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MessagePosté: 14 Fév 2013, 17:02 
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MessagePosté: 14 Fév 2013, 23:12 
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Robot in Disguise
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Inscription: 13 Juil 2005, 09:00
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Le Cow-boy a écrit:
Film Freak a écrit:
ça serait un film de Tartempion

Arrête, moi je vais même pas assurer mon fils chez lui !

lol, pas mal.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste
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MessagePosté: 17 Fév 2013, 21:51 
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Inscription: 24 Nov 2007, 21:02
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Localisation: In the Oniric Quest of the Unknown Kadath
Pas grand chose à dire sur le film. J'avais lu le scénario que j'avais trouvé super moyen et malheureusement Zemeckis ne parvient à le porter au delà de sa simple portée de récit initiatique de rédemption. Pourtant le début est vraiment très engageant et pas uniquement pour l'incroyable scène du crash. Mais il faut dire que dès que Denzel Washington sort de l'hôpital le film subit un violent coup d'arrêt et le rythme en prend un coup rédhibitoire.
Après je reste ému par le parcours du personnage, je le trouve assez juste mais c'est dommage d'avoir rajouté à la fin cette scène superflue d'explication lourdingue et moraliste qui n'avait franchement pas lieu d'être. Dommage aussi d'exclure aussi sèchement le beau personnage de Kelly Reilly, il y a un vrai echec du scénario je trouve à ce niveau là (ou il fallait enlever totalment son personnage - qui n'apporte pas grand chose - ou il fallait l'intégrer de manière beaucoup plus profonde).
C'est donc clairement un film mineur de la part de Zemeckis et j'espère qu'il reviendra à quelque chose de plus ambitieux pour son prochain projet parce que quand on sait de quoi il est capable c'est clairement frustrant.

3/6

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CroqAnimement votre


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MessagePosté: 27 Fév 2013, 09:24 
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Inscription: 07 Oct 2005, 10:23
Messages: 8088
Je fais partie de ceux qui ont beaucoup aimé et hormis l'épilogue superflu j'étais à fond tout du long. Je marche assez facilement aux histoires de prises de conscience et de dilemme moral, ici avec une bonne dose d'addiction et de solitude arrogante très humainement campée par Washington, et Zemeckis a quand même des qualités de conteur exceptionnel. J'ai du mal à mettre tout ce qui suit l'accident sur le même plan que du Ron Howard quand même : ce que je préfère dans le film est d'ailleurs sans doute l'heure centrale, après le réveil à l’hôpital et la superbe scène de réveil de Denzel. Le personnage évolue sans trop rendre compte de ses réactions, s'isole, entreprend sa relation avec le perso de Kelly reilly (dont en fait on aurait pu se passer l'intro en montage parrallèle, l'introduite à l'hosto était suffisant). J'aime les moments parfois étranges et malaisants que se permet le film comme ce dialogue pause-clop dans les escalier avec le cancéreux, le coup de la suite d’hôtel adjacente, ou l'animation bien flippante pendant le procès avec les enregistrements de la boite noire.

Le décorum Jésus Marie Joseph ça passe ou ça casse, mais je trouve toujours que Zemeckis l'utilise de manière très franche (même pour un film US), presque provocatrice. Le crash sur l'église Baptiste y va franco et donne des images qui impriment bien la rétine. La scène avec le co-pilote et sa femme, ou même le dialogue avec le cancéreux, c'est clair qu'on nous positionne surtout devant un abîme, c'est too much, mais presque autant que les ride de coke que se prend à l'autre bout du tunnel le personnage. C'est un peu comme l’extrémiste religieux de Contact, ça met parfois mal à l'aise, mais au centre il y a surtout cette aventure personnelle du personnage, sa confrontation à un abîme qui lui revient à la figure. Dans tous les cas le film ne nous conditionne pas vraiment sur un discours, même si on préfèrera toujours le final d'un Cast Away à celui-ci.


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MessagePosté: 09 Mar 2013, 14:49 
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Inscription: 18 Aoû 2005, 23:40
Messages: 19459
Localisation: Rebirth Island
Bon bah tout est génial sauf le scénario plutôt à chier. 4/6 gentil, par amour pour tout l'equipe qui a fait le film.

Et une coupe bizarre vers la fin on dirait.
Une scène ou Wahsington supplie son pote de l'héberger. Scène suivante : "merci mon pote de m'avoir hébergé !". Impression qu'il manque une séquence bien reloue du film.


Ça fait plaisir de revoir Zemeckis à la réa. Il assure, vu le sujet. Le crash est ouf malade.
Le silence absolu pendant le planage final, juste avant que ça pète, pfiuuuuu.


Toute dernière scène pourrie. C'est gras putain.


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MessagePosté: 13 Jan 2015, 11:32 
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Inscription: 26 Aoû 2014, 10:45
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Localisation: Une ville de merde
Très bon film, un des meilleurs de Zemeckis. Certes la fin est naze et prechi-precha, mais bon, c'est pas la première fois chez lui ; et puis on peut toujours considérer que le revirement final a été imposé par les producteurs et que le propos du réal s'arrêtait avant - et là c'est puissant :mrgreen:

Dommage aussi que l'histoire avec Kelly Reilly soit un peu bancale et laisse un goût d'inachevé.

Mais sinon, à part ça, c'est quasiment sans défaut et superbement construit et interprété.

4/6


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MessagePosté: 04 Déc 2018, 00:05 
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Inscription: 25 Nov 2005, 00:46
Messages: 86739
Localisation: Fortress of Précarité
Là aussi, j'avais oublié ce que j'avais écrit et j'aurais pu réécrire la même chose.

Film Freak a écrit:
Il y a quelque chose d'admirable dans la démarche de Zemeckis à réaliser un film à 31 millions de dollars qui n'a rien de high concept, qui ose les 2h20 et le Rated R, en prenant un des acteurs avec le plus gros quota sympathie pour lui faire jouer un déchet. A ce titre, le cinéaste reste un excellent narrateur, prenant son temps pour mieux s'intéresser à l'humain, faisant passer le film comme une lettre à la poste, mais les craintes que j'avais depuis l'annonce du projet se sont toutes confirmées.

Tout d'abord, je trouvais étonnant le retour du metteur en scène au film live avec une histoire aussi peu intrigante, mais j'ai récemment appris que Zemeckis lui-même avait souffert d'addiction et était sobre depuis plusieurs années. Ceci explique donc cela. Flight n'est certainement pas le film le plus intéressant de son auteur mais peut-être un de ses plus personnels étant donné qu'il adresse directement le sujet. Mon souci, c'est qu'il ne l'adresse pas d'une manière très originale.

Whip Whitaker, le protagoniste incarné - à merveille, comme d'hab - par Denzel Washington est assez typiquement zemeckisien : un mec coincé dans le temps, isolé du monde. Là où les héros des films de Zemeckis étaient jadis littéralement coincé dans le temps (Marty McFly ou Scrooge qui voyagent dans le temps, les femmes de La Mort vous va si bien ou Beowulf qui sont immortels, Forrest Gump qui semble ne jamais vieillir) ou isolé du monde (Marty perdu en 1955, Chuck Noland perdu sur une île déserte dans Cast Away), ici la notion prend une nature plus métaphorique, via l'alcoolisme du personnage, tout comme le site du crash a quelque chose de théorique dans l'image de cette épave échouée aux yeux de tous.

Et c'est le même parcours rédemptoire que certains héros zemeckisiens qui le guidera vers le salut. Je ne sais pas depuis combien de temps Zemeckis est sobre mais je suis prêt à parier que ça coïncide globalement avec La Mort vous va si bien, le début des années 90 en gros. Jusqu'alors, les films de l'auteur ne prenaient pas autant l'aspect de "contes moraux" mais j'ai l'impression que depuis, cette moralité prend une place assez importante dans sa filmo, passant parfois par un discours sur Dieu assez lourdingue. Dans La Mort vous va si bien, la punition réservée à celles qui défient Dieu reste superficielle mais ça va s'accentuer de film en film (Jenny la pécheresse qui meurt dans Forrest Gump, la conclusion pro-foi de Contact et The Polar Express, la christianisation de Beowulf, etc.). Et dans Flight, à peu près tous les personnages évoquent Dieu en parlant à Whip (une hôtesse de l'air qui lui dit de venir dans sa paroisse, un patient cancéreux à l'hôpital, l'avocat qui invoque Dieu avec cynisme, un survivant qui l'invite à prier, un Alcoolique Anonyme, etc.) dont l'avion s'est écrasé devant une église (dont elle a brisé le clocher).
J'avoue avoir trouvé ça plutôt casse-couilles. Ca ne gênera sûrement pas tout le monde (y a que moi qui suis soulé par la fin de Contact et de Signes visiblement) mais bon, disons que ça participe aussi au côté un peu conventionnel du récit.

Alors là pour le coup, il n'y a plus aucune allégorie, contrairement à Contact ou The Polar Express. C'est cash. Limite le mec dénigre Dieu et les croyants tout le long et à la fin c'est "God, help me" avant l'acte de contrition et surtout "c'est grâce à Dieu" dans le discours final en prison, sans oublier les cartes postales de cantiques sur le mur de sa cellule. Brrrr.

Citation:
Parce que c'est ça le vrai problème. Je me demande d'ailleurs si Zemeckis, en bon pénitent, n'a pas aussi opté pour une relative modestie formelle pour ça.
Si c'est très bien raconté tout le long, c'est aussi très classique, tant dans le fond que dans la forme. On pourra discourir des heures sur l'incroyable séquence de l'avion, totalement différente de celle, déjà terrifiante, de Cast Away. La manière dont la caméra reste quasi-exclusivement à l'intérieur, principalement dans le cockpit, faisant monter la pression, sans musique, épousant une noirceur inattendue le temps d'une réplique (la boîte noire). Ca arrive au bout de 20 minutes de film, tu sais qu'ils vont s'en sortir, et pourtant tu agrippes ton siège sur lequel tu es cloué. La maîtrise de Zemeckis sur cette séquence n'a d'égal que celle de son protagoniste, gérant le chaos avec maestria. Ca restera une des scènes les plus mémorables de l'année...

...dommage que le film ne le sera aucunement.
Washington est brillant, Bruce Greenwood toujours aussi bon, John Goodman campe un perso secondaire haut en couleurs à la perfection, James Badge Dale continue les apparitions fugaces marquantes, j'aime bien la partie "enquête/juridique"....mais l'ensemble est globalement sans surprise.

Voilà, j'étais étonné de trouver ça éminemment (re)regardable, surtout au vu de la durée, mais c'est un film sans deuxième niveau de lecture.
En Zemeckis avec la rédemption d'un menteur, je préfère Beowulf.

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