Forum de FilmDeCulte

Question pour ceux qui ont vu "U2 3D" à Cannes : est-ce que c'est du même niveau ?

Au niveau technique, c'est du même tonneau.

D'un coté, je trouve U2 3D plus impressionant car c'est de la prise de vue réelle et que le son était monstrueux pendant la projo, mais de l'autre Beowulf offre des plans évidemment plus amples et plus dynamiques, exploitant à fond les possibilités de la 3D.

P'tain, il joue pas à côté de chez moi. Un UGC d'une douzaine de salles, pourtant. Ca fait trois mois qu'ils ont des affiches immenses du film dans ce cinéma, et ils le projettent pas.

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Ah c'est bien la lose Noisy le Grand. Alors comme ça tu vois les films en VF toi?

c'est la lose noisy mais pas autant que rosny qd même

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Non.

Y a que Mickey.

La France. Ce pays de merde où on fait grêve et où on n'avance pas.

ah,quand même, je me sens un peu moins E.T. maintenant.

Non mais cherche pas, la plupart des gens trouvent les images en 2D ou en photo moyenne ou moche.

Le truc c'est que, et ça ça s'est senti dès le Comic-Con en juillet, ceux qui l'ont vu en salles et si possible en 3D en sont ressortis avec une toute autre impression.

En 3D, ça n'a tout simplement plus rien à voir.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

C'est une évidence, comme beaucoup de gens, pour moi le cinéma du futur a toujours été en 3D. C'est l'évidence même.

Et ça va venir beaucouuuuuuuuuuuuuup plus tôt que certains le pensent.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

tain l'aigri, quoi...

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- Ich not going to digital...
- IT SPEAAAAAKS!!... I am RIPPER, TEARER, SLASHER...

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Ceci dit, il y a même dans le film des écrits qui apparaissent à l'écran (genre "Denmark, 507 AD") et ils passent très bien.

Donc voilà, on peut très facilement lire un truc écrit sur l'écran.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

La plupart sont en vo (mais je ne suis de toute façon pas un fanatique de la vo) et la programmation est loin d'être mauvaise pour ce type de cinéma.

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La critique la plus mal écrite du siècle...

Libération


Curieusement, c’est du côté du scénario, et non des images, qu’arrive la bonne surprise. Car le script de Roger Avary et Neil Gaiman, d’après le texte anonyme du VIe siècle dont est tirée l’histoire, est plus subtil que ne le laisse imaginer la campagne de promo à la testostérone. Il raconte le destin d’un robuste guerrier scandinave qui n’a peur de rien et surtout pas des monstres qu’il étripe comme qui rigole. Sauf que sa légende, calibrée pour traverser les siècles, repose sur un vilain mensonge.

Pas d’inquiétude, la partie «drame psychologique» est vite reléguée au second plan, derrière un déchaînement d’effets numériques chers à Robert Zemeckis. Depuis son Pôle Express, en 2004, le dada du réalisateur s’appelle la performance capture, technique qui permet de transformer, via tripatouillages informatiques compliqués, les comédiens en créatures de jeux vidéo. Le résultat est finalement décevant lorsque les avatars des comédiens ne sont que de plates copies aux yeux de poisson mort, et un poil plus intéressant lorsque le personnage principal n’a emprunté que bien peu de choses à l’acteur qui l’incarne (Ray Winstone). Le système ne donne sa mesure que pour la métamorphose d’un comédien bien fait de sa personne (Crispin Glover) en créature chimérique, mi-troll, mi-Golum écorché ou quand il s’agit de doter Angelina Jolie d’une queue, décision pour le moins discutable.

A l’inverse, Beowulf fait évidemment son miel d’un torrent d’effets très spéciaux conçus pour la technologie du relief qui se lance aux Etats-Unis (Libération du 17 octobre). En France, il faut se contenter de la version 2D et, hormis une très jolie baston avec une bestiole dorée, l’affaire tourne un peu court.

Zemeckis ne s’affranchit jamais d’une mise en scène académique dont les seules audaces sont techniques. On peut comprendre sa jubilation à construire des plans séquences où chaque élément s’emboîte avec la précision d’un ordinateur, des travellings de cinquante kilomètres ou des plongées vertigineuses sur le dos d’un dragon sans un tremblement de caméra. Mais à la longue, l’enchaînement d’images parfaites fatigue sans émouvoir, provoquant le même effet dérisoire qu’une cascade dans un cartoon.

qui signe?

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Bruno Icher