Forum de FilmDeCulte

elle est géniale. ça me saoule que ce soit hayley atwell, que j'ai trouvé assez quelconque, qui semble être promise à une place stable dans l'équipe et pas elle parce que c'est vraiment une trouvaille.

oh.

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Bon bah c'était bien cool!

Alors ce n'est pas parfait ni le meilleur:
- les combats corps à corps, à la longue, ça m'ennuie.. Il y en a trop et ils sont toujours trop long (à Venise là..), et je ne peux pas m'empêcher de me dire que dans un monde ultra technologique et ultra armé, se battre à main armée n'a aucun sens. Bref.
- tout ça pour une putain de clé au look indianajonesque, on a connu McGuffin un peu plus original..
- le truc des lentilles pas raccord, là, WTF
- émotionnellement, c'est pas le plus réussi, l'événement majeur de cet épisode (que je ne spoilerai pas) ne m'a que très peu touché alors que ça aurait dû, et je trouve les réactions des autres persos bien maigres.
- les "CGI visibles" dans le climax final, c'est un peu dommage en regard de tout le reste, et en regard d'un des thèmes principaux du film, la résistance de l'analogique face au numérique.
- Ca manque quand même de sang, de bleus, de visages décoiffés, de vêtements déchirés... Hunt est invincible, d'accord, mais bon, je préfère avoir mal pour lui, comme Bond dans Casino Royale, comme McClane dans Die Hard..
- euh, on le connaissait d'avant, le personnage de Gabriel? Les petits flash-backs là ça ne me disait vraiment plus rien..

Bon, je chipote, parce qu'en vérité, le plaisir reste, le plaisir est là, c'est un super cool épisode qui passe comme une balle (qui ne souffre pas trop de sa longueur). J'aime beaucoup l'idée que la menace soit une IA, ça marche super bien et c'est dans l'air du temps, c'est cool. J'ai aimé la limpidité du scénario, agréable à suivre. J'ai aimé l'humour décontracté qui ne fait pas cheveu dans la soupe. Je ne trouve pas que le film soit particulièrement avare en action, j'ai l'impression que ça n'arrête pas.. Gros kif avec la séquence à l'aéroport, la poursuite à Rome, le train... Super fun. Et puis Hayley Atwell, mes aïeux... Je la kiffe. Elle crève l'écran, tout comme "Paris" super badass.

Bref, un très honorable épisode, un impeccable blockbuster estival.
Vivement la suite!

Déjà-vu : je désire ton avis détaillé.

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

MERCI


Non.

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Les 2H43 filent assez vite mais c'est clairement moins bien que le précédent volet qui m'avait bien plu. Je rejoins FingersCrossed, c'est pas assez épuré dans la narration, les tunnels de dialogue pour exposer les enjeux sont très plats. Et l'action est moins bonne.

En plus, autant y a une légèreté que n'ont plus les Bond, autant l'intrigue à base d'IA qui redéfinit le temps et l'espace, mêlée à la gravitas conférée par la musique et ses trombones zimmeriens, m'ont fait penser à Inception, soit le blockbuster le plus prise de tête et sérieux qui soit. Je ne trouve pas le mélange très réussi.

Mais on passe plutôt un moment sympa, faut pas déconner.

ahah touché. Je peux être très indulgent quand je veux.

Je blague, mais j’ai souffert…

Le Dead Reckoning de Lohmann :

J'ai pris ça comme une convention avec le spectateur pour les distinguer. C'est peut être trop poussé mais bon...



J'ai trouvé au contraire que cet épisode relançait un intérêt pour l'intrigue avec ce méchant "hors norme" tout en exposant les choses de façon plus fluide et claire que Fallout. La scène dans l'aéroport est top de ce point de vue là. Course poursuite à Rome meilleure que celle de Paris aussi. Et séquence finale Keatonienne assez plaisante. Comme d'autres, pas vu le temps passé.

ah moi la séquence de l'aéroport je ne l'aime pas trop, c'est long pour pas grand chose d'original

SPOILERS

Lorsque j'ai compris dans les semaines précédent la sortie que le film traiterait d'intelligence artificielle, ça m'a passionné. L'aspect méta m'a immédiatement plu: Hunt contre les machines tel Cruise contre les CGI. Le cinéma de papa en dur, avec une vraie histoire, contre les marveleries désincarnées.

Cependant, je n'ai pu m'empêcher de ressentir une déception. Tout d'abord parce que c'est confus. Le concept au coeur du film est fort mais l'exécution est tellement emberlificotée. Le rôle de (l'archange) Gabriel là, rien compris, faut attendre le 2 pour savoir où le mec veut en venir ? L'IA lui a promis quoi au juste ? Enfin bon.

Après il y a la lourdeur de la backstory de Hunt poussée toujours plus loin (d'ailleurs cette nana qui se fait tuer par Gabriel dans le flashback, il faudrait pas la rajouter à la liste de Luther des "seules femmes qui ont compté dans la vie d'Ethan" ?). T'as l'impression que le fil narratif est tendu jusqu'à presque se casser. Tout ceci rend l'ensemble un peu indigeste, ce qui est étonnant d'ailleurs après un TOP GUN - MAVERICK d'une limpidité diabolique.

Enfin, il y a le CGI en lui-même, et sa présence ne pardonne juste pas. Je veux bien que ce soit un film tourné dans l'enfer du Covid avec un scénar pas fini et qu'on peut juste pas tout faire en dur, mais dès qu'on a par exemple des serrés sur les combattants sur le toit du train et qu'ils ont un glow numérique autour des cheveux, t'as l'impression que c'est l'Entité qui a pris le contrôle du film.
Évidemment j'exagère car le film se distingue dans un paysage hollywoodien moribond par son exigence et sa volonté de "délivrer" du bon spectacle à l'ancienne. Mais je ne juge pas le film à l'aune de ANT-MAN AND THE WASP - QUANTUMANIA mais à l'aune des précédents M:I. Et là ça fait mal après un FALLOUT carré et pur.
Ca choque un peu dans la poursuite en Rome par trop numérique. D'ailleurs la séquence où ils se retrouvent menottés, celle avec le SWAT italien là, elle est pas sur fond vert ? Le background paraît factice. Après je comprends qu'on n'ait pas le droit de défoncer des marches ancestrales, mais le passage où les voitures dévalent l'escalier c'est justement trop fastandfuriousiation (le mot m'est venu pendant la projo, content de le retrouver tel quel dans la critique de Film Freak)

Après pour se distinguer des deux précédents et se réinventer une troisième fois en tant que metteur en scène, McQuarrie opte pour un parti-pris chaotique pas déplaisant. Il cherche une viscéralité brouillonne qui faisait défaut à ses deux précédents opus et fait le choix d'un débullage permanent qui évoque à la fois De Palma (pour le hiératisme) qu'Abrams (pour l'excès - il y a un moment le plan est quasiment vertical, c'est tourné pour TikTok).

Cependant, j'ai aussi souffert de certains parti-pris, notamment celui d'une claustrophobie poussée à l'extrême. Je trouve que dans les scènes de dialogues le film est presque exempt de plans larges, la situation est jamais posée, juste t'étouffe avec les personnages. Ajoutez à ça le parti-pris des sautes d'axes permanentes, et j'étais à la fois stimulé et en même temps gavé.

Bref, c'est un film riche mais presque trop riche, un peu indigeste. On verra si le 8 fait l'effet d'une Oxyboldine ou d'une portion de tartiflette en sus.

Et concernant les lentilles, je me suis demandé s'il n'y avait pas une scène coupée où on voyait qu'Atwell n'avait pas eu le temps de les mettre. En tous cas une fois "l'erreur" posée, c'est en effet très étonnant que Zola ne percute pas. Je me suis limite posé la question si c'était pas une fausse piste genre "Faisons croire au spectateur qu'elle va se trahir par les lentilles alors qu'en fait c'est autre chose". D'ailleurs à un moment dans le train y a Kittridge qui semble remarquer quelque chose sur les mains de la fausse Veuve et j'ai cru que ce serait ça le smoking gun mais non.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

J'ai dit la même chose à Déjà Vu, en mode "ah elle se fait griller parce qu'elle est droitière au lieu de gauchère" mais en fait, Kittridge tique juste sur le fait qu'elle cache l'écran comme une random meuf qui tape son mot de passe.

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Lentilles! Pour moi, Paris a été prise de court quand elle voit Alana dans la pièce....Et donc pas le temps de mettre les lentilles.

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