Forum de FilmDeCulte

A Cannes aussi c'était comme ça et justement j'ai trouvé ça super kiffant, ce côté exutoire, cocotte-minute, gens qui éclatent d'un rire un peu gêné ou applaudissent.

Et oui la BO tue.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Le rire nerveux, je comprends tout à fait. L'applaudissement, beaucoup moins, ce n'est pas naturel comme geste, c'est un truc de mec qui n'est pas plongé dans le film et qui est content de bouffer son pop-corn tout en voyant un mec se faire défoncer le crâne, c'est un truc que je croyais réservé aux nanars du festival de Gerardmer.

Eh oh je découvrais. Et je ne dis pas "je l'ai vu avant tout le monde", je dis "ça fait donc depuis 2008 que j'attends qu'un film exploite son sex appeal".

Je te signale que dans la même section, y avait un message quasi similaire de ta pomme.

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I think we're gonna need a helmet.

Je pourrais faire la recherche et l'auto-citation, oui.

Et sinon, déjà cette année dans Blue Valentine, il était "exploité" à la hauteur de ses qualités. Évidemment moins dans le genre "mâle-friendly", mais absolument fascinant.

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Je trouve Blue Valentine sublime, mais oui, j'espérais encore patiemment qu'un bon cinéaste le place dans une position "mâle-friendly", ou bien l'équivalent d'un Phone Game pour Farrell. Il m’hypnotise tellement que je pourrais subir un plan fixe de 90 minutes sur sa gueule sans cligner des yeux. Avant même son jeu, tu sens qu'il a déjà une force brute et tranquille, qui tient à sa psychologie, à sa personnalité. Un charisme hors norme. Pour moi, il n'a pas besoin de s'agiter pour dominer. C'est extrêmement rare, et malgré sa maigre filmographie (que j'aime pourtant), je le place déjà aux côtés d'autres ultron-charismatiques comme Barry Pepper ou Mark Ruffalo (ou Colin Farrell, Edward Norton et Brad Pitt à leurs débuts), tout en sachant qu'il peut potentiellement avoir une filmo aussi puissante qu'un Benicio Del Toro, qu'un Denzel Washington, qu'un Javier Bardem ou qu'un Daniel Day-Lewis. Pour moi, Drive c'est un peu la promesse d'une carrière qui prendrait de l'envol. La surexposition de ce type ne me fait pas peur. Donc j'en peux plus de patienter, là.

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I think we're gonna need a helmet.

C'est énorme comme film, c'est très très grand, je l'ai vu ce soir au forum des images et j'ai encore la boule à l'estomac et y pense tout le temps.

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Je me suis pris une giga claque. J'ai trouvé ça franchement sublime, à mes yeux c'est un chef-d’œuvre, assurément un film-culte-né. Longtemps je n'avais plus vu une aussi belle mise en scène (et la bande-son qui va avec, j'étais quasi en extase du début à la fin), une atmosphère aussi belle (bien tendue quand il faut), mais alors Ryan Gosling, il est superbe, il fait le film, il EST le film. Ce personnage est juste mythique... Il ont vraiment créé quelque chose. Et même avec cette stylisation et ces accès de violence extrême, le film arrive à toucher car le parcours du héros tragique est magnifiquement raconté. Je n'ai franchement rien à redire, le prix cannois est une évidence (pour moi il aurait même pu avoir la Palme - on Palme bien Pulp Fiction et Taxi Driver), ce film est une pure bombe, j'ai eu du mal à me relever de mon siège tellement j'étais sur le cul.

6/6 évident - et mon premier de l'année.

EDIT: et il me FAUT cette BO NOW!

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Vive les séances privées.

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Faudra que je retourne le voir en fin d'exploitation dans un petit cinéma histoire d'être tout seul avec le film.

Sur ce je vais me ré-ré-ré-écouter la BO.

Le Nightcall de Kavinsky /love

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I am the constant. You were always a variable.

BO de fou en effet qui m'a pas mal poursuivi après le film !

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CroqAnimement votre

Après le guerrier silencieux, le conducteur silencieux,.. Nicolas Winding Refn à fait le plus grand film des années 80 en 2011,.. mieux vaut tard que jamais,.. Un vrai-faux-faux-vrai faux film kitsch et ringard mais surtout un film étrangement bouleversant qui parvient à sauter de Somewhere de Coppola, à Blade runner, en passant par Collateral et Terminator (d'autres grands films sur Los Angeles eux-aussi), tout en jetant bien sur , un oeil du coté de la cote Est, dans le rétroviseur de Taxi Driver ; un kaléidoscope d'impressions et de références, à la foix subtiles et grotesques; d'ailleurs tout le paradoxe du film est la; c'est un film subtil très grotesque ou , peut-être , au contraire, un film grotesque et subtil, mais c'est en tous cas un très beau et grand film.

6/6

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Je m'en doutais , je m'exprime avec lyrisme sur le film en évitant une longue analyse deleuzienne et ronronnante d'étudiant-de-cinéma, pour mettre en avant mes impressions abstraites (mais parlante) sur le film, et il en faut un pour me pointer vers une vidéo des inconnus ultra connue (un peu plus d'originalité la prochaine fois!)

Eh, c'est pas méchant hein, et je comprends ce que tu veux dire et j'ai ressenti pas mal de trucs pareil, mais après, c'est le fait de balancer 15 000 titres de films dans une même phrase qui m'a fait tiquer.

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Mon message non plus n'était pas méchant (au contraire il était plein d'amour! et d'humour aussi) mais par orgueil il fallait bien que je te réponde!