Forum de FilmDeCulte

J’étais impressionnée par les effets visuels. Ils ont contribué à l’air du mystère et de la fantaisie au film. Ils ont donné l’impression que tout était possible dans les rêves. Le film a captivé mon attention avec beaucoup de suspense. Je pense que la fin était la meilleure scène du film, et la cause de sa popularité.

Bon j'ai dû le revoir, devant l'insistance de mon frère qui adore...
Et je n'aime toujours pas. Les rêves, le subconscient, les personnages, tout est si superficiellement traité... pour nous dire en gros que la femme est une créature irresponsable qui se perd dans des illusions et laisse ses enfants sur le carreau. (pourquoi généraliser ainsi à partir du perso de Cotillard? tout simplement parce que jamais Nolan ne caractérise Cotillard comme une femme singulière... On ne s'explique pas pourquoi tout d'un coup elle décide de rester dans les limbes alors que DiCaprio, lui, veut revenir pour s'occuper des gosses. )

Je sais plus comment c'est exactement (faudrait que je revoie le film), mais il me semble que c'est autour de ça que tourne l'inception qu'a fait Dicaprio sur Cotillard.

Et à aucun moment on ne généralise le perso de cotillard à la totalité des gonzesses.

Bah non l'idée que DiCaprio insémine en Cotillard c'est qu'il faut quitter ce monde irréel. Mais à la base Cotillard est une neurasthénique qui veut se taper DiCaprio pour l'éternité. D'ailleurs la vision qu'a celui de son épouse n'est pas différente vu qu'à la fin, il la rassure au moment de la quitter en disant en substance: "De toute façon la vie à deux on en a bien profité, ça suffit".

C'est pas clairement expliqué mais c'est sous-entendu.
Il explique qu'au départ ils kiffaient vivre comme des dieux mais que le problème était de savoir que tout cela n'était pas réel, et qu'éventuellement c'est devenu impossible pour lui de vivre comme ça. Quand Ariadne lui demande "et elle?", il répond qu'elle avait enfermé quelque chose au plus profond d'elle-même, une vérité qu'elle avait su mais qu'elle avait choisi d'oublier, et on la voit mettre la toupie dans un coffre. Les limbes deviennent alors sa réalité.
Mais il est jamais dit que "DiCaprio, lui, veut revenir pour s'occuper des gosses", donc déjà ton tu peux le remballer, comme ton interprétation foireuse de ce que le film nous "dit".
Les gosses n'entrent pas en compte dans le choix de Cotillard ni dans celui de DiCaprio. C'est plutôt le pouvoir offert par le monde du rêve. L'un décide de vivre avec cette omnipotence, même si ce n'est pas réel, l'autre non.


Ouais y a des films qui sont pas faits pour les gens simples apparemment...
Enfin si le bon vieux "je tourne en dérision quelque chose pour en simplifier le propos et servir mon argumentation" te paraît pertinent...


Vive la réinterprétation.
Elle l'accuse de l'avoir abandonné malgré avoir promis qu'ils vieilliraient ensemble et il essaie de lui faire comprendre qu'ils ont bel et bien vieilli ensemble (vu tout le temps qu'ils ont passé dans les limbes, cf. la vision du couple vieux).
C'est pas "De toute façon la vie à deux on en a bien profité, ça suffit".

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Oui donc en gros Cotillard préfère vivre dans l'illusion, DiCaprio dans la réalité; c'est bien ce que je dis. C'est très schématique... et le film fonctionne beaucoup avec des schémas très rationnels mais peu complexes au final, qui s'adaptent mal à un traitement dramatique abouti. Cela contraste énormément avec la rigueur du scénario, et le développement impressionnant de certaines séquences (même si le montage parallèle de ce qui arrive dans les quatre "réalités" est inégal, il y a quelques scénettes peu intéressantes, des coups de mous, mis en évidence par une musique qui fonctionne par blocs laids et massifs)

On reste quand même dans une superproduction hollywoodienne hein, moi ça me va que ce soit comme ça.




J'ai beau aimer le film, je trouve le scénario au contraire bien peu rigoureux comparé à d'autres Nolan. Le coup des kicks et leur articulation par rapport aux limbes, j'ai toujours pas compris.

Tout ce qui tourne autour de Cotillard constitue le point faible du film (la musique de Piaf c'est non). Heureusement, il y a de quoi se goinfrer à côté

Non, ce que tu dis, c'est que le film nous dit "en gros que la femme est une créature irresponsable qui se perd dans des illusions et laisse ses enfants sur le carreau."
Et c'est une bêtise.

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Il n'y a rien qui puisse infirmer cette thèse dans le film, en tout cas. Ou peut-être faut-il préciser "femme européenne", puisqu'il est evident que Nolan nous oppose à Marion Cotillard le modèle de la femme nord-américaine incarné par Ellen Page (même si son personnage, lui, est peut-être français).

Tout comme rien ne peut infirmer qu'Eames et Arthur sont d'anciens amants mais ça rend pas ça moins con.
C'est de l'extrapolation interprétatoire poussive.


Tu le fais exprès, j'espère?

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Collector !

Personnage d'Ellen Page d'ailleurs totalement insipide.

En tout cas, cette phrase est révélatrice:



Film Freak appréciera

Baptiste, je ne trouve pas que le film élargisse une seule seconde à toutes les femmes. Dans ce cas, pourquoi ne pas en faire autant avec celles de Heat : "tous les femmes sont de belles plantes qui dépérissent dans un appartement vide". Ou au personnage de Faye Dunaway dans Chinatown : "toutes les femmes ont envie de se faire prendre en levrette par leur propre père". Ce n'est pas un instant le propos des cinéastes et ça ne sert à rien d'autre que d'exprimer maladroitement sa propre frustration face au film...

Comme Deudtens, je ne suis pas à donf sur tout, mais la complexité du scénar tel quel me va. On est déjà bien au-delà de ce que peut se permettre un blockbuster avec un tel budget.

Pour moi y a deux irritations majeures à ce film :
- Rapporté à un jeu-vidéo, le film comporte un didacticiel qui prend trop de temps (même s'il est savoureux pendant la première demie-heure, façon Matrix)
- Comme le disait amèrement Terry Gilliam récemment, c'est dommage que les rêves tournent systématiquement au film d'action impersonnel, façon James Bond

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I think we're gonna need a helmet.

Me fais pas dire ce que j'ai pas dit.