Forum de FilmDeCulte

Dvd putain.

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Netflix les gars, Netflix.

Le film est sorti en Blu aussi.

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

Ouais genre en Allemagne quoi.

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Netflix les gars, Netflix.

Grave, je vais finir par le télécharger ça ira plus vite.

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CroqAnimement votre

Plus aucun souvenir du film, hormis le fait que j'avais adoré. Je vais donc me le mater à nouveau.

Le plus Debi Mazar des films sans Debi Mazar.

Je ne l'avais vu qu'une fois en 1998 sur Canal Plus, autant dire que le mater hier au Max Linder fut une redécouverte.

Le titre finalement est assez approprié tant c'est avant tout un film d'ambiance. L'élément déclencheur arrive littéralement au bout d'une heure, les trois premières bobines n'étant que de l'exposition et du world building. D'ailleurs sympa de voir un bon gros film qui serait aujourd'hui sans doute une série (nulle).

Et le film vaut en grande partie pour cette ambiance pré-apocalyptique qu'il réussit à tenir tout du long et avec générosité. Trop bien ces scènes avec des figurants déjantés à perte de vue, aujourd'hui tout ceci serait CGI et moisi. Bon, après le regard de Bigelow est quand même assez complaisant, on sent une certaine délectation à filmer cette Babylone déchue, et les signes de déliquescence sont quand même très esthétiques, avec un petit côté "Moi j'écoute Garbage et je suis trop cool".
Quoi qu'il en soit c'est assez marrant de voir des gens de 1994 pronostiquer le chaos d'une fin du monde dans cinq ans alors qu'on était à l'époque en plein boom économique post-"fin de l'Histoire" et que "tout allait bien".

Là où le film par contre frappe vraiment fort, c'est dans son JOHNNY MNEMONIC meets De Palma. Les scènes de POV, en plus de préfigurer la VR et l'addiction aux écrans, offrent une deuxième couche jouissive au film (le méchant qui force les filles s'auto-mater...). Et lorsque les mains du tueur semblent chercher un cadre, tu sens toute la rédaction de Positif qui jutent dans leur pantalon.

Concernant Ralph Fiennes, je n'arrivais pas à savoir s'il était parfait ou nul pour le rôle. Il a une légère dangerosité perverse, mais il n'est pas tough. Il est bon pour le côté loser attachant, mais on ne l'imagine jamais en ex-flic du LAPD. Par contre c'est mignon son amour pour Angela Bassett et c'est sympa ces purs moments cameroniens comme lorsque la femme forte sauve le mec d'un véhicule submergé. Angela Bassett d'ailleurs méga-sex, comme toutes les filles du film. Si c'est ça le female gaze, où est-ce qu'on signe ?

Au final ça reste quand même imparfait. Sans doute un poil long, avec une fin qui s'étale (honteux moment poncifié depuis où le héros raconte tout son [incompréhensible] plan). Mais c'est généreux et ça va jusqu'au bout. Sans doute un grand film malade.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Que la peste soit de ta maison pour avoir eu la chance de le voir au Max et qualifier ce film de malade ! Sinon ce que tu décris pour le côté kitsch s’appelle aussi cyberpunk, et ce qui est moins drôle dans son appréhension de l’avenir, c’est que le film est post-Rodney King et pré-George Floyd. Angela Bassett est une vraie woman king, et Juliette Lewis met le feu comme jamais. Spéciale dédicace à l’autre Jim évidemment, j’ai nommé l’opérateur steadicam James Muro. Bref ici on est un bon vendu, vous l’aurez compris.

Le plus gros morceau de SF de Strange Days, c'est qu'un personnage aussi carré, pudique et efficace que celui joué par Bassett trouve quoi que ce soit à la loque huileuse et immature que joue Fiennes, obsédé par une meuf toxique dégueulasse. Ca et la perruque de Tom Sizemore. C'est un peu tout ça aussi le female gaze.

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Looks like meat's back on the menu, boys!

Oui, c'est plutôt ça qui m'a choqué. Malgré le flashback heureux (et forcé) à Venice Beach, on a du mal à comprendre ce que Lenny Nero (!) trouve à ce déchet de Juliette Lewis...

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Burn Nero burn

Cameron est le roi des blases.
Kyle Reese.
Ricco Frost.
Miles Dyson.
Harry Tasker. Juno Skinner.
Lenny Nero. Philo Gant.
Brock Lovett.
Miles Quaritch.

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Heu pas vraiment, le chômage était assez élevé aux USA, il y avait en France les grèves de 1995, et avant cela le CIP de Balladur (sur lequel tu as écrit). La guerre en Yougoslavie, l'islamisme puis la décennie noire en Algérie avec déjà des attentats en France, la SIDA sans trithérapie.
Des graves crises économiques et monétaire en Angleterre et en Italie aussi en 1992 et 1993
liée à des spéculations contre des devises (que l'Ieor a un peu neutralisé) .https://public.iutenligne.net/economie/ ... crise.html

Et aussi un début de guerre civile en Russie en 1993, après un putsch en 1991 qui a chassé Gorbatchev avec le complexe de la maison blanche quand-même bombardé par l'armée. Puis l'année d'après.la guerre en Tchétchénie qui commence

Ytzakh Rabin assassiné quand Netanyahou est déjà là. Et le genocide au Rwanda.

Les Stone Roses qui merdent leur second album et se font pomper par Oasis. Siouxsie qui fait un duo avec Morrissey. Les Inconnus et Pivot qui s'arrêtent, Christian Clavier et Laurent Gerra qui commencent à être partout.


Pas une époque insouciante et déjà les éléments du merdier actuel bien en place.

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He pays penance to the air above him

N.O. - The Him

Ça veut dire quoi?
(J’adore cette actrice )

Tu t’attends à la voir arriver à chaque plan.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste