Forum de FilmDeCulte

Ça veut dire que tu ne peux pas mettre plus de 4,5 à un film d'espionnage/action ?

Si bien sur. 4,5 c'est déja une très bonne note dans mon baromètre.

Je met par exemple 6/6 à inception (5/6 lors du premier visionnage, et le film que j'ai revu récemment est encore meilleure la deuxième fois) que je considère comme un film d'espionnage/action/science-fiction.

Et je met 6/6 à La Taupe (Tinker, Tailor, Soldier, Spy, le titre anglais) que je considère comme un film d'espionnage tout court.

Et je met 5 ou plus au trois premier volet de la trilogie Bourne dans la catégorie Espionnage/action (mais il faudrait que je les revois, plus vu depuis longtemps).

Rétro De Palma oblige, c'est fait (et pour le Woo aussi et les autres suivront).

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Quelle masterclass, ce film (et ce topic). Vous avez tellement tout dit.




Toute cette séquence, pendant laquelle l'image est en totale contradiction avec le récit oral de Hunt à ce moment-là (qui est un discours de façade vis-à-vis de Phelps, ok), c'est quand même un truc de taré, qui consacre la supériorité de l'image, de la mise en scène, sur la parole. Bref, vous avez tout dit, en mieux.




La page wiki du film détaille bien les incohérences ferroviaires, et j'étais surpris de constater qu'en fait, l'absence de caténaire est en fait réaliste puisque qu'à l'époque la partie britannique (hors tunnel par contre) était alimenté par un troisième rail (comme un métro quoi). Mais ouais tout ce final c'est du grand n'importe quoi niveau ingénierie

Oui mais aucun TGV n'a été alimenté par troisième rail (en dehors d'un des premiers exemplaires de motrice je crois), donc ça marche quand même pas ! 0/6.

Tu as raison

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There is no such thing in life as normal

J'ai honte de relancer, mais même en première il y a plusieurs voitures

Alors sur les Ouigo les numéros sont étalés sur toute la rame donc c'est bon.

Sur les Ouïghours aussi.

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Rappelez moi de supprimer mon profil de ce forum le jour où je deviens célèbre.

Je pense que c'est le seul film que j'ai vu au moins 5 fois et que j'aime chaque fois un peu plus. Ça pourrait être ultra théorique et en réalité c'est tellement prenant, et un vrai bonheur de se faire balader par de Palma. Il y'a mille choses à dire qui ont déjà été dites. J'adore.

Je franchis enfin le pas du 6/6.

Je l'avais vu le samedi "de sa sortie" à 14h au Cézanne à Aix, séance épique, je me rappelle encore le mélange de "Ouuh" impressionnés et moqueurs lorsque le visage de Cruise est dévoilé au début. Mais par la suite, j'ai revu le film un nombre étonnamment faible de fois. Je me rappelle bien des set pieces, mais le remplissage entre eux ne m'était pas familier. En le revoyant hier, j'avais l'impression de voir certaines scènes pour la première fois (celle avec Max par exemple. J'ai même halluciné au début en voyant le sénateur à la télé en mode "Mais pourquoi y a Matthew Modine grimé ??").

Bref, revisionnage assez fructueux car surtout depuis la dernière fois j'ai découvert pas mal de De Palma que je n'avais jamais vu, et j'ai donc pu encore plus resituer ce film dans le corpus. Et en effet, tout est là. J'adore quand les différents plans subjectifs filmés par les espions créent comme... un split-screen sur l'écran de Phelps, grand ordinateur de la manipulation. Dès la première scène de toute façon c'est méta en diable, mais vous avez déjà tout dit.

Sinon charmé par la désuétude finalement assez frappante de l'ensemble: pure ambiance de film noir à Prague, décors vétustes, grosse ambiance guerre froide. On n'est pas encore dans le technothriller et encore moins dans le grand spectacle des suites (marrant les bonus du Blu où ils passent cinq minutes à s'extasier sur Tom Cruise qui saute pour échapper au mur d'eau... S'ils savaient à ce moment-là ce qui les attendait à l'avenir !).

Par ailleurs, j'ai enfin pu mieux comprendre le culte de Kittridge. Je suis curieux de voir comment, dans cette série qui a le plus grand mal à faire revenir plus d'une fois les figures d'autorité, ils vont le reconvoquer dans le 7.

Enfin, j'avais oublié qu'on apprenait quelques détails sur le background familial de Hunt.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Je ne l'ai vu que deux fois je crois, et il y a bien longtemps (mais pas en salle), et hormis les quelques "morceaux de bravoure", je n'ai jamais été à fond. Mais j'aimerais beaucoup le revoir aujourd'hui, j'ai ce bon pressentiment que je le réévaluerai à la hausse.

En 2011:

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"