Forum de FilmDeCulte

Moi surtout je comprends pas pourquoi tu veux t'infliger une nouvelle vision si tôt, puisque tu sembles être saoulé. Comme quoi on donne leurs chances à certains films beaucoup plus qu'à d'autres...

Parce que j'ai sincèrement aimé le film et que comme beaucoup j'ai envie de le revoir à la lumière de ma première vision. Après les 50 textes qui expliquent plus ou moins scientifiquement le film, oui au bout d'un moment ça soûle. Maintenant pas sûr de retourner le voir au ciné (manque de temps) mais je me reverrai c'est sûr.

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CroqAnimement votre

Ok je me référais à ça



mais il a peut-être bien vieilli dans ton esprit.

Ben je suis toujours sur la même ligne, sur ce 4/6 un peu déçu même si j'aime pas mal de choses dedans. La seule chose c'est que si j'avais le temps je retournerai le voir en salles mais finalement je pense que je pourrai pas.

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CroqAnimement votre

Seul film des vacances, et je me suis bien gardé de lire la critique de FF avant d'aller le voir.

Personnellement, j'ai adoré; Je pense que je suis vendu à Nolan car je n'ai pas souvenir d'avoir moyennement aimé les films que j'ai pu voir de lui. Sa réalisation propre, son rythme nerveux mais qui sait aussi filmer de vrais moments de quiétude.

Dés le début, c'est clairement un James Bond, l'enquête, les hommes de main, la démesure des moyens afin de circonscrire l'antagoniste ( d'ailleurs, soit il est très maquillé, soit il a pris un coup de vieux Branagh). Je me souviens de Luc Besson qui avait dit "le spectateur américain, il veut pas qu'on le fasse chier pendant qu'il mange son pop corn"; Nolan fait exactement l'inverse, il aurait pu signer un film d'action espionnage classique très bien foutu avec un poil de voyage dans le temps et se contenter de cela, mais non. Il nous fait chier à devoir réfléchir sur les paradoxes du voyage temporelle pendant les scènes d'action, tout en nous obligeant à retenir aux deux tiers du film ce que l'on a vu avant et à ne pas pouvoir profiter du moment en nous obligeant à nous souvenir des scènes premières afin de comprendre ce qu'il se passe à nouveau.

Il y a parfois des longueurs et la scène de guerre est clairement trop fouillis pour que l'on puisse vraiment en profiter et j'avoue que je n'ai pas compris l'intérêt scénaristique d'envoyer deux équipes temporellement différentes. Mais j'apprécie de plus en plus qu'un réalisateur ne me livre pas son film dés la première vision.

Pour moi, c'est un 6/6, je ne pourrai pas le revoir au ciné et je le regrette mais je pense que le format petit écran est vraiment trop petit pour Nolan, il pense vraiment ses films pour le grand écran. Je n'ais pas vu Inception au ciné et c'est un grand regret.

Appréhendant la difficulté à comprendre l'univers et l'intrigue, je me suis peut-être particulièrement concentré mais faut reconnaître une chose à Nolan : c'est limpide.

On ne reste jamais trop longtemps sans réponse dès que quelque chose d'un peu complexe se présente.
Type le face à face à travers la vitre entre Sator et le Protagoniste.
Ou le carambolage de la voiture grise.
Et quand les réponses arrivent plus tard (comme pour le gars que Neil laisse partir), on sait tellement qu'on aura la réponse plus tard qu'il suffit de laisser ses questions de côté en toute confiance.
Alors ya certainement plein de petits détails que j'ai pas capté comme les logos d'entreprise et tout mais je ne suis pas sorti du film avec un seul "un truc que j'ai pas capté c'est quand..."

Ca me semble tellement clair que j'ai pensé très tôt dans le film que


Un Nolan fidèle à lui-même proposant un canevas complexe mais sans jamais perdre le fil et son univers visuel classique.

Donc encore un bon film.
Et encore un Nolan que je n'aurais pas envie de revoir.

Pas revu tant que ça Memento ayant pourtant acheté le DVD à la sortie et ya que Batman Begins et The Dark Night que j'ai vraiment revu avec plaisir. The Prestige ou TDK Returns, revu une fois sans être capable de m'y intéresser.
Et j'ai beau avoir aimé Insomnia, Inception, Interstellar et Dunkerque, pas envie de les revoir.
Et ça sera pareil pour Tenet : rien qu'à l'idée de revoir le film alors que le super et excitant jeu proposé est compris, je me fais déjà chier.

Parce que ya quoi au-delà ? Bah pas grand chose.

Comme déjà dit, et notamment par QGJ, les scènes d'actions sont loin d'être folles je trouve le climax raté, Nolan piégé par son propre univers qui l'oblige à


La scène de braquage est déjà pas folle alors le monter avec le détournement de l'avion tout mou, là...


Mais ce concept d'inversion de l'environnement est quand même bien sympa et mis en images.


Le fond de l'intrigue est cool


Restent les personnages.
Et ya vraiment trop rien.
En dehors de Neil. Et Ives donne un bon coup de fouet badass.

Parce que le Protagoniste aurait dû être surnommé le Gentil.
Alors j'ai bien compris l'évolution pyschologique du perso, et en parallèle les échelons qu'il gravit, mais c'est vraiment beaucoup, beaucoup trop théorique et/ou archétypale.
Ca veut regarder du côté de James Bond ? Mais le gars est un bisounours et je ne crois pas une seconde qu'un mec avec ce caractère finisse en agent. Et c'est tellement surligné dans les dialogues que c'est pas un métier facile et qu'il faut s'endurcir que je ne peux pas m'empêcher de penser que Nolan lui-même s'est senti obligé d'en rajouter parce qu'il ne voulait pas lâcher son idée du parcours du héros qui fera faire une goutte de pipi à des étudiants en écriture de scénario.

En face, Sator est tellement plus passionnant, un personnage à la dimension incroyablement tragique, vraiment un potentiel magnifique mais qui finit qu'en vulgaire beauf


Là, on tombe vraiment dans le Méchant grossier.
C'est beaucoup trop théorique.

Et c'est dommage parce qu'à côté de ça, au détour de quelques dialogues (et surtout le perso de Neil), Nolan arrive à être émouvant. Mais ces moments d'émotions, c'est un peu comme ses blagues. L'impression que c'est là parce qu'il en faut. Mais on ne s'y arrête jamais.


Déjà, on est dans l'asexualité globale.
Comme les blagounettes. Mais ça, c'est vraiment l'humour dans les Nolan. Pareil, c'est mis là en mode cahier des charges de blockbusters.
Alors le Protagoniste est séduit par ça ? Je veux bien mais j'y crois pas, je le ressens pas.

Son évolution dans l'histoire est bien mais le point de départ est vraiment trop artificiel.

Enfin voilà. Vu au cinéma. Merci Nolan pour le spectacle. J'irais encore voir le prochain et certainement avec plaisir. Mais pour le petit jeu qu'il propose, c'est tout.

Je l'imaginais pas écouter du hip-hop.
J'ai vachement bien aimé la musique même si le passage à du classicisme pour les scènes d'émotion à la fin est abrupte.

Mais ça me donnerait presque envie de revoir Insomnia. Souvenir d'un film plus humain, charnel (à l'échelle de Nolan), comme si Nolan allait prendre cette direction déjà présente dans Memento mais qu'il l'a laissé petit à petit tomber pour choisir l'autre direction, la mécanique, de Memento.

Le score est sorti il y a quelques jours. Il est vraiment pas mal, assez riche et moins cheesy que ce proposait parfois Zimmer même s'il reste dans la continuité avec des passages bien anxiogène (Sator) et agressif

Oui j'aime vraiment beaucoup la vibe Zimmer meets Carpenter pour les phases electro chelou.

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Comme souvent chez Nolan, la première vision est un peu bloquée chez moi par un aspect très cérébral du film, très mental, et je ressens un déséquilibre au détriment de l'émotion.
Comme l'ont dit certains, j'adore le côté limpide et "suffisant" du récit, que ne s'emmerde pas avec des flashbacks à la con ou des schémas explicatifs, et j'ai déjà envie de le revoir pour tout emboîter comme il faut... Ca m'a fait penser à Primer dans la radicalité de la narration du dernier acte (même si Primer poussait encore plus loin l'épure d'explications).

Bref il faut que ça mûrisse tranquillement mais les thèmes nolaniens comme le rapport au temps et aux générations futures sont bien là, avec un angle peut-être trop proche de ses films antérieurs... J'adore mais je crois que j'aimerais bien qu'il se renouvelle un peu plus.

Il a également une attirance prononcée pour les formes oblongues proéminentes, des phallus géants dont on découvre le gland puis le corps interminable, tendu dans une formidable érection (le cockpit de l'avion, les flotteurs des catamarans). Mais plutôt qu'homo refoulé je parlerais plutôt d'impuissance. Ce que renforce le choix de Debicki, immense blonde au caractère glaciale qui semble totalement intouchable (sexuellement et physiquement). Impuissance qui (de mon point de vue) se retrouve jusque dans une mise en scène totalement stérile, tant j'ai eu l'impression d'une œuvre totalement décharnée et désincarnée, dont l'emphase des scènes d'action viendrait compenser leur manque d'humanité, alignées tout au long du film comme un expert-comptable bifferait des lignes de compte dans ses registres.


12 pages sur le film et je m'étonne que personne ne mentionne



Meilleure scène du film. Sans rire, le grotesque de la scène m'a fait éclater de rire, mais elle est aussi la seule trace de ce qu'il aurait pu (dû ?) mais ne parvient pas à être. Un film généreux où les scènes d'action viendrait satisfaire l'attente de ses spectateurs, et pas un tunnel cérébral vaseux dans lequel Nolan lui-même semble parfois s'engloutir.


Il me semblait pourtant qu'il y avait un moyen pour facilement reconnaître les inversés


Le début d'année m'avait permis de réviser très favorablement mon opinion sur Shyamalan, j'espérais que Tenet pourrait avoir le même effet pour Nolan, ça ne sera pas pour cette fois. Il faudrait peut être que je me relance dans sa trilogie Batman. De cette bouillabaisse temporelle, du futur j'ai l'impression que le seul qui soit venu dans le présent c'est Nolan lui-même, avec son scénario tout droit sorti d'une intelligence artificielle et une réalisation tristement déshumanisé.

Si je ne m'abuse, elle s'est inversée pour revenir jusqu'à avant la scène, puis elle s'est remise dans le bon sens.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Si je ne m'abuse, elle s'est inversée pour revenir jusqu'à avant la scène, puis elle s'est remise dans le bon sens.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Comment?

on a perdu Lohmann.

Je revois le film à 16h30, je ne manquerai pas de revenir vers toi.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste