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MessagePosté: 06 Sep 2011, 23:36 
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Première chose, que j'ai envie de dire très vite, je n'avais encore jamais vu jouer Ryan Gosling et je dois dire que j'ai été ébloui par sa performance. En tant que mâle hétérosexuel, je ne ressens quasiment jamais rien de physique pour un acteur, mais ici je dois avouer qu'il s'est produit quelque chose d'assez indéfinissable chez moi, comme un mélange de fascination et de pure admiration. Je pense être encore très loin du coming-out mais je dois dire que j'ai été scotché par ses moindres faits, gestes et paroles. Il est d'un magnétisme phénoménal.

Au delà de ça, je suis bien heureux d'avoir enfin vu un film de Refn qui me satisfait pleinement, après le surestimé "Pusher", l'inabouti "Bronson" et le raté "Valhalla Rising". A chaque fois je sentais un vrai talent derrière la caméra, qui avait malheureusement tendance à tourner à vide et à nuire au film. Je savais qu'il fallait pour Refn un scénario assez carré, plus classique, qui permettrait, paradoxalement, de lui faire atteindre un niveau supérieur. C'est le cas ici.
Ça reste un film de Nicolas Winding Refn, mais c'est à mon grand soulagement beaucoup moins barré. C'est un peu similaire au "Black Swan" d'Aronofsky, finalement : la maestria formelle des débuts est toujours présente, mais elle s'accompagne cette fois-ci d'un vrai soin apporté à l'intrigue et aux personnages. Refn sait où il va et apprécie ses personnages, même si ceux si restent toujours archétypaux, du chauffeur froid et mutique interprété par Gosling au méchant plein d'excès interprété par Ron Perlman. Tous les personnages sont bien écrits et définis, ce qui est un petit tour-de-force compte-tenu du faible nombre de répliques, et surtout excellemment joués. J'ai vite été ému par les trajectoires tragiques des personnages principaux, y compris par celle du personnage principal, pourtant bien peu expressif et loquace. Il faut dire que j'aime particulièrement ce type d'histoire et d'approche, très melvilliens.

Cependant, même si le scénario est en nette amélioration, c'est encore et toujours la forme qui prend le dessus, et cette fois-ci pour le meilleur. Le film est d'une élégance rare et touche même parfois à une certaine splendeur dans plusieurs scènes quasi-oniriques qui finissent toujours par être interrompues par une explosion ahurissante d'ultra-violence (sublimes scènes de l'ascenseur, de la plage, du club de strip-tease). C'est encore un film de formaliste, il y a peu de plans relâchés et non sur-cadrés ou sur-composés, mais j'ai trouvé ici que ça servait particulièrement bien l'histoire, et l'ambiance surtout. J'ai pris plaisir à retrouver Los Angeles (et ses journées et et ses nuits), que j'avais l'impression d'avoir perdu de vue depuis des années, ici plus fantasmatique que jamais.

Je n'ai rien à reprocher au film, si je ne mets pas la note maximale c'est simplement parce que c'est un film que j'ai plus admiré que vécu.
J'ajoute cependant qu'il m'obsède depuis tout à l'heure, j'ai déjà envie de le revoir.

5/6


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MessagePosté: 07 Sep 2011, 08:54 
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Preuve de l’obsession : poster la critique juste après avoir vu le film.

Bon ben moi j'ai aimé aussi. Refn s'améliore vraiment au fil des films, on retrouve les tics et le formalisme qui ont fait sa réputation, mais mieux écrit, avec un meilleur rythme, un film beaucoup plus fluide, qui ne se perd plus dans l'ennui (Valhalla Rising) ou l'auto-complaisance (Bronson).

Comme d'hab, le film est porté par son rôle principal : Refn projette beaucoup de choses sur ses acteurs, qui sont vraiment au centre du film à chaque fois. Ce coup-ci, c'est Ryan Gosling, parfait. Au début on ne sait pas si ce n'est pas un débile léger : il ne parle presque pas, il affiche un espèce de sourire béat... surtout qu'en faire un "homme sans passé" est risqué, ça aurait pu ne pas du tout marcher.
Lorsque le casse se passe mal, il donne vraiment l'impression de paniquer aussi.

Et donc quand le film part dans ses joyeuses irruptions de violence, à chaque fois attendues mais surprenantes, en plus d'être trash, on regarde Gosling et on reste interdit, un peu suffoqués. Sa transformation est assez incroyable et en même temps on s’aperçoit de l'incroyable lucidité du personnage...
A côté de lui, les autres rôles palissent forcément un peu : j'aime beaucoup Bryan Cranston, et j'espère qu'on le verra plus après Breaking Bad, Carey Mulligan est touchante, Ron Pearlman a la gueule de l'emploi et Albert Brooks très sympathique. Mais ils sont tous en retrait.

Après le film laisse une impression très froide (comme les autres Refn d'ailleurs), on a du mal à s'enthousiasmer, à dire "c'était génial" après un film comme ça. Parce que c'est très maîtrisé, on sent que pas grand chose n'est laissé au hasard. C'est très distant finalement, ça prend pas du tout aux tripes, le spectateur subit plus qu'il vit.

Et belle BO aussi. (le thème final est super).

4.5-5/6, mériterait une revision en effet.

Maintenant faut que je trouve le temps de me faire les Pusher (mais ya Habemus Papam lààààà).

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MessagePosté: 07 Sep 2011, 10:03 
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DES SPOILERS, ne lisez pas si vous n'avez pas vu le film (d'ailleurs je n'avais pas vu la bande-annonce avant de voir le film et d'aprés le pote qui était avec moi, elle montre les meilleurs plans du film... lose)

Moi j'ai dit c'est absolument génial en sortant ! J'en suis sorti hyper enthousiaste avec l'envie rare d'en parler pendant des heures.

Quelle putain de photo ! Dès le premier plan et son travelling qui résume tout le film (la carte, Gosling et sa veste, le dialogue programmatique, la ville : extraordinaire) on est dans de l'orfévrerie. Que ça fait du bien un film posé, où chaque image possède sa couleur, sa texture. Aux ambiances chaudes des intérieurs répondent la froideur de la ville et son aspect géométrique glacé. Rien que la photo de la merveilleuse scène romantique au bord de la rivière avec son flair qui tue est une merveille. Vraiment ça m'a mis sur le cul et plus que ça, ça m'a ému.

Et quel putain de son ! La BO est extraordinaire et parfaite pour le film (génial Cliff Martinez [même si sincèrement il nous refait quasi la même BO depuis Solaris] et les choix de musique pré-existente sont parfaits. Encore une fois la scène au bord de l'eau avec sa chanson pop mielleuse fonctionne à 200 %. Et ce n'est qu'un exemple parmis tant d'autres. Et puis plus globalement le sound-design du film, hyper travaillé, lui donne une texture presque physique (bruit des voitures).

Ce qui m'a vraiment tué c'est que Refn, compose ses scènes avec une espèce d'équité hierarchique. Ainsi le plan énorme quand Gosling répare son petit moteur et se lève pour sortir alors qu'il y a la fête à côté. Ce plan ce n'est rien du tout. Mais Refn te fait un léger travelling latéral, te met un petit ralenti, la lumière est tamisée, le décor est nu, la musique étouffée avec ses basses qui ressortent. Ce plan tue alors que narrativement il ne raconte rien mais qu'au coeur du projet du film il est fondamental et hyper romantique. Sinon globalement les 15/20 premières minutes tiennent du chef-d'oeuvre absolu et la fin qui peut paraître un peu molle (il n'y a finalement pas l'explosion de violence que l'on pouvait attendre) est pareillement sublime. Le choix suicidaire de filmer l'affrontement final en se focalisant sur les ombres, en plus d'être monstrueusement couillu, est l'indice de l'évanescence du film et plus précisement de l'évaporation du chauffeur, de sa disparition en tant que contenu dont il ne reste que le contenant, que la silhouette. Et ce plan incroyable où Gosling est mort dans la voiture (travelling une fois de plus génial, des pieds à la tête) et où il redémarre, ailleurs, dans un autre espace, dans un autre état, alors que la chanson qui l'a rendu heureux résonne comme une oraison funèbre extraordinairement belle. Vraiment une pure merveille, du pur cinéma où l'on raconte mille choses avec quasiment rien et où l'émotion est purement cinématographique, elle est créé non pas par ce que l'on te raconte mais simplement par l'association d'images et de sons.

Et puis il y a la scène de l'ascenceur. Tout en gestes, en mouvement. Encore une fois la lumière et le son de la scène sont incroyables et elle condense à elle seule toute la violence romantique qui traverse tout le film.

Et puis ce qui m'a particulièrement plu c'est cette ambivalence. Ce refus d'une certaine simplicité. Le personnage de Gosling est un personnage iconique, archétypal que l'on connait. Un Jeff Costello moderne. Le professionnel silencieux, patient, organisé, fantômatique sans passé, sans avenir, sans affect d'un romantisme total. Il aurait pu n'être que ça ce personnage mais très intelligemment, Refn le fait évoluer et soudain dans ces accès de violence, dans son parcours romantique il se révèle beaucoup plus sombre, avec une folie à fleur de peau qui fait surface.

Le seul reproche que je fais au film c'est un aspect inégal avec des scènes banales venant s'intercaler au milieu de moments incroyablement suspendus (globalement toutes les scènes mafieuses dans le resto, en fait les scènes où Gosling ne bouffe pas l'écran). D'où un léger relâchement par moment alors que le film t'aggripe dans sa poésie urbaine et romantique d'une manière délicieusement douce. Et puis le scénario un peu bordélique par moment.

Mais ça reste un grand film qui condense l'essence du cinéma hollywoodien post-moderne (des figures dessinées jusqu'à l'abstraction) avec quelque chose d'infiniment plus personnel et singulier. Un film qui fait le pont entre le cinéma urbain fétichiste des années 70/80 (de William Lustig à Friedkin) avec quelque chose d'incroyablement moderne (effectivement c'est un peu la vision ultime du cinéma numérique urbain initié par Michael Mann). Très très fort. Moi aussi très envie de le revoir et prochain achat blu-ray assuré.

Bref un bon gros 5/6 qui sera haut dans mon top de fin d'année.

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Dernière édition par Art Core le 07 Sep 2011, 10:07, édité 1 fois.

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MessagePosté: 07 Sep 2011, 10:07 
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Bon c'est full avant-premières partout en France ou quoi??

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Non hier soir à Paris c'est tout et comme c'est un forum de parisien on y est tous allé, d'ailleurs pas croisé Marlo...

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MessagePosté: 07 Sep 2011, 10:11 
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J'étais à une pure place de merde, 2e rang, bien en-dessous de l'écran, du coup je n'ai vu que des contre-plongées. Pour ça que j'ai envie de le revoir aussi.


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MessagePosté: 07 Sep 2011, 10:13 
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Mieux trop près que trop sur le côté je trouve !

Edit : je réponds à Art Core donc ca SPOILE a mort aussi

En effet, magnifique scène près de la rivière, au milieu des ordures, mais on sent quand même le bonheur des personnages.
Et le final avec les ombres tue, je suis d'accord, c'est super osé. Et on se dit "merde, il va pas finir comme ça quand même" avec ce plan des yeux et du soleil.

Et, effectivement, non, il ne finit pas comme ça, grande classe.

Mais... je sais pas, il y a quelque chose qui m'empêche d'être complètement enthousiaste, de m'enflammer... c'est encore trop formel, pas assez physique.


Sinon la musique du générique de début c'est du Kavinsky: http://www.youtube.com/watch?v=UeLWARSP ... r_embedded

Je suis en train de la re-re-écouter et elle tue.

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Dernière édition par elmomo le 07 Sep 2011, 10:23, édité 1 fois.

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Moi sur le côté 7 ou 8ème rang, pas terrible mais bon ça m'a pas dérangé plus que ça.
Sinon rien à voir mais j'adore les espèces de hipster qui en sortant du film comparent tout en n'importe quoi en faisant croire qu'ils sont cinéphiles, j'ai entendu un beau "je m'attendais pas à un film aussi proche de Cronenberg"... J'avais envie de lui loler dans la face.

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Art Core a écrit:
Moi sur le côté 7 ou 8ème rang, pas terrible mais bon ça m'a pas dérangé plus que ça.
Sinon rien à voir mais j'adore les espèces de hipster qui en sortant du film comparent tout en n'importe quoi en faisant croire qu'ils sont cinéphiles, j'ai entendu un beau "je m'attendais pas à un film aussi proche de Cronenberg"... J'avais envie de lui loler dans la face.


Les pires des tocards...


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MessagePosté: 07 Sep 2011, 10:24 
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Et les applaudissements de merde aux moments violents dans le film. C'est bon quoi, c'est pas Braindead !


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MessagePosté: 07 Sep 2011, 10:24 
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Marlo a écrit:
Et les applaudissements de merde aux moments violents dans le film. C'est bon quoi, c'est pas Braindead !


Oulala, mais vous avez eu un public bien pourri, dites moi.


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MessagePosté: 07 Sep 2011, 10:28 
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MessagePosté: 07 Sep 2011, 10:30 
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Surtout pendant le générique de fin et sa musique trop bien : http://www.youtube.com/watch?v=hyqAs52zoBc (Tick of the clock - chromatics).

Quelque chose me dit que cette BO va rapidement atterrir sur mon disque dur.

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MessagePosté: 07 Sep 2011, 12:23 
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Marlo a écrit:
Première chose, que j'ai envie de dire très vite, je n'avais encore jamais vu jouer Ryan Gosling et je dois dire que j'ai été ébloui par sa performance. En tant que mâle hétérosexuel, je ne ressens quasiment jamais rien de physique pour un acteur, mais ici je dois avouer qu'il s'est produit quelque chose d'assez indéfinissable chez moi, comme un mélange de fascination et de pure admiration. Je pense être encore très loin du coming-out mais je dois dire que j'ai été scotché par ses moindres faits, gestes et paroles. Il est d'un magnétisme phénoménal.


Yeah !! En 2008 j'écrivais ça : "Ryan Gosling superstar. Avec un peu d'exposition (peut-être le rôle de Jack Ryan à venir ?), ce mec va exploser. Je suis déjà supra fan, à cause de son charme singulier, de son jeu particulier. Il est assez joueur, se sert de tas de mimiques charmeuses, n'hésite pas à faire des gestes en trop, à coller une moue maligne en pleine réplique, sur les traces de Brad Pitt ou Colin Farrell. Et il est bourré de charme. Une assurance, une confiance en soi, une sensibilité, il dégage plein de choses. Et comme pour ses prédécesseurs, il y a un constant risque de surjeu. Bref. Incroyable que les cinéastes US ne se bousculent pas encore...". Bref je suis surchauffé à blanc.

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MessagePosté: 07 Sep 2011, 12:49 
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En 2008, Z a écrit:
Ryan Gosling superstar. Avec un peu d'exposition (peut-être le rôle de Jack Ryan à venir ?), ce mec va exploser. Je suis déjà supra fan, à cause de son charme singulier, de son jeu particulier. Il est assez joueur, se sert de tas de mimiques charmeuses, n'hésite pas à faire des gestes en trop, à coller une moue maligne en pleine réplique, sur les traces de Brad Pitt ou Colin Farrell. Et il est bourré de charme. Une assurance, une confiance en soi, une sensibilité, il dégage plein de choses. Et comme pour ses prédécesseurs, il y a un constant risque de surjeu. Bref. Incroyable que les cinéastes US ne se bousculent pas encore...

2008 quoi. Le mec visionnaire.

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