Forum de FilmDeCulte

Ok ! Je voyais ça sur Allociné en me disant que c'était un gadget. Maintenant on est bien d'accord, y'a compression et, sans faire l'ayatollah, la pelloche a ce charme dans tous les imprévus que tu viens de citer (mais oui, clair, la mise au point est souvent moyennement gérée, sans parler de l'alignement de l'image, etc...).

J'en ai un peu ras le cul de l'argument du "charme" pour toutes les technologies objectivement dépassées et améliorées...

"Ah le charme de la matte-painting pourrie de l'entrée du temple dans Ghost of Mars..."

"Ah le charme de devoir attendre et espérer que la chanson que t'avais entendu l'autre jour à la radio sans en avoir su le nom repassera..."

"Ah le charme de la pellicule qui saute avec plein de rayures et de poils dessus dès le jour de sortie..."


Vive les images de synthèse.
Vive internet.
Vive la projection numérique.

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Mais oui, le numérique ça déchire !

Avoue tu kiffes Public Enemies.

"ah, le charme de se lever pour tourner la face du vinyle au bout de 20 minutes de zic"

Tu kiffes la nostalgie aussi parfois, ne dénigrons pas tout.

C'est exactement ce que je me suis dit, c'est exactement ça.



C'est honteux tellement c'est grillé dans l'écriture même du perso en amont (dès qu'il perd sa prothèse). Ou quand la journaliste file sa carte à Miller, je crois qu'on avait tous envie de lui dire "à tout à l'heure" tellement c'était convenu... et puis il y a quoi, 4 personnages au total ? C'est vraiment la pauvreté scénaristique ce film.



Oui, au moins l'action était plus efficace. Et c'était moins prétentieux. Je préfère largement Body of lies (même si c'est en Jordanie).

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I think we're gonna need a helmet.

Owww..... Vous faites peur, les gars.

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Brrrr.

J'ai rien contre les caméras numériques...quand elles sont pas utilisées par Mann.

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Y a une différence "nostalgie" et "pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué".

L'art d'écouter un vinyle est différent de juste écouter de la musique...y a une vraie démarche aujourd'hui à écouter un vinyle, c'est une expérience différente...ça n'a rien à voir avec la différence entre "hey ma copie est dégueue" et "this is la copie la plus clean du monde, this is how the movie was meant to be seen".

Moi aussi je repense en souriant à l'époque où je devais prier pour retomber sur une zique entendue par hasard en me précipitant sur ma chaîne pour y foutre une K7 et appuyer sur "ENR" afin de l'avoir...mais je regrette pas d'avoir aujourd'hui Google et deezer à ma disposition pour retrouver une zique par les paroles et l'écouter dans l'immédiat.
Faut pas déconner.

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Je le trouve meilleur aussi même si c'est un des films "off" de Scott pour moi.

Mais je crois qu'aucun des films sur le conflit du Moyen-Orient ne me convainc vraiment...Syriana, Lions for Lambs, Rendition, The Kingdom, Body of Lies...

Le meilleur est sans doute The Hurt Locker.

Y avait quoi d'autre?

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Je pense que ça va être un de ces films dit "à la Vichy".

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Perso, ce qui me dérange dans le "débat" initial, c'est juste que la projo numérique nécessite un encodage du média original. Ce qui signifie un nettoyage - ou dégradation - à l'instar de ce que fait le mp3. Mais les avantages sont absolument indéniables et, à mon avis qui rejoint le tien, à prendre en compte dans ce qu'ils ont de nous mettre à l'aise.

Nettoyage plus que dégradation quand même...va voir Green Zone aux Halles et dis-moi si tu penses qu'on perd quelque chose par rapport à une projo en pellicule.

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C'était un film qui reposait trop sur son scénar (loin d'être parfait) et pas assez sur sa mise en scène (Scott avait la grosse flemme) mais y avait plus de corps que le Greengrass.



J'ai les deux premiers sous le coude depuis trois plombes, mais j'hésite. Rendition ça vaut le coup d'oeil ?

Sinon y avait le De Palma que je trouvais complètement artificiel, mais qui est considéré par certain comme l'un des films les plus importants du XXIème siècle...



Le plus original aussi.

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I think we're gonna need a helmet.

En quoi? Quand tu écoutes un vinyl, tu te mets autour de la platine religieusement? Ca reste de la musique. Après, il y a l'objet, mais quand tu l'écoutes, c'est une démarche (pour moi) similaire. Et le délire s'arrête quand ton vinyl est rayé...Je dis ça, j'aime le vinyl, j'aime la texture de l'objet et tout.



Je réagissais surtout sur la phrase "J'en ai un peu ras le cul de l'argument du "charme" pour toutes les technologies objectivement dépassées et améliorées..." qui me fait penser à ce qu'on me sort quand je dis que j'achète des vinyles.


On en a déjà parlé en live...
Moi je peux comprendre aussi qu'on trouve l'image de plus en plus lisse, et qu'on aime aussi le grain à l'image et la brûlure de cigarette. Mais bon, le charme du cassage de la pelloche ou de la mise au point foireuse, non merci, je suis d'accord.