Forum de FilmDeCulte

Solide déception avec ce film sur l'Irak aux énormes ficelles scénaristiques. C'est simple, je ne crois absolument pas aux faits qui sont racontés dans le film, ni au perso de Matt Damon. Du coup, comme la caméra épileptique est plus saoûlante qu'autre chose et que Démineurs est passé par là, je me suis pas mal demandé ce que je faisais là.

2/6

Comment est ma chérie Amy Ryan dedans ?

Ils l'ont sauvée Amy ?

Non mais il y a Jack qui tente de la sauver du danger immédiat.

on rêve tous d'avoir une bonne Amy.

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elle est pas mal du tout, ça donne envie de se taper une journaliste du wall street journal.

J'aimerais bien qu'elle revienne dans The Office, moi...

Rah non j'y vais demain, j'en ai marre de voir des films ratés là !!

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Janet

Qu'elle joue dans tous les films ouais, je ne l'ai jamais vu "juste" moyenne, elle est toujours parfaite.
Elle est excellente dans "The Wire", dans "The Office", dans "Gone Baby Gone", ... Elle sauve complètement "L'échange" aussi. Je crois que c'est la seule actrice actuelle (avec Alison Lohman, et puis aussi Rachel McAdams, mais là c'est pour d'autres raisons) qui peut me motiver pour à aller voir un film.

Le 3/6 type : Greengrass et Damon sont clairement pas des manchots mais niveau scénario mouaif, ça cherche à être palpitant mais c'est trop foutoir et il y a quelque chose qui cloche dans toute cette histoire, je n'arrive pas à décrire ça autrement (et la caméra bouge un peu trop quand même).

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Janet

Que c'est creux... Le film aurait eu du mérite à sortir entre 2004 et 2006, comme un coup de poing d'opinion et d'investigation adressé au peuple américain, à son pouvoir et aux médias du pays... mais là c'est de l'enfonçage de porte grande ouverte. Helgeland signe un scénario invisible, où si l'on enlève les injonctions militaires et tactiques, il ne reste plus que deux pauvres répliques pour chacun des 4-5 personnages, et une intrigue minimaliste qui ne parvient même pas à rester crédible ou à garder sous le coude un peu de mystère. C'est un cours d'histoire - ou plutôt un cours de rattrapage - par le petit bout de la lorgnette pour les bouffeurs de popcorn US, et ça se limite à ça. Ce n'est pas un film d'espionnage, ni un film politique, ni un film de guerre, encore moins un film d'action. C'est du vent. IL NE SE PASSE RIEN.

Heureusement qu'il y a une chouette mise en images - même si toujours plus hachée, toujours plus bordélique - de Greengrass, qui capte bien l'urgence, voire même qui la précède tant le film est vidé d'enjeu. La caméra tremble, furète, fait des recadrages sauvages, aidée dans son entreprise par une musique de Powell incessante, mais le côté ultra sensitif qui pouvait coller aux deux Bourne, traduisant un spectateur sans cesse dépassé par la perspicacité du personnage, tourne ici à vide. Restent de beaux plans nocturnes dans les villes d'Irak, et un Matt Damon toujours aussi charismatique. Ce n'est pas nul, mais c'est complètement raté.

2/6

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I think we're gonna need a helmet.

Oh putain comme chuis content qu'il a pas réalisé Watchmen fouyayaaaaa...

C'est fou comme même en partant sans attentes on peut être déçu...

J'ai l'impression que le film se voudrait quelque chose comme un Les Hommes du Président transposé sur le terrain de l'action mais au final, je sors avec l'impression d'avoir vu un banal épisode de 24.

Comme le dit Z, ce film c'est un bélier de 100M$ qui enfonce, même pas une porte ouverte, mais une encadrure de porte sans porte.

"This is the reason we went to war!!!" nous dit-on anxieusement au milieu de film.
Dude, I've known that for seven years.

On le sait tous.
Ou alors Greengrass ne désigne-t-il son film qu'aux habitants de l'Amérique profonde, ceux qu'il aura voulu tromper avec la présence de Jason Bourne, comme s'il s'agit d'une déclinaison à la Martine (Jason Goes to Irak), pour leur asséner son propos avec le moins de finesse possible.
C'est peut-être ça qui me choque le plus...je vais pas dire que Greengrass est un mec subtil mais là c'est quand même didactique au possible (le personnage de Freddy, avec le deus ex machina final raaaah).

Et je sais pas à quel point Joe Amérique profonde sera leurré vu que même les scènes d'action déçoivent.
Déjà y en a genre 2 ou 3 à tout péter et puis Greengrass semble devenir de plus en plus confus de film en film (toi aussi, arrive en retard à la séance et finis au premier rang de la salle 6 de l'UGC Ciné Cité Les Halles avant de te résoudre à aller t'assoir sur les marches plus haut) ...y a des jolies choses formellement, notamment dans tout ce qui tient des scènes de nuit éclairées par des explosions et des flammes (l'intro est dantesque, j'y ai vraiment cru) ou certaines grandes vistas (tous les plans aériens de la "zone verte" - titre qui n'a presque aucun sens vis-à-vis du film) mais bon, le reste me lasse vite...tant dans le fond que dans la forme...

Y a des archétypes et un cast sympa mais le film n'en fait rien (gaspillage de Jason Isaacs, Amy Ryan et Brendan Gleeson).

Ca manque de poids. Ca me paraît inconséquent comme film au final. N'importe quel épisode de la saison 2 de 24 est meilleur.
Je préfère encore The Kingdom de Peter Berg.

Excellente BO de Powell une fois de plus cela dit.

2/6

PS : c'est bien de voir qu'UGC est passé à la projection numérique.

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Question tout à fait naïve : l'apport de la projo num c'est quoi ? Que y'a pas de "tremblement" de la pellicule ? Mais y'a encodage, forcément ?

Pas de tremblement de la pellicule, pas de saletés sur la pellicule, pas de "brûlures de cigarette" donc plus de bobines qui s'enchaînent mal avec une saute, et surtout une certaine netteté de l'image (sans pour autant que les films qui se veulent granuleux perdent leur grain, Green Zone en est un bon exemple justement), jte jure, j'ai découvert des films projetés en numérique, quand je els ai revu en projection classique, j'avais presque l'impression que le point était pas fait.

Puis même si c'est rare, y a plus de risques de projectionniste qui se plante dans l'ordre des bobines et autres trucs de ce genre...

Faudrait demander à Pandi pour plus de détails.

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En fait, tu as forcément des attentes de base...tu te dis qu'un film de tel réalisateur a quand même généralement un seuil en dessous duquel il descendra pas, etc.

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