Forum de FilmDeCulte

L'homme qui a tué Ben Laden raconte les coulisses de l'opération:

http://www.lemonde.fr/asie-pacifique/ar ... _3216.html

Par contre, un truc me marque à la fois en se reposant sur le témoignage du mec et le film, c'est qu'à l'époque Obama avait dit qu'il avait demandé à ce que les mecs essaient de ramener Ben Laden vivant et qu'il s'était fait tuer dans la fusillade, or dans les deux sources, y'a pas vraiment eu de fusillade ou quoi que ce soit et Ben Laden aurait pu être capturé vivant. Donc soit Obama a juste dit ça pour pas faire le trop méchant, soit il n'a aucune influence sur la CIA et les militaires qui semblent nettement y être allés pour flinguer du barbu.

Dans le méga article Vanity Fair là dessus ça disait en gros que s'il se rendait il fallait le capturer, mais que sinon c'était shoot to kill dès qu'ils arrivent dans la baraque.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Une manière polie de dire qu'ils y allaient uniquement pour le flinguer quoi. *bon écoute coco, s'il met plus d'une demi seconde pour se rendre, tu lui plombe le cul*

En même temps une opération comme ça qui peut dégénérer à n'importe moment dans un endroit aussi exigu, je pense que les mecs prennent zéro risque. Quoi que dise le président, c'est pas lui qui est sur terrain avec les soldats qui sont entrainés pour shooter au moindre danger.

Non mais ils avouent à demi-mot que l'objectif était clairement de le tuer, oui. Sauf cas exceptionnel.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Bon de toute façon, c'est un sujet qui dépasse largement le cadre du film, Les militaires veulent certes pas prendre de risque, mais ils restent le bras armé d'une puissance politique qui est sensée être une démocratie, et abattre sans procès un homme, aussi détestable son crime puisse-t-être, me semble être franchement douteux.

Un peu du côté de Qui-gon et je pense que le film sera interessant à regarder dans quelques années. Y'a paradoxalement quelque chose d'un peu lisse, atone et transparent dans cet étalage et on est loin de l'imbroglio complotiste auquel on pouvait s'attendre. Mais Bigelow et le scénariste captent quand même un truc assez particulier à cette guerre 2.0, en open space et réunion, et au sentiment qui a tourné autour de ça, ce côté absurde, presque dé-idéologisé, déshumanisé et complétement déprimant au final. Pas mal de choses se brouillent (frontières, visée politique, visage de l'ennemi). Bigelow joue un peu sur le fil du rasoir, en nous laissant faire le travail sur quoi penser...Démarche semblable à Friedkin dans un côté moins provoc.
Intéressant en tout cas et le film a son importance historique, j'imagine.

Réserve sur le cast. Le film aurait peut être gagné à choisir des gueules moins connus, plus "lambda".

Un pote au tel avec qui je parle du film qui me dit Zero Dark Thirteen et qui le répète plusieurs fois, j'ai pas osé le corriger...

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CroqAnimement votre

Pourquoi?

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Je sais pas, il était hyper enthousiaste sur le film je voulais pas casser son délire.

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CroqAnimement votre

C'était pas le remake X?

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

C'est à voir :

http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=pBxOWOjeDTE

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I think we're gonna need a helmet.

La réf au Décepticon et le mec qui demande à son pote de le sucer devant le cadavre, c'est typiquement la magie du réel que t'oserait pas mettre dans un film...

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Ah il est où le film-journalisme là?! Elle est où la véracité?!

Bigelow mes couilles

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