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MessagePosté: 22 Fév 2013, 11:01 
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L'impertinent pertinent
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Qui-Gon Jinn a écrit:
La réf au Décepticon et le mec qui demande à son pote de le sucer devant le cadavre, c'est typiquement la magie du réel que t'oserait pas mettre dans un film...


Je pense avoir aimé le film de Bigelow autant que toi... mais putain y a plein de trucs dans ce récit que j'aurais aimé incorporer, comme cette référence justement... Bref.

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MessagePosté: 22 Fév 2013, 17:15 
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Antichrist
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They have different functions, don’t they? You can crystallise things in fiction. It’s more complex because the relationships contain the social, the political the personal -- everything becomes crystallised in the relationships between people, it’s a very complex web, whereas in documentary it’s just people telling. And that can be complex too, but the filmmaking is easy, because the complexity is in the interviewee. There’s value in both.

But are you at all worried at being accused of bias by presenting such a definite point of view, especially in documentary format?
Don’t you think “Zero Dark Thirty” is biased or all these other pro-CIA films where the white American is the hero? Of course they are, they’re massively biased, but the bias is more subtle. But the critics are so stupid they don’t see it and that stuns me. I mean, why would anybody want to make a film about the hunting down and killing of somebody? The purpose is to keep the devil alive, to keep the devil of Bin Laden alive -- this one’s still got some mileage. And the hint that torture is valuable…


Ken Loach. MERCI


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MessagePosté: 22 Fév 2013, 17:28 
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En même temps, quand il dit que la réal en doc c'est facile parce que la complexité est uniquement chez la personne interviewée, c'est profondément con.

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MessagePosté: 22 Fév 2013, 17:55 
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Karloff a écrit:
Ken Loach

T'aurais pas pu choisir pire, je crois.


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MessagePosté: 22 Fév 2013, 20:24 
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Karloff a écrit:
I mean, why would anybody want to make a film about the hunting down and killing of somebody? The purpose is to keep the devil alive, to keep the devil of Bin Laden alive -- this one’s still got some mileage. And the hint that torture is valuable…


C'est son interprétation du film, et elle est biaisé. Ou sont les exemples concrets qui lui permettent de dire ça?

Et l'autre argument qu'il nous lance à l'effet que le film est biaisé car il se concentre sur les américains, c'est du n'importe quoi. Ça veut dire quoi ça? Que Downfall est un film profondément nazi parce qu'il se concentre sur les derniers jours d'Hitler?

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MessagePosté: 23 Fév 2013, 00:37 
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MessagePosté: 23 Fév 2013, 23:20 
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Karloff a écrit:
They have different functions, don’t they? You can crystallise things in fiction. It’s more complex because the relationships contain the social, the political the personal -- everything becomes crystallised in the relationships between people, it’s a very complex web, whereas in documentary it’s just people telling. And that can be complex too, but the filmmaking is easy, because the complexity is in the interviewee. There’s value in both.

But are you at all worried at being accused of bias by presenting such a definite point of view, especially in documentary format?
Don’t you think “Zero Dark Thirty” is biased or all these other pro-CIA films where the white American is the hero? Of course they are, they’re massively biased, but the bias is more subtle. But the critics are so stupid they don’t see it and that stuns me. I mean, why would anybody want to make a film about the hunting down and killing of somebody? The purpose is to keep the devil alive, to keep the devil of Bin Laden alive -- this one’s still got some mileage. And the hint that torture is valuable…


Ken Loach. MERCI


Ouais, enfin venant d'un mec qui n'a pas réalisé un film subtil en trente ans, c'est bon.

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MessagePosté: 04 Mar 2013, 13:22 
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tape dans ses mains sur La Compagnie créole
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Je rejoins Freak et DPSR. Film étrange, qui demande à être digéré... Il y a un côté "ce n'est que ça en fait", et humainement on s'attache très peu (à l'histoire, aux persos) mais c'est vraiment bien réalisé et écrit, Chastain (et tout le monde) est impeccable, visuellement c'est du bon boulot et la musique de Desplat est particulièrement réussie, je trouve. Et puis j'ai beaucoup aimé le fait de refuser le "tambour battant"... Mais voilà, le film a quand même ses limites, il ne va pas très loin. Non pas que le côté "reconstitution des faits" n'est pas intéressant, loin de là, mais comme Freak je préfère quand on va un peu plus loin dans son rapport à l'Histoire (tel Spielberg dans Munich ou Lincoln).

4/6

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MessagePosté: 03 Juin 2013, 14:39 
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Mark Boal ne fait pas du bien à Kathryn Bigelow (enfin si, pour sa réputation auprès de l'académie), et ça se confirme avec ce film qui s'enfonce dans son illusion de neutralité et de distance, ne donne plus qu'une vague idée des tripes du cinéma de la réalisatrice naguère, capable d'allier Peckinpah et embiances lancinantes... Effectivement on pense à un montage salle d'une mini série HBO la plupart du temps. L'erreur c'est un peu un scénario qui se voudrait à la fois une sorte d’œuvre à la fonction post-traumatique évidente ( l'hélico qui ne se crash pas et qui se nomme "Black Hawk", je ne savais pas :) ), et un récit qui se cherche plus de recul, en passant par une fascination vite calculée pour les flux d'information, quelques poses poétiques (souvent avec l'étranger qu'on ne sait pas trop traiter, comme les gosses de la villa Ben Laden, puis ces vols d'hélicos planants), et pour la réal en reprenant sa figure récurrente du personnage addict et obsessif... Concernant la torture je trouve ça assez light en fait, pas que je demande des atrocités et une ambiance bien oppressante, mais c'est juste terne et d'une froideur plus lâche qu'autre chose.
Là plupart du temps, rien ne marche vraiment, c'est assez artificiel, notamment dans l'utilisation du personnage à la fois strict et très féminisé de Chastain, son rapport à sa collègue féminine et ses supérieurs, le mystère autour de son engagement patriotique et l'évolution progressive de sa quête (malmenée par la construction en chroniques, contrairement à Démineur, ici l'héroïne semble aller crescendo et ne pas tourner en rond, ce qui est étrangement servi par l'écriture). Par contre la fin est vraiment belle, plus que l'absurdité dérisoire de la fin de quête, c'est surtout un beau moment où éclate pleinement cette intimité et solitude complètement broyée chez cette femme en mission publique... Le subjectif qui surgit dans cette apparence d'objectivisme. Cette conclusion c'est un des beaux moments de l'année pour moi, et ça suffit finalement à faire du film un peu quelque chose.


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MessagePosté: 11 Aoû 2013, 19:59 
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Film auquel seul les américains se sont intéressés au niveau de l'accueil public, le ratio avec les recettes internationales est impressionnant (et la France a été l'un des pays où il a été le plus vu) :

Domestic: $95,720,716 88.0%
+ Foreign: $13,000,000 12.0%

http://www.boxofficemojo.com/movies/?id=binladen.htm


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MessagePosté: 29 Sep 2025, 00:08 
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C'était le film que j'étais le plus curieux de rédécouvrir dans ma rétrospective Bigelow et ce contexte a prêté à cette deuxième vision, 12 ans après la première, une toute autre dimension qui m'a permis de l'apprécier davantage.

Film Freak a écrit:
Tout comme DPSR, je me demande quelle aurait été l'histoire racontée par Bigelow et Boal dans leur projet initial (ou alors savaient-ils déjà que la capture/mort de Ben Laden était imminente?), parce qu'il m'apparaît que ça aurait inévitablement été l'histoire d'un échec, d'une quête sans fin, et peut-être alors l'obsession qui anime Maya aurait-elle été davantage au cœur du film.

La première fois, la nature pas trop factuelle à mon goût du récit m'avait laissé un peu sur ma faim, mais cette fois-ci, en connaissant mieux les obsessions de l'autrice, j'ai mieux saisi celle du personnage.

Citation:
En l'état, c'est une fois de plus ce qui manque à l’œuvre je trouve. A l'instar d'Argo, la reconstitution des faits est experte mais le quota humain reste en deçà. En lieu et place des scènes d'Affleck avec son fils, on a ici quelques trop peu nombreuses scènes de Maya visiblement hanté par sa poursuite d'un fantôme. Mais ce traitement reste trop superficiel à mes yeux pour raconter quelque chose au-delà de l'approche journalistique de l'histoire.

C'est globalement un film qui commence et qui se termine avec un regard, celui de Maya, d'abord sur un corps soumis à la torture, à laquelle elle assiste pour la première fois, se retrouvant sur le terrain, détournant les yeux, et finalement sur ce corps mort, qu'elle a besoin de voir pour vérifier, officiellement pour confirmer la succès de la mission à ses supérieurs, et personnellement pour rendre concret ce fantôme qui lui a échappé pendant 10 ans et par là même donner un sens à sa vie.

Citation:
Je sais pas ce qui fait que ça marche à merveille dans Les Hommes du Président alors que ça me laisse froid dans Argo ou dans Zero Dark Thirty, peut-être est-ce l'urgence de l'enquête des journalistes sur l'affaire de Watergate, va savoir. Il est vrai que je trouve tout le dernier tiers du Bigelow beaucoup plus engageant, à partir du moment où ils repèrent la forteresse d'Abottabad jusqu'au dernier plan qui semble insuffler un peu de sens au film (ou du moins, qui propose un canevas sur lequel chacun pourra projeter sa perception de l'épilogue) en passant par cet assaut vraiment réussi, tant dans la forme (la tension, pas de zique) que dans le fond (c'est honnête, on voit les soldats tirer sans hésiter sur des femmes ou des hommes non-armés).
Film Freak a écrit:
Qui-Gon Jinn a écrit:
A l'inverse (car le film fonctionne dans les deux sens), je me surprend à kiffer l'assaut final, la mort de Ben Laden, alors que Bigelow le filme de manière super neutre, presque atone... Du coup en tant que spectateur je suis obligé de me poser la question: "Pourquoi suis-je en train de kiffer ça ?".

Parce que pour la première fois dans le film, c'est du cinéma.

Dès la première scène, elle dit qu'elle ne veut pas se contenter de regarder l'écran. On n'est pas encore dans le désir de voir, simplement dans la volonté de se montrer forte, de justifier sa présence, vu que la réalité des interrogatoires lui est encore dure à regarder en face, mais très vite, son travail consistera à mater, d'abord d'autres interrogatoires puis des vidéos de surveillance, des attaques de drones, jusqu'à cet assaut final qu'elle ne verra pas alors qu'il nous est montré, in extenso, en temps réel, nous plaçant dans une position voyeuriste en nous offrant le contre-champ de la célèbre photo prise dans la situation room d'Obama.

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C'est peut-être le fait de voir le film directement après Strange Days - merci d'ailleurs à la Cinémathèque suisse pour l'incroyable copie 35mm projetée ce soir en Langlois et qui ne me fait qu'aimer davantage ce film que j'adorais déjà - aka le grand film de Bigelow sur le voyeurisme et le cinéma mais aussi sur l'obsession. Maya ne s'inscrit pas vraiment dans la lignée des héros bigelowiens qui se laissent séduire par la violence, elle s'inscrit plutôt dans la lignée de l'autre héroïne de Bigelow, déjà une membre des forces de l'ordre. Seulement ici la caractérisation du protagoniste se fait plus subtile : pas l'ombre d'une backstory, rien d'aussi évident que dans Démineurs alors que c'est finalement la même obstination, sous un angle plus critique. Le film ne tombe jamais dans le jugement mais montre bien la déshumanisation au contact de la violence qui stigmatise l’enquête.

Film Freak a écrit:
Baptiste a écrit:
Citation:
Je crois que le film pose un regard sur l'Amérique à travers le personnage de Chastain (obsédée par la réussite, puis par le désir de vengeance). Et il me semble que ce regard apporte un constat pas si glorieux au final. Bon, c'est mon interprétation.


Je trouve que cette interprétation est tirée par les cheveux.
Le visage de Chastain à la fin, il n'est pas tordu, il est juste vidé par la fatigue, soulagé après une mission de plusieurs années. Elle n'a pas (SPOILER HOMELAND) ce regard exorbité de Carrie dans Homeland qui vient résumer toute la névrose accumulée et maintenant relâchée, plongeant le personnage dans une certaine angoisse et mélancolie, comme si une crise existentielle guettait le héros maintenant que son ennemi juré est mort.

+1

Si l'expression de Maya à la fin peut tenir du test de Rorschach, la réplique hors champ du pilote ("On va où?") et le motif du cordage derrière elle qui renvoie directement aux bandes rouges du drapeau américain, faisant d'elle et de son obsession potentiellement futile une allégorie de l'Amérique, sont tout de même des éléments de réponses non-négligeables.

Citation:
Puisque chacun devra y aller de ce qu'il pense de la polémique concernant la torture, je dirai perso que je vois un film qui choisit de montrer les choses telles qu'elles le sont. La CIA torture un gars, les infos sont à moitié foireuses et à moitié fructueuses. Point. La vérité est que la torture peut porter ses fruits et le film te montre cette vérité. Si ça cautionne pour autant, soit. Parler de propagande après, faut pas déconner...

Mon avis n'a pas bougé d'un iota sur la question.

Citation:
Avant ça, ça fonctionne peut-être un peu trop par bouts (déjà le souci de The Hurt Locker). Les années passent vite, les apparitions de gueules connues s'enchaînent. Bigelow me paraît moins à l'aise (c'est d'ailleurs pas son film le plus intéressant formellement, déjà qu'elle a un style impersonnel).

Je maintiens ma remarque sur la temporalité mais j'atténuerais celle sur l'esthétique, le film étant moins artificiellement "réaliste" que son précédent.

Citation:
Je sais pas trop quoi en dire de plus en fait. Ca tombe pas dans le Wikipédia filmé mais je continue de préférer des films comme Munich et Zodiac, beaucoup plus riches, qui parviennent à réussir sur tous les tableaux, dramaturgie et point de vue, l'humain mais aussi le thriller mais aussi le propos... Zero Dark Thirty a le mérite d'exister et de montrer une certaine réalité avec honnêteté mais c'est un film qui ne m'apprend rien et ne me fait pas ressentir grand chose.

Mes préférences ne bougent pas mais je serai beaucoup moins dur sur Zero Dark Thirty. En fait, ce n'est pas tant un All the President's Men version Al-Qaïda que The French Connection sur la traque de Ben Laden. Un compte-rendu de la minutie du travail laborieux abattu pour arriver à un résultat insatisfaisant. Il y a un mot génial qui revient à plusieurs reprises dans le film, notamment en titre de chapitre, et qui m'avait marqué à vie dès la première fois : tradecraft, traduit tour à tour par "techniques de renseignement/de pro" mais qui se traduirait littéralement par "l'artisanat du métier". J'ai toujours adoré comment le mot sonnait et ce qu'il évoquait d'un jargon spécifique sur ce qu'est ce "métier", sur cette occupation, et l'expression cristallise à la perfection ce qu'est le film.

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