Forum de FilmDeCulte

Bah non. Le film en fait une blague, marrante, mais Fincher est passé au numérique

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héhéhé. T'en as combien en fait?

Alors c'est clairement le scénario post it qui me gène ici. Surtout qu'on connait le fin mot de l'histoire. Puis ça me fait un peu rire ce cinéma blockbuster qui se rachète une conscience 7 ans après. Mais passons. Je trouve aussi qu'il est temps que Greengrass change de style, que ce soit dans le propos, comme dans la mise en scène. Reste que je trouve ça toujours aussi bien réalisé (moins fou flou que le dernier Bourne), et les 20 dernières minutes sont uuuuultra bonnes. Mais Paul, passe à autre chose. Le voyage fantastique, c'est ce qu'il te faut.

4/6

Bon ben fuck, je rejoins, le rang des déçus... Bon, je reste client de Greengrass et sa façon casse-gueule mais diablement efficace à faire de l'action comme ça. Sérieux, je préfère dix fois un plan qui tremble par Greengrass qu'un plan qui tremble par Bigelow dans Hurt Locker. J'apprécie aussi le casting, Damon, Gleeson, mon pote Kinnear...
Malheur de malheureusement, c'est pas passionnant pour un sou: une intrigue en mousse tente de nous passionner pour un enjeu que l'on sait depuis des années (il n'y avait pas d'armes en Irak! NOOOON?!), sans doute instructif pour l'américain de base (j'ai lu je suis plus où que c'était un "film wiki") mais ronflant pour les autres.
Dans The Bourne Ultimatum, t'as un vrai suspense, une intrigue, c'est prenant. Dans United 93 c'était la reconstitution imaginaire mais quasi documentaire d'un événement traumatique d'actualité récent. Green Zone semble être à cheval sur les deux, et c'est raté. C'est bien fichu, mais jamais on ne pétrit les accoudoirs.

Même la musique de Powell m'a gonflé... Il s'est vraiment pas foulé. DES TAMBOURS DES TAMBOURS DES TAMBOURS DES TAMBOURS DES TAMBOURS!!!

2,5/6

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Paie ton scénario bidon ... Bidon de chez bidon. Voici un "film engagé" qui m'a rappelée cette phrase de Desproges : "J'admire beaucoup ces artistes qui osent critiquer Pinochet à moins de 6000km de Santiago !". Ici ça ne serait pas une question de distance géographique mais plutôt de distance temporelle (ça se dit ?). On est en 2010 !

Au delà de ça le film n'est pas non plus spécialement déplaisant. C'est efficace, la poursuite finale est plutôt réussie, même si, en raison du manque d'enjeux et de la prévisibilité de la chose, il est difficile de vibrer pour la quête de vérité de ce petit marine plutôt bien joué par Damon. C'est surtout au niveau des seconds rôles que le film est intéressant, j'ai retrouvé ma chérie Amy Ryan, et Brendan Gleeson et Greg Kinnear, deux acteurs que j'aime beaucoup ; tous livrent ici une performance parfaite (en même temps, vu l'épaisseur de leurs rôles, difficile de se planter).

Je le préfère à "La vengeance dans la peau" qui m'avait donné le mal de crâne. Ici, sa mise en scène est plutôt bien passée pour moi, je l'ai trouvée plutôt bonne et adaptée à l'environnement, d'une certaine manière. J'aime les plans de nuit.

Je l'oublierai vite mais je ne regrette pas mes 2H.

3/6

Je crois que je suis très généreux niveau notation en 2010.

Ben quoi ça tue les tambours!

D'après le chef op' de mon court, au jour d'aujourd'hui le top pour faire et montrer un film dans les meilleurse conditions c'est: tournage en 35 puis projection numérique.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Boahf. Sur 80% du film à la longue ça saoule. Je repense à cette poursuite finale, là... Sans musique, elle serait peut-être deux fois plus belle!

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

En tout cas, j'ai vraiment du mal à retourner à la projection pellicule après avoir vu le même film projeté en numérique...

J'ai vu Iron Man 2 en projo de presse en numérique. Nickel.
Je le revois, le jour de sa sortie, projeté en pellicule. Elle était crade, la mise au point dégénarait à chaque changement de bobine et vers la fin, y a eu deux-trois secondes où l'image a viré au jeune-vert.

Ce débat est clos.

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Je suis assez d'accord. Même la musique devient un problème chez Greengrass. Il faut vraiment qu'il se renouvèle.

Ah oui y a aucun doute là-dessus.

C'est incomparabale.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

oh putain j'avais déjà oublié qu'il fallait que j'en parle tant j'avais déjà oublié l'avoir vu.

séance péniblissime, interminable, viol oculaire, la méthode greengrass qui tourne complètement à vide, film fatiguant, moche, orange et verdâtre, relou au possible, sur un scénario apolitique et creux, en mode consternation générale. Caricature ambulante, ce machin.

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Ayant été bien refroidi par vos avis, je me suis surpris a bien aimer le film, jusqu'au moment où...


Scénario pourri et prévisible (c'est guinguette dans l'armée, Damon fait ce qu'il veut), personnages plats, mais quelques plans de grand ensemble qui tuent (l'intro déchire), deux scènes d'action cool (Greengrass nous ressort son moneyshot à l'intérieur d'une bagnole), et un ensemble pas déplaisant à suivre. 3/6

C'est en effet super partisan et assez michael moorien dans sa présentation des "faits" avec morale presque sauve à la fin. On a en gros une intrigue de thriller classique à suivre, le hic c'est quand on confronte ça avec le fait que c'est sensé être la réalité. Ici, on a des méchants et des gentils bien identifié avec ce qu'il faut de zone grise pour faire bonne conscience, mais jamais le film ne doute de lui-même, y'a jamais de paranoïa, la tromperie est toujours dans un sens, il n'y a qu'un seul double fond hyper évident, ceux qui mentent ne font que mentir, mais jamais on se dit que ceux qui aident Damon pourraient le faire pour des motifs qui le dépassent et le manipuler et en cela, le film se tire une balle dans le pied et donne tous ses arguments à ses détracteurs. Car le fond a beau être vrai [les armes de destruction massive, on le sait maintenant c'était du mytho], le traitement est trop simpliste, on cherche trop à être dans l'effet divertissant, trop dans l'action pour l'action, trop dans le Bourne a Bagdad. Mais au moins le film cartonne à ce niveau et chez moi, la méthode Greengrass fonctionne à mort, son sens du timing, son art de gérer l'action et d'y faire vivre ses personnages, c'est le seul à pouvoir le faire actuellement avec Bay. Sauf que lui c'est du Bay qui veut avoir une conscience et si ça marche super bien chez Bourne, étonnement ici il n'y arrive pas alors que tous les éléments dont il avait besoin sur la manipulation, les secrets d'état, les zones d'ombres humaines étaient déjà là avant, alors pourquoi il y est pas arrivé pour celui-ci?
Reste qu'en tant que film qui suit les péripéties de l'infanterie, c'est le truc le plus excitant et le plus impressionnant que j'ai vu depuis Black Hawk Down, donc c'est déjà pas si mal. Du coup, faut le voir comme un actionner survitaminé et pas un film politique, puisque de toute façon, le film arrive avec au moins 5 ans de retard.

4/6