Forum de FilmDeCulte

Indigne de Spielberg? En quoi?

Putain, The Color Purple regorge d'idées de mise en scène hyper brillante. Des idées qui font écho au cinéma de l'âge d'or, mais sans jamais paraître pépères. Le sceau "Spielberg" vient y rajouter une dimension plus moderne sans jamais se subordonner aux tics éprouvés dans E.T., ni aux références Flemingienne. Le film a une véritable énergie. Pour ma part, il s'agit peut-être de l'une de ses meilleures réalisations. Alors que War Horse, après maintes écoutes, est sacrément mou et anémique par moment.

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"marre du retour infini de ce topic"

Faut lire les messages en entier.


Fallait peut-être le regarder plutôt que de l'écouter.

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Tu parles de cette phrase? "J'exagère mais bon, j'avais trouvé ça vraiment juste grossier, lourdingue, sans ce qui peut faire la force de la réa outrancière de War Horse."

Merci de m'éclairer



Non seulement je l'ai regardé, mais je l'ai écouté.

Peut-être devrais-tu faire la même chose avec The Color Purple.

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"marre du retour infini de ce topic"

C'est très clair.

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Mais t'es sérieux là ou tu fais juste tout pour ne pas être d'accord avec le gens qui t'embêtent? Ta critique qui ouvre ce topic parle d'un des meilleurs Spielberg et d'un 5/6, donc mou et anémique ça veut dire quoi au Quebec en vrai?

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J'ai adoré War Horse. Il n'en demeure pas moins qu'il y a des scènes sacrément molles (toutes les scènes du début entre autre. La naissance du cheval. L'apprivoisement. Le rythme est vraiment déficient. Spielberg n'arrive pas a donner une présence au cheval). Ce qui n'est pas le cas de The Color Purple, qui conserve une énergie incroyable du début à la fin.

Ma critique en début de topic était une critique à chaud à la sortie du film.

Maintenant, j'ai revu le film deux fois en Blu Ray, et mon opinion a bien changé. Certaines scènes ne passent plus aussi bien la surprise passé. Ma note a descendu a 4/6. Est-ce vraiment une chose si impossible?

D'ailleurs, je préfère le film Tintin aujourd'hui, alors que je l'avais trouvé faible à l'époque.

Et non, je ne bois pas de Tropicana.

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"marre du retour infini de ce topic"

Ok, ok, autant pour moi! C'est juste que du coup, te voir défendre La Couleur Pourpre là alors qu'au départ, War Horse est pour toi le Spielberg le plus proche de ce dernier, ça m'a fait tiquer en fait.

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Je trouve toujours les deux films très similaires dans l'approche mélodramatique. Mais War Horse est plus déficient au niveau du rythme. Moins fort et cohérent aussi. Enfin, jusqu'à ce que je le revois et que je change d'idée j'imagine.

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"marre du retour infini de ce topic"

J'ai ramené quelques archives en rapport avec une séquence de War Horse, celle-ci en l'occurence: http://www.youtube.com/watch?v=-H164pHm ... r_embedded

J'ai appelé ça : l'aileron du requin dans Cheval de guerre



Daney écrivait sur Jaws: "ce qui est donné à désirer, c'est la normativité. Ce en quoi ce cinéma fascise... Un imaginaire normalisant, cela se met en scène. Assez simplement. Cela consiste à tout filmer de deux points de vue: celui du chasseur et celui du chassé. Il n'y a pas d'autre point de vue(spatial, moral, politique), pas d'autre place pour la caméra, donc pour le spectateur, que cette double position."
Pour Daney, Jaws est un film qui conduit à une totale irresponsabilisation, il est "court-circuit du savoir et du point de vue, perte de tout repère, mise dans la peau grisâtre de l'autre" : http://ti1ca.com/dr9c12hz-LES-DENTS-DE- ... y.pdf.html

Critique assez proche pour le Docteur Blacher dans la Revue Cinéma 76, Jaws est un film démobilisateur, un masque pour nous aveugler, nous abêtir, nous tranquiliser :
http://ti1ca.com/m1g7b26v-LES-DENTS-DE- ... E.pdf.html

L'aileron du requin refait surface quelques instants dans War horse, le désir de cinéma est le même, "désir d'en finir avec l'horreur, désir de retour à la normale". War horse est "notre inconscient entièrement échoué sur une plage au sec", "le monstre est mort depuis la première image, tout va bien".

Daney a également écrit une critique sur La couleur pourpre, qui est pour Daney dans le titre évocateur de sa critique "La couleur Coca":
http://ti1ca.com/1vtzpfqo-LA-COULEUR-CO ... G.pdf.html

Ce qui est génial avec Daney, c'est qu'à chaque nouveau truc que je lis de lui, cela ne fait que confirmer tout le mal que j'en pense.

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Sacrés Daney-boys.

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Nothing and no one can save you! Abandon hope now! Here's what you can do :
1. Admit you are a semi-evolved ape-thing mercifully ignorant of the sanity-blasting truths of the greater cosmos.
2. Die.
3. Rot.

tu lis trop vite, j'ai posté à 12h02 et t'as tout lu à 12h04.

Laisse tomber.

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N'écoutez pas Film Freak

Il faut quand même lire le texte sur Jaws, bon exemple de ce temps béni où il suffisait de citer Lacan et traiter quelqu'un de fasciste pour passer pour un intellectuel.

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