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MessagePosté: 01 Fév 2013, 20:29 
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Inscription: 20 Juil 2008, 19:50
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http://www.lecinemaestpolitique.fr/

Pwahahahaha je viens de lire leur article sur Carnage les mecs n'ont rien compris
"et que le personnage le plus cynique (c’est-à-dire, dans l’esprit du film, le plus lucide et le plus intelligent) est un homme : Alan (incarné par Christoph Waltz)."


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MessagePosté: 06 Fév 2013, 14:48 
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Deux belles analyses à lire absolument :

http://www.vodkaster.com/actu-cine/Djan ... alyse-3173
http://www.revuezinzolin.com/2013/02/au ... en-django/


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MessagePosté: 13 Fév 2013, 08:21 
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Il vous dira quoi
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Inscription: 04 Juil 2005, 14:39
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Bien!

6/6

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MessagePosté: 08 Mar 2013, 12:26 
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Inscription: 26 Jan 2008, 00:06
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Quelle déception.
J'adore son précédent, à la frontière du petit malin et du petit génie qui donne un cachet évident, notamment dans la gestion du rythme (de montage, de dialogues, de narration, etc...). Django c'est un peu tout l'inverse, du moins c'est la bascule dans l'unique jeu de petit malin qui se dépêtre pas de sa posture.
Et c'est vraiment saoulant. A l'image des premiers monologues de Waltz qui gère tellement sa logorrhée que tout le monde reste bouche bée devant lui. Le flot de musique est au diapason, incessant comme sera l'écoute de la BO chez moi.
Ca fait un peu leçon de cinéma pour les nuls. Mais là où les précédents films tenaient cette prétention par une notion ludique et naïve bienveillante (l'histoire d'amour de Jackie Brown par exemple), Django ne fait que dans l’esbroufe et le faux pas vraiment reluisant (Waltz qui prend Django sous son aile pour une débile histoire de compassion).
Je pourrai développer sur plein de points, sans doute - il y a des moments que j'ai apprécié - mais dans l'ensemble je trouve que ça pisse pas loin et que, surtout, on est jamais dans la jubilation libératoire, mais malheureusement dans le programme étriqué du manuel Tarantino.

3/6 par compassion


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MessagePosté: 09 Avr 2013, 22:01 
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Inscription: 25 Nov 2005, 00:46
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Benoit a écrit:
Très bon film qui m'a bien pris en haleine

Nabila.

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MessagePosté: 11 Avr 2013, 12:26 
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Plus pourri l'avis.


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MessagePosté: 05 Nov 2013, 19:34 
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Inscription: 03 Nov 2013, 23:05
Messages: 3534
Ouais bah ça vient carrément titiller Jackie Brown pour le titre de meilleur Tarantino (faut que je le revois pour être sur quoi). J'aime toutes les oeuvres du cinéastes mais j'avoue avoir un gros penchant pour celle qui n'aspirent à la facilité et qui se détachent du style de base du cinaste et celle ci rentre de facon incontesté dans cette catégorie.
Dés les premieres secondes j'avais limite les larmes aux yeux d'entendre le titre Django à fond les ballons dans un cinéma en 2013 et la suite m'a fais rester dans ce même état pendant 2h45. Tarantino n'essaye en aucun cas de faire un hommage ou une checklist du Western Spaghetti mais réadapte le mythe dans l’Amérique des années 1850 et montre la naissance d'un homme et surtout l'amitié qui le lie au personnage de Christophe Waltz.

Ce qui est appréciable c'est que malgré le backround du film ce dernier ne tombe jamais dans le plaidoyer contre le racisme ou la leçon de morale pour les nuls, Tarantino distille intelligemment son sous texte et c'est sur que ceux qui attendaient une lecon d'histoire vont être clairement déçu mais il y a pleins de pistes qui font que le film est beaucoup plus intelligent sur le sujet qu'il n'y parait. Ce qui est appréciable également c'est qu'il ne fait pas de son héros une représentation glorieuse du sauveur noir qui va délivrer sa communauté, non ici Jamie Foxx se fout complétement du sort de ses compagnon et cherche seulement à délivrer sa femme et se venger des hommes qui ont abusé de lui.
Le film est clairement divisé en deux parties (trois si on veut être tatillon mais je trouve pas que les 20 derniéres minutes font une partie en soi mais plus un épilogue), chaque partie est aussi bonne que l'autre avec une ambiance trés différente qui fait que l'on ne s'ennuit jamais ou le sentiment d'avoir déja vu une scéne.

Tarantino fait tout bien et ne loupe aucun coche, que ce soit les parties plus calmes du début avec la naissance de l'amitié des deux hommes, les scénes de Shoot plus jouissif les une que les autres ou encore les fameux longues séquences dialogués qui mêlent ici tension et humour noir font sur la forme de Django surement le film le plus abouti de son réalisateur.
Jamie Foxx j'avais des doutes mais en fait non il est génial, limite je préfère qu'on ai lui à Idris Elba car je doute que Elba aurait su jouer la première partie avec son charisme débordant de base, ici Jamie Foxx il joue l’esclave lambda à la base et il est parfait et mine de rien petit à petit il sait amener l'évolution de son perso bien comme il faut.
Christopher Waltz, meilleur perso du film, il est génial et j'avais des frissons sur la fin, meilleur scéne de l'année sans aucun doute en ce qui me concerne (bon elle ne fait que commencer on me dira). Leonardo DiCaprio est un peu le Brad Pitt de IB au niveau de sa présence car sur 3h00 on ne doit le voir que une bonne heure mais bon la rien à voir en terme de personnage ou d'interprétation, il est génial de bout en bout et son duel interposé avec Waltz est excellent.
Même les musiques de rap passent trés bien et c'était pas gagné. Un film qui peut se résumer en un mot qui revient souvent dans ma critique, génial, un idéal de film qu'on aimerait voir plus souvent au cinéma, Tarantino fait son Leone et il le fait avec le même génie que ce dernier.

6/6


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MessagePosté: 05 Nov 2013, 20:40 
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Citation:
meilleur scéne de l'année sans aucun doute en ce qui me concerne (bon elle ne fait que commencer on me dira)


Quand même, fais l'effort de relire tes avis et de les recontextualiser/modifier avant de copier coller !


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MessagePosté: 05 Nov 2013, 20:47 
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Oups sorry indeed, pourtant je relis mais la ouais ca m'a échappé ;)

(Si ca vous saoule les copies d'avis je peux arrêter, aucun sous entendu dans cette phrase mais je peux comprendre ;))


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MessagePosté: 05 Nov 2013, 20:51 
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Inscription: 18 Aoû 2005, 23:40
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Perso ça me saoule pas, c'est intéressant. Juste un petit "pouet pouet" ou un "tagada tsoin tsoin" à droite à gauche pour nous faire sentir uniques, ça irait.


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MessagePosté: 05 Nov 2013, 20:52 
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Inscription: 03 Nov 2013, 23:05
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Promis t'auras un pouet pouet dans la prochaine critique 8)


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MessagePosté: 05 Nov 2013, 20:59 
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J'attends ça comme une annonce de date de sortie de teaser de wave.


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MessagePosté: 07 Mai 2020, 23:06 
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Inscription: 01 Fév 2016, 20:06
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Tom a écrit:
SPOILERS

Y a deux écoles de fans sur l'évolution de Tarantino ces dernières années : ceux qui considèrent que sa mécanique se grippe et se fragilise avec Boulevard de la mort et Inglorious Basterds ; et ceux qui y voient une évolution de son cinéma vers quelque chose de moins facile et de plus grand. Je fais partie des seconds, et en cela Django me déçoit un peu.

Je suis toujours assez fan de cette articulation dangereuse entre l'Histoire avec un grand H, et la série B exutoire qui a justement servi, à une époque, à en digérer les horreurs de manière cathartique. Ce retour à l'envoyeur (appliquer à l'Histoire la forme qui évita jadis de s'y confronter directement) a le même effet étrange que dans Inglorious Basterds : redonner au passé théorique tout son poids, la mesure de son horreur, et par le détour inattendu du factice, lui redonner son pesant de "réalité". Des images fugitives comme celles des esclaves qui, au milieu de la nuit et des bois, se rassemblent autour de l'acheteur pour l'achever dans une grande gerbe de sang, à la façon d'une image rituelle, restitue mieux à l'esclavage toute sa dimension intolérable que n'importe quel film mémoriel. C'est un détour bizarre, mais il fonctionne.

Le souci c'est que c'est aussi un détour dangereux. Or Tarantino est paresseux, dans l'écriture notamment : démultipliée en scènes médiocrement abouties (toute la marche vers le manoir, mon Dieu que c'est laborieux), la partie chez DiCaprio manque d'une direction claire, se contentant de recycler la filmo (DiCaprio, malgré tous ses efforts, n'est qu'un Hans Landa bis). Il y en a bien une : l'envie, via l'émancipation et l'héroïsation progressive de Django, de raccorder la lutte contre l'esclavage à la Blaxploitation. Bien mal articulé, ce passage de relais finit en raccourcis malheureux : quand, juste après la mort de Waltz, Django se met à tirer partout au son d'une musique tellement cool, comme si c'était une partie de plaisir, Tarantino ne fait plus que du cinéma coréen de base, envoyant valser ses personnages et leur dimension tragique, arbitrant n'importe comment le besoin d'exutoire que demande son sujet. Ca me fait penser à cette scène du fermier et son fils, posée là comme excuse et absolument pas rattachée au reste du film, sinon l'espace d'un dialogue... Plus il va vers son final, plus le film me semble bête.

Alors il y a quand même de nouvelles choses, de nouvelles pistes. Il y a par exemple cette dimension romanesque, complètement inattendue pour moi : la linéarité du film et son peu de personnages, la chaleur lumineuse de la relation entre Waltz et Foxx, la pureté de la trame de princesse à sauver, les péripéties qu'on laisse respirer sur une longue durée de films. Autre chose, cette espèce de grand fresque protéiforme de l'esclavage comme élément clé de la fondation des Etats-Unis, du bois de l'Amérique archaïque aux villages et plaines de western, jusqu'à la plantation d'Americana - esclavage déplié sous tous ses aspects, autant dans les différentes formes de possession des corps que dans la peinture du monde blanc immaculé qui organise ce marché.

L'une comme l'autre de ces pistes sont avortées. Le tableau de l'esclavage reste inachevé (des scènes comme la terreur de la jeune femme devant Jackson a la cuisine, j'ai l'impression que c'est un faible aperçu de tout un pan du film qui reste à faire), la dimension romanesque saccagée. Le film va progressivement vers un tableau de plus en plus brouillon et caricatural, pour finir n'importe comment en donnant des grands coups de pinceaux partout.


Il écrivait des trucs vachement bien ce Tom.
J'aime beaucoup le film mais j'avoue que l'avis ci-dessus exprime certaines limites que je ressens tout en étant incapable de les formuler (et surtout pas aussi bien) ...


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MessagePosté: 07 Mai 2020, 23:08 
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Sir Flashball
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Inscription: 23 Déc 2013, 01:02
Messages: 23848
Tu peux aller sur son blog et lui dire de revenir.

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."


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MessagePosté: 08 Mai 2020, 07:48 
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Inscription: 25 Déc 2008, 02:29
Messages: 13934
Le meilleur d’entre nous.

Déso Lohmann.


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