Forum de FilmDeCulte

C'est pas un propos en soi mais c'est un des exemples dans l'écriture qui font du décor une allégorie des USA.
Et ce n'est pas la présence de Tarantino dans les manifs qui constitue un propos, c'est ce que son film dit et montre qui en constitue un.
J'ai déjà expliqué en quoi, je ne vais pas me répéter et si tu ne l'as pas vu, tant pis.

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et je cite de mémoire :

- le blanc est en sécurité lorsque le noir a peur
- le noir est en sécurité lorsque le blanc n'est pas armé

Alors certes, ne n'est pas insistant comme dans un film d'Oliver Stone, mais c'est bel et bien présent.

Il y a plein d'autres de petits exemples (sur le traitement des femmes, sur le racisme à l'encontre des noirs, plus ou moins latent, sur le racisme de noirs à l'encontre d'autres minorités etc ...).

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There is no such thing in life as normal

C'est de la démagogie, rien de profond, soyons sérieux.
Tu ne vas pas me dire que c'est un film subtil non plus?
Quand tu vois une salle rire à plusieurs reprises à la mention du mot "nigger" et aux blagues téléphonées de Tarantino, tu y vois une forme de catharsis ou une forme de racisme qui s'assume enfin? Moi je penche vers la deuxième solution.
Lisez ce que pensent certains critiques et écrivains Afro-Américains des films de Tarantino et en particulier de ses deux derniers, ça vous permettra d'avoir un autre éclairage sur la très complexe question raciale aux Etats-Unis.

Mais qu'est-ce qu'il peut nous casser les couilles celui-là.

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Attends, pour une fois, il débat sérieusement là, ça va.

Il a tort mais il trolle pas là.

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Il est à la limite quand même.

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Je ne trolle pas la plupart du temps, mais soyez de mauvaise foi.




Le film ne dit rien sur ça. Sur le traitement des femmes, qu'est-ce qu'il dit? Le racisme des noirs à l'encontre d'autres communautés? Le film dit quoi?
Je rappelle que j'ai apprécié le film même s'il m'a paru un peu potache. Mais y voir un message politique, c'est de la naïveté, et même si Tarantino essaie de de nous y faire croire avec le coup de la lettre à la fin.
(à rapprocher des anachronismes de Lincoln, sur lequel il faudrait que je rejette un coup d’œil).

Pour ce qui est du film et de sa petite mécanique un peu vaine, Tarantino en est bien sûr parfaitement conscient.
Le bain

Le traitement du personnage de Daisy parle de lui-même.



Minnie refuse l'entrée aux mexicains.
Triste ironie d'une minorité opprimée qui s'en plaint mais oppresse à son tour.


Refuser de le voir, c'est de la naïveté.

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Ok, 1) ce n'est pas parce que c'est fugace que c'est subtil parce que c'est assez grossier (la blague raciste qui marche à merveille sur le public "Et Minnie a retiré le panneau. - ... - Tu sais pourquoi? -.... - Parce qu'elle a permis aux chiens d'entrer mais pas aux Mexicains. 2) Donc les noirs détestent les mexicains? 3) tout le monde est raciste de tout le monde? 3) Les noirs oppressent les Mexicains? (laisse-moi rire, tu viens vraiment d'écrire ça).
C'est juste simpliste et ça ne dit rien sur la complexité de ces choses-là, il fait que rejouer complaisamment de vieilles haines et rancœurs en les caricaturant.

Oui mais Tarantino choisit d'en faire une femme. Le choix n'est pas innocent. Surtout quand on connaît le passif de Tarantino vis-à-vis des personnages féminins, généralement pas mis dans cette situation-là.


Je crois pas avoir parlé de subtilité, perso.


Je dis juste que le film retourne le miroir du racisme envers ceux qui souffrent du racisme. Pour montrer que personne dans cette mercerie n'est "noble".


Dans le film, oui. "Oppressent" est pas forcément le bon mot mais le film montre comment une minorité encore discriminée va discriminer à son tour une autre communauté qu'ils jugent inférieure.

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ça ne suffit pas pour Jason Leigh à parler de misogynie.

Bon bah alors c'est encore une manière des Blancs de se défausser de leurs responsabilités vis-à-vis de la population noire et du racisme dont celle-ci serait toujours victime (représentation dans les universités, les médias, accès aux soins différents, banques plus dures avec eux à revenu égal, minorité qui n'est d'ailleurs pas la seule concernée par ce genre de problèmes, etc).

C'est marrant parce que les westerns spaghettis méconnus de l'époque en disent bien plus long politiquement sans être aussi brutalement schématique.

Par ailleurs, je ne peux que conseiller à tout le monde de voir ou de revoir Hombre avec Paul Newman où celui-ci joue un Indien métis qui cohabite difficilement avec quelques racistes lors d'un voyage en diligence.
Les dialogues d'Elmore Leonard sont très bons dans mes souvenirs. Je vais le revoir d'ailleurs.

On l'a déjà expliqué dans les pages précédentes, je te conseille de lire le lien donné de Freak mais de toute façon tout le personnage incarné par Samuel L. Jackson traite de la question raciale aux Etats-Unis post Guerre de Sécession, chaque situation, chaque dialogue.

Après c'est plus un enjeu sociétal que politique - même si la campagne actuelle de Donald Trump tend à démontrer que les votants républicains sont majoritairement des Blancs sinon il taperait pas aussi fort sur les minorités.

Suffisamment subtil pour que tu passes à côté, après ce n'est pas un pamphlet politique, non.

Pour ce qui est de la misogynie, il faut être aveugle ET sourd pour ne pas la voir.

J'irai d'ailleurs plus loin que Film Freak à ce sujet, ce n'est pas le seul point sur lequel un homme blanc et un homme noir s'entendent, c'est le seul point sur lequel un sudiste raciste et un noir s'entendent. La remarque de Daisy après le coup de poing de Marquis n'est pas sans rappeler un dialogue de Reservoir Dogs sur le sujet, alors c'est comme ça que vous traitez vos femmes.

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There is no such thing in life as normal

Ok, si les "bitch" "nigger", "peckerwood", "hick", etc constituent un message pour vous, vogue la galère.
Y voir un discours digne d'un quelconque intérêt sur le traitement des femmes? Quel manque de sérieux quand même.

Chassez le troll, il revient au galop.

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."