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MessagePosté: 24 Aoû 2009, 10:14 
the black addiction a écrit:
Non tu spamais, c'est vrai.

Ok, vos gueules, et m'envoie pas de MP si je réponds pas à tes longues critiques.


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MessagePosté: 24 Aoû 2009, 10:18 
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Jericho Cane a écrit:
the black addiction a écrit:
Non tu spamais, c'est vrai.

Ok, vos gueules, et m'envoie pas de MP si je réponds pas à tes longues critiques.


Rhoooo mais quel petit esprit. :)

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MessagePosté: 24 Aoû 2009, 10:19 
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Bub a écrit:
(Baptiste, là-dessus, juste... non! Le parallele est annoncé dès le début, et est conscient de lui-même, tout le reste est un déplacement des situations et un jeu sur les différences. J'ai même l'impression qu'il vient de se trouver là dessus, alors qu'il tournait encore un peu en rond jusqu'ici)


Je ne suis pas sûr de bien comprendre ce que tu dis là.
Mais au delà du sadisme dans l'oeuvre de Tarantino, j'avais toujours été plus ou moins contenté par un récit dont les personnages étaient les principaux atouts. Dans Death Proof et surtout IB je trouve les personnages globalement assez faibles; la troupe des Basterds, par exemple, il n'y en a pas un seul qui soit au niveau, et puis Brad Pitt fait vraiment trop pitié... Goebels aussi, il est vraiment trop ce qu'on attendait que Tarantino fasse pour lui. J'ai été constamment intéressé par la manière de Tarantino de nous parler de cinéma, dans ce film, mais cette faiblesse de l'incarnation de l'histoire dans les personnages m'a rendu le film bien abstrait, d'où ma note et mon étonnement devant cette pléiade de 5-6/6.


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MessagePosté: 24 Aoû 2009, 10:31 
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Si on simplifie au maximum Baptiste, je crois que tu lui reproches son éloignement du classicisme, tandis que nous on aime cette abstraction vraiment présente depuis deux films. Si on veut en discuter sérieusement il faudrait partir de là, pour moi le perso de Kill Bill touche au classicisme (pas un classicisme uniquement américain, ce qui renforce la chose, les classicismes japonais et Hong Kongais sont très présents), du coup le personnage est plus fort mais c'est une histoire basique amplifier et dégénérée par le mélange. Dans les deux derniers il touche plus juste je trouve, il assume plus ses désirs de fuite du classicisme et ça se sent chez les personnages également... Il ne cherche pas une dramatisation centrée sur un personnage comme dans Kill Bill, c'est plus une expérience.

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MessagePosté: 24 Aoû 2009, 10:32 
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tape dans ses mains sur La Compagnie créole
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Je le vois ce soir et malgré tous les avis positifs, je n’arrive pas à être rassuré, ma méfiance (sans doute infondée) face à ce projet est toujours là. Ce soir ça passe ou ça casse.

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"


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MessagePosté: 24 Aoû 2009, 10:34 
Arnotte a écrit:
Je le vois ce soir et malgré tous les avis positifs, je n’arrive pas à être rassuré, ma méfiance (sans doute infondée) face à ce projet est toujours là. Ce soir ça passe ou ça casse.

Te prends pas la tête, c'est tout.


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MessagePosté: 24 Aoû 2009, 10:39 
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Arnotte a écrit:
Je le vois ce soir et malgré tous les avis positifs, je n’arrive pas à être rassuré, ma méfiance (sans doute infondée) face à ce projet est toujours là. Ce soir ça passe ou ça casse.


Pareil je le vois ce soir mais j'ai un peu peur malgré les avis positifs. C'est peut être mieux la surprise ne pourra être que bonne et la déception attenuée

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MessagePosté: 24 Aoû 2009, 10:45 
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Baptiste a écrit:
Bub a écrit:
(Baptiste, là-dessus, juste... non! Le parallele est annoncé dès le début, et est conscient de lui-même, tout le reste est un déplacement des situations et un jeu sur les différences. J'ai même l'impression qu'il vient de se trouver là dessus, alors qu'il tournait encore un peu en rond jusqu'ici)


Je ne suis pas sûr de bien comprendre ce que tu dis là.
Mais au delà du sadisme dans l'oeuvre de Tarantino, j'avais toujours été plus ou moins contenté par un récit dont les personnages étaient les principaux atouts. Dans Death Proof et surtout IB je trouve les personnages globalement assez faibles; la troupe des Basterds, par exemple, il n'y en a pas un seul qui soit au niveau, et puis Brad Pitt fait vraiment trop pitié... Goebels aussi, il est vraiment trop ce qu'on attendait que Tarantino fasse pour lui. J'ai été constamment intéressé par la manière de Tarantino de nous parler de cinéma, dans ce film, mais cette faiblesse de l'incarnation de l'histoire dans les personnages m'a rendu le film bien abstrait, d'où ma note et mon étonnement devant cette pléiade de 5-6/6.


Ce que je dis sur le sadisme, c'est que jamais il ne filme la violence de manière complaisante comme tu sembles le dire. C'est une approche différentielle à partir d'un renforcement au maximum du parallèle entre nazi et bâtards qui à lieu. D'autant que la structure est exemplaire ce point de vue (Une seule scène montre comment ils fonctionnent, c'est simplement illustratif, pas... complaisant, et une fois qu'il a montré ce qu'il avait à en montrer, ce qui permet le parallèle, il passe à autre chose, comme dans boulevard, en somme).


Quant aux personnages, ça tient à toute la richesse du projet. Pour faire du jouissif, il fait pas de dramatique, c'est un jeu de surface tout simplement, les personnages font pitié, oui, mais parce qu'il ne pouvait pas les prendre tout à fait au sérieux non plus, il sont rien, ils ne sont que ce qu'ils paraissent aux autres (. Quoique pour préciser, ils ne veulent rien être ils ne sont que leur rire. Peut être finalement les seuls qui sont impressionnants sont les deux bâtards allemands, et que dans un sens tout le monde semble adorer cette scène de la taverne, c'est que dans un sens, ils te donnent raison sur ce point. moi, c'est plutôt ce jeu de surface, rieur qui m'a intéressé, et au contraire, j'ai trouvé Pitt et les bâtards excellents). Par contre, je ne te rejoins pas sur l'absence d'incarnation, ça incarne autrement, pas dans la dramatisation, mais au contraire dans le rire, ça donne une force inédite à ce film.


PS: Vous autres, vous le voyez en V.O? Je pense que la dite VF, n'a aucun sens dans ce film...

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C'est moins la connerie que le côté attention-whore désoeuvrée plutôt pête-couilles et désagréable que l'on relève chez moi, dès lors que l'on me pratique un peu.

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MessagePosté: 24 Aoû 2009, 10:48 
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the black addiction a écrit:
Si on simplifie au maximum Baptiste, je crois que tu lui reproches son éloignement du classicisme, tandis que nous on aime cette abstraction vraiment présente depuis deux films. Si on veut en discuter sérieusement il faudrait partir de là, pour moi le perso de Kill Bill touche au classicisme (pas un classicisme uniquement américain, ce qui renforce la chose, les classicismes japonais et Hong Kongais sont très présents), du coup le personnage est plus fort mais c'est une histoire basique amplifier et dégénérée par le mélange. Dans les deux derniers il touche plus juste je trouve, il assume plus ses désirs de fuite du classicisme et ça se sent chez les personnages également... Il ne cherche pas une dramatisation centrée sur un personnage comme dans Kill Bill, c'est plus une expérience.


Oui tu as probablemement raison sur le classicisme. Mais le fait que le récit ne soit pas centralisé autour d'un personnage n'empêche pas la nécessité de bien construire ses personnages, or dans IB il me semble que cette volonté d'associer chaque personnage à un concept est mal maîtrisée, maladroite. Cela débouche sur le jeu outré de Brad Pitt, le jeu monolithique de Mélanie Laurent, le charisme inexistant des Basterds, etc. (Et encore, cette intention n'est pas purement respectée, vu qu'il y a deux personnages qui écrasent tous les autres en terme de profondeur, le Chasseur de juif et l'officier allemand "King Kong". Ca déséquilibre tout, à mon avis).
Il manque une épaisseur essentielle au cinéma, celle de ne pas simplement être un discours, mais d'être un discours incarné par un tissu humain suffisamment dense.


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MessagePosté: 24 Aoû 2009, 10:59 
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Baptiste a écrit:
Cela débouche sur le jeu outré de Brad Pitt

Accent génial et drôle.

Citation:
le jeu monolithique de Mélanie Laurent

Jeu très classe.

Citation:
le charisme inexistant des Basterds, etc.

Mauvaise foi pure. Eli Roth, Til Schweiger et Michael Fassbender, charisme inexistant?

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MessagePosté: 24 Aoû 2009, 11:00 
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Pour moi la grosse différence avec ses premiers films choraux (donc non centrés sur un personnage) c'est que dans Inglourious Basterd j'ai eu l'impression qu'il n'y a aucun personnage principal, alors que dans un Pulp Fiction ou un reservoir Dogs j'ai la sensation à l'inverse qu'il y'a que des personnages principaux. Et là je comprends pas trop pourquoi vous vous efforcez à opposer rire et dramatisation, il a toujours su concilier les deux.


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MessagePosté: 24 Aoû 2009, 11:16 
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Bub a écrit:

Ce que je dis sur le sadisme, c'est que jamais il ne filme la violence de manière complaisante comme tu sembles le dire. C'est une approche différentielle à partir d'un renforcement au maximum du parallèle entre nazi et bâtards qui à lieu. D'autant que la structure est exemplaire ce point de vue (Une seule scène montre comment ils fonctionnent, c'est simplement illustratif, pas... complaisant, et une fois qu'il a montré ce qu'il avait à en montrer, ce qui permet le parallèle, il passe à autre chose, comme dans boulevard, en somme).



Mais justement, en théorie il y a symétrie pour montrer que les deux camps sont égaux dans la violence, mais en fait, dans la toute première scène, les juifs sont massacrés soit hors-champ soit de façon très pudique. Dans la séquence de la batte de baseball, censée renvoyer à celle-là, le massacre des allemands est beaucoup plus accentué; Tarantino filme la séquence de manière à associer le spectateur à ce "jeu", on entre dans la sphère du jouissif, et c'est pour ça que je parle de sadisme, de complaisance. Et maintenant que j'y réfléchis, si l'on prend le film dans son entier, on assite bien plus à des massacres de nazis qu'à des massacres de leurs adversaires, donc point de symétrie, point de "parallèle" selon tes mots, ce n'est pas vraiment l'intention.
Et la dernier marquage de croix gammée (oui il m'a marqué :) ) me paraît là encore d'une certaine manière glorifié, et relevé encore par le "c'est mon chef d'oeuvre" de Pitt/Tarantino. Quelque chose qui ne me semble pas être la chose la plus intéressante que Tarantino ait à faire, à moins qu'on goûte le gag (qui est déjà vu dans le film et téléphoné).

Citation:

Quant aux personnages, ça tient à toute la richesse du projet. Pour faire du jouissif, il fait pas de dramatique, c'est un jeu de surface tout simplement, les personnages font pitié, oui, mais parce qu'il ne pouvait pas les prendre tout à fait au sérieux non plus, il sont rien, ils ne sont que ce qu'ils paraissent aux autres (. Quoique pour préciser, ils ne veulent rien être ils ne sont que leur rire. Peut être finalement les seuls qui sont impressionnants sont les deux bâtards allemands, et que dans un sens tout le monde semble adorer cette scène de la taverne, c'est que dans un sens, ils te donnent raison sur ce point. moi, c'est plutôt ce jeu de surface, rieur qui m'a intéressé, et au contraire, j'ai trouvé Pitt et les bâtards excellents). Par contre, je ne te rejoins pas sur l'absence d'incarnation, ça incarne autrement, pas dans la dramatisation, mais au contraire dans le rire, ça donne une force inédite à ce film.


Voilà, déjà, comme je le disais dans mon message à TBA, le film est "bâtard" (huhu) dans le type de personnages qu'ils présentent. Il ya des personnages plus construits que d'autres. Mais sur ce point j'y vois une volonté de renverser les rôles qui sont le lot des films sur la Seconde Guerre Mondiale qui montrent les nazis creux et cruels, et les résistants braves et profonds. Ici, il y a un renversement, j'ai beaucoup aimé cet aspect-là du film.
Mais sur le jeu de surfaces, oui, je vois ce que tu veux dire, mais quand tu parles d'incarnation dans le rire je ne te suis pas, ce rire est justement là pour laisser les choses en surface. Un jeu de surfaces somme toute limité, je crois que Tarantino peut faire plus que ça. (merde, quand on voit la première séquence, c'est quand même d'une autre ambition! à la fois puissamment dramatique et délicieusement tarantinien).


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MessagePosté: 24 Aoû 2009, 11:18 
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Film Freak a écrit:
Baptiste a écrit:
Cela débouche sur le jeu outré de Brad Pitt

Accent génial et drôle.

Citation:
le jeu monolithique de Mélanie Laurent

Jeu très classe.

Citation:
le charisme inexistant des Basterds, etc.

Mauvaise foi pure. Eli Roth, Til Schweiger et Michael Fassbender, charisme inexistant?


Oui, voilà, là, on a les trois types de personnages, c'est pour ça que j'insistais sur la scène de la taverne, (J'ajourde Burkhard, putain ce mec a débuté dans Rex chien policier, et :shock: .) parce que là, les acteurs y sont impressionnants et y ont une stature impressionnante. L'ours juif aussi quoiqu'on reste ici dans la caricature, il reste impressionnant mais c'est plus un personnage de surface, il est plus connu par cons surnom et sa batte, on est au top de la jouissance c'est lui qui provoque les rires.
Brad pitt, en maître de cérémonie assez pathétique, mais qui continue et retombe sur ses pieds, on est encore dans le pur jeu dans la construction du jouissif, là et les autres bâtards, limites spectateurs, simples pions dans ce jeu cruel, qui remplissent très bien leur second rôle de types trop petits pour la tâche ("le petit", c'était énorme)...
et enfin celui de Mélanie Laurent, qui est elle au contraire complètement incarnée.

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Film Freak a écrit:
Baptiste a écrit:
Cela débouche sur le jeu outré de Brad Pitt

Accent génial et drôle.

Citation:
le jeu monolithique de Mélanie Laurent

Jeu très classe.

Citation:
le charisme inexistant des Basterds, etc.

Mauvaise foi pure. Eli Roth, Til Schweiger et Michael Fassbender, charisme inexistant?


- Accent drôle au début, irritant à la longue car unique trait caractéristique du personnage. Zéro épaisseur.

- Jeu digne de Marion Cotillard dans Taxi.

- Trés bons acteurs ici sous-exploités car se limitant à quelques lignes de dialogues toutes tournées sur le même mode.


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MessagePosté: 24 Aoû 2009, 11:22 
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Ok, tant pis pour toi.

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