Forum de FilmDeCulte

Liam:
Je comprend pas l'absence TOTALE de réserves quoi.


Remarquez le TOTALE.

Lol.
Bref.
Si encore vous développiez davantage vos avis (en même temps, vous êtes à Deauville donc je comprends).

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Pas du tout.

Moi-même j'aime bien le film. Mais sans plus.

Je suis simplement étonné de voir un tel concert de louanges pour un film certes efficace mais qui par bien des aspects est redondant avec les deux premiers et va parfois, je trouve, un peu trop loin.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

comme je mets pas 6/6 j'ai donc des réserves. L'aspect répétitif des intrigues, certaines discussions filmés caméra à l'épaule sans que ce soit super utile, le côté cheap des flash-back

MAIS PUTAIN TANGER QUOI! la scéne de New York, la tension permanente, le fait que le film semble durer 20 minutes tellement c'est incroyablement rythmé.

Je suis globalement d'accord avec Z. Je trouve le film tendu comme un string de bout en bout et, comme le dit Karloff, il file à une vitesse folle. Le scénario a des choses à dire dans le fond (même si le face à face final ne nécessitait pas forcément des dialogues... la situation est claire comme elle est) et ne m'apparait pas comme une redite des précédents (je me suis pas fait de filmo avant) et la mise en scène est d'une efficacité que je trouve diabolique. Que ce soit la ou encore Le montage est à ce titre acteur à part entière du film. Et il fait bien son taf le monteur!

D'autre part, ça fait du bien d'avoir un film non-américano centré dans un contexte de "global threat" là ou un Die Hard IV ou un Transformers n'envisageait même pas l'existence d'un autre peuple sur la planète pour enrayer quoi que ce soit.

Ouais t'as raison, c'est parce qu'on a revu les deux autres 3 semaines avant qu'on a l'impression d'une redite...ça vient pas du fait que la construction est toujours la même, avec ces flashbacks qui le guident vers un lieu spécifique où il va à chaque fois apprendre une vérité supplémentaire sur son identité, sur qui il était, ce qu'il fait, ça ne vient pas du fait qu'à chaque fois tu as des assassins muets (ou presque) aux cheveux coupées ras et avec barbe de deux jours, lancés à sa poursuite par la CIA, ça vient pas du fait que le récit se partage entre Bourne, qui cherche d'un côté en se livrant à une poursuite en voiture obligatoire, et la CIA, qui le suit de l'autre côté en se livrant à des engueulades obligatoires de bureau entre départements.

Nan c'est parce qu'on s'est rematé les deux précédents avant.
Même pas, c'est parce qu'il y a Matt Damon dans les 3, j'aurai aimé qu'il change d'acteur.



Bah c'est là qu'on diffère de toute façon (et c'est pas grave, je dis ça juste comme ça mais c'est aussi ce qu'on a du mal à "comprendre" mais ça n'a rien de péjoratif) parce que je trouve justement que ces scènes sont super bordéliques (et ça me fait pas cet effet dans le 2).



Les films n'ont pas la même vocation DU TOUT.
Die Hard, dès le premier, ça reste une histoire de faux terroristes/vrais braqueurs de banque.
Et Transformers, je vais même pas rentrer dans le débat. Demander une certaine "véracité" géopolitique à un film comme TRANSFORMERS QUOI je trouve ça hors sujet...

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Oui enfin là Noony juge les films en tant qu'objets représentatifs d'une culture... et il a pas tort.

Mais bon ça sent trop la pique quoi...

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Stop la parano là, coco. Y'avait pas d'attaque perso contre qui que ce soit dans cette phrase. C'est juste que les deux films, je les ai tous les deux vus une seule fois il y a presque un an maintenant.




J'en ai absolument rien à secouer de la "vocation" de Transformers ou de Die Hard 4. Je trouve ces deux films totalement préhistoriques et ô combien egocentriques dans leur façon d'aborder des problèmes a priori mondiaux.

C'est pour ça que je suis là pour t'énumérer les points sur lesquels les 3 films sont identiques...



Bah écoute, le jour où des robots extraterrestres débarquent sur Terre à la recherche d'un cube d'énergie, je serai le premier à déplorer le fait que le cinéma de divertissement américain ne nous a pas préparé de manière réaliste à une telle éventualité.

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Magique.

Encore une fois, tu captes pas que Noony parle des films d'un point de vue culturel ?

La manière dont ils sont le miroir d'un truc culturel (ici, l'americano-centrisme des films US [même si ceci dit c'est pas exactement le meilleur exemple qu'il aurait pu trouver]).

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Après avoir préféré faire fi de mon argument, Noony choisit la voie de la condescendance.

La discussion se termine sur des bases similaires à la qualité du cinéma de divertissement français.

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Oui, tout simplement parceque ta punchline moisie laisse penser que tu me prenais pour un con.



Hey, encore une attaque totalement à la rue!

Edit

Je te prends pas pour un con. Je réponds juste que ça n'a rien à voir mais ça ne te va pas.
Transformers et Bourne ne sont pas comparables.
DU TOUT.

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Bourne est un film politique. Tout la thématique tourne autour d'une Amérique mensongère, des fantômes dans son passé, des squelettes dans son placard...ça ne se compare pas avec les aventures du flic "toujours au mauvais endroit au mauvais moment" et celles de robots extraterrestres.
Je vois ce qu'il veut dire mais bon, je préfère encore ce qu'ils font dans Transformers plutôt qu'un pseudo dédoudanement à la Independence Day où "tout le monde peut jouer".

Il aurait fallu quoi? Qu'ils se fassent désintégrer le Allspark en cinq morceaux, chacun perdu sur un continent différent, de manière à montrer des Autobots et des Decepticons dans tous les pays du monde, permettant ainsi de montrer que les forces armées du monde entier (ah non, pas l'armée, j'avais oublié, Noony n'aime pas quand c'est l'armée qui aide à gagner) luttent pour "sauver le monde" et non juste les potes à Josh Duhamel?

Please.

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