Forum de FilmDeCulte

Pendant des années, One-Eye, un guerrier muet et sauvage, a été le prisonnier de Barde, un redoutable chef de clan. Grâce à l'aide d'un enfant, Are, il parvient à tuer son geôlier et ensemble ils s'échappent, s'embarquant pour un voyage au coeur des ténèbres. Au cours de leur fuite, ils montent à bord d'un bateau viking, mais le navire, pendant la traversée, se retrouve perdu dans un brouillard sans fin, qui ne va se dissiper que pour révéler une terre inconnue. Alors que ce nouveau territoire dévoile ses secrets, les Vikings affrontent un ennemi invisible et terrifiant, et One-Eye va découvrir ses véritables origines...

Après une entrée en matière particulièrement och niveau barbarie sanguinaire (explosions de crâne à la Irréversible mais à mains nues, détripages à la hache, arrachage de boyaux, têtes au bout d'une pique), ce nouveau NWR en a déconcerté plus d'un par sa violence spectaculaire, éprouvante et sans punchlines, très boucherie chez Quezac au milieu des paysages rocheux des Highlands écossais grandifiés par une photo oscillant entre bleu létal et rouge sang, et une musique de rock progressif bien tendue. Mikkelsen en guerrier borgne, tatoué, scarifié et surtout muet en impose par sa stature entre fou dangereux imprévisible et protecteur paternel. Grande réussite pour le cinéaste danois, qui asseoit définitivement son talent parmi les meilleurs newcomers de sa génération.
5/6

T'avais aussi mis 5/6 au très mauvais "Bronson". Mais là, je le sens bien.

Le film a également ses fervents défenseurs comme Hal5, oscar du meilleur cinéphile.

Moi je sens pas du tout ton 6/6 aux herbes folles.

Derrière son apparence d'agneau doux, hal5 est un psycho qui met minimum 4/6 aux films sanguinolents.

Très très curieux film. Je m'attendais a du bourrinage gore, craspec et d'une sécheresse totale (le film ne fait qu'1h30) et trouver enfin un film étalon du genre "viking" mais en fait c'est pas du tout ça. C'est un espèce de délire mystique contemplatif, parfois très irritant (montage absurde, quelques effets visuels hideux) mais parfois absolument fascinant (notamment une très longue scène sur un Drakkar de 10m² entouré par la brume). Le film ne manque pas de qualités (Mikkelsen absolument impérial, sound design de ouf) mais également de défauts (photo très contrasté par moments dégueulasse, le sang en CGI super mal fait et surtout toute la fin qui est un quasi pompage de Aguirre)
Bref beaucoup de sentiments contradictoires. D'un côté je trouve ça super couillu et totalement singulier mais de l'autre ça ne me touche pas vraiment et j'ai le sentiment de ne pas avoir compris ce que le film voulait dire (en même temps je n'ai pas envie de faire l'effort de le comprendre).
Quand même 4/6 parce que le film m'a poursuivi un moment après la séance et que ça c'est déjà pas rien.


Le discours du réal avant le film était gratiné. Le mec avait l'air totalement sous crack. Il nous a décrit son film comme un film de "mental-fiction" et non pas un film de Viking avant de nous traiter de "silly" et de se barrer en ironisant sur le fait que si on avait des questions après le film il se sera déjà cassé en Suède. Curieux. A l'image du film.

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CroqAnimement votre

Le film le plus raté de l'année pour l'instant, encore plus que le "Gainsbourg" de Sfarr.

C'est toujours fascinant de voir un réalisateur échouer à tout ce qu'il essaie de faire. Absolument rien n'est réussi, tout semble bancal et mal foutu.
Comme pour "Bronson", que je n'aime pas particulièrement, Refn fait illusion dans les premières minutes, avec cette belle photographie, ces beaux plans. Par la suite Refn cherche à aller plus loin, à transcender cet univers de départ et à proposer autre chose mais n'y arrive pas. Le film reste une succession de "beaux" plans, "beaux" entre guillemets car c'est une beauté qui touche plus à l'imagerie Viking (le film est un livre d'images) si on veut qu'au cinéma. En terme de cadre c'est au mieux faiblard, au pire vainement symbolique et sur-signifiant : Mikkelsen en contre-plongée avec sa tête pile-poil dans l'axe du soleil, il y a le même plan au début de "Commando", super, sauf que Lester a l'intelligence de nous ne le sortir qu'une fois, au contraire de Refn qui passe son temps à répéter les mêmes plans pendant 1H30. C'est le prototype même du film vide et creux.

Refn semble convaincu que pour créer une "expérience sensorielle" il est nécessaire de faire un film quasiment sans dialogues, composé à 95% de plans plus ou moins mystérieux de la nature ou de visages interrogatifs et avec un mixage sonore agressif. Il y a d'ailleurs dans le chapitre 4 ou 5 (car oui, le film est divisé en chapitres, de "WRATH" à "HELL", et ce n'est qu'un exemple parmi tant d'autres de la prétention du film) un moment particulièrement désagréable, où le son est insupportable et où tous les personnages se tiennent la tête à deux mains, sauf Mikkelsen qui empile des cailloux au bord de l'eau. Refn veut faire passer le spectateur dans une autre dimension mais n'y arrive pas, restent donc des images et sons inutiles, assemblés n'importe comment, et la vérité saute alors aux yeux : Refn est perdu et ne sait pas quoi faire, à tel point que ça en devient presque drôle.
Il tente de créer un grand trip sensoriel mais ne sait pas comment. Il n'a pas compris que ce qui fait tenir "2001" ou les films de Lynch est le montage. Or dans "Valhalla Rising" le montage est pitoyable et fleure bon l'amateurisme, le film expérimental réalisé dans son jardin quand on a 17 ans et qu'on vient de découvrir Godard.
Les références de Refn sont ici explicites : un peu d' "Aguirre" pour l'aspect nature hostile, un peu de "2001" pour l'aspect trip sensoriel, sauf qu'à l'arrivée on se retrouve finalement plus proche du lamentable "Vinyan".
Très mauvais.

1/6

Ce mec à prit un melon c'est un truc de fou, il pue la prétention et la condescendance, j'ai vu une interview ou il dit texto au critique que si il s'est ennuyé pendant le film c'est qu'il est une personne ennuyeuse, c'est pas la faute du film. Il expliquait aussi en gros c'est pas littéral :" qu'il chiait de l'or en barre par le saint esprit." Faut pas abuser quand même, je vomis ce genre de metteur en scène.

C'est surtout qu'avant de se prendre pour Kubrick il devrait songer à devenir un vrai réalisateur avec un vrai point de vue.
"Valhalla Rising", comme "Bronson" d'ailleurs, pue la pose. Ca manque totalement de sincérité.

Le film fait pour moi. Viking + Mogwaï + pose auteurisante + spasme contemplatif


et pourtant déception. Il y a des scènes énormes dans le film - la longue introduction, quand le borgne reprend la marche, la scène sur le bateau, mais je trouve ça parfois très moche, trop pensée et extrêmement confus dans le discours.

Sinon je comprends mal la référence à Kubrick, moi ça m'a fait grave penser... à Antichrist de LVT (chapitrage compris). D'ailleurs, le Danemark comme l'Autriche, ça semble des pays où il fait bon vivre...

Bon sur ce coup-là je suis complètement avec Marlo. J'ai trouvé ça moche, aussi creux que prétentieux, abscons et terriblement ennuyeux. Pas DU TOUT ma came.

1/6 pour quelques plans sympas et quelques entrailles.

Vu au BIFFF (http://www.bifff.net)... Film très chahuté, on s'est quand même bien marrés.

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

LE GUERRIER SILENCIEUX - Valhalla Rising

devient en DVD

VALHALLA RISING - le guerrier des ténèbres


Gardez espoir, distributeurs.

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Et ils ont photoshoppé un blouson fantôche sur Mad!

Marketing bien mensonger en général pour cette sortie dvd ... Je pense que pas mal de spectateurs vont être déroutés ...

Wild Side DVD est coutumier du fait, il n'y a qu'à voir leur sortie de SkyCrawlers d'Oshii...

J'étais super étonné de la promo autour du film... à la radio et tout, style le dernier blockbuster.
Pourtant c'est quand même bien le style de film qui va plaire à 2% des gens.

Enfin tant mieux, moi j'aurais parié pour pas de bluray du tout, comme tant de films de ce genre... là au moins c'est visible.
(c'est le film type où je m'étais dit : soit je le vois au ciné, soit je ne le verrai jamais... et j'avais d'ailleurs beaucoup aimé)