Forum de FilmDeCulte

Il a qu'à regarder The Cell, le has been.

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Tu le trouves has been si tu veux, mais ses films ne le sont pas (et je suis loin d'être un gros fan). Et dans sa filmo, y a justement pas mal de trucs qui me font davantage saliver sur ce thème que les rêves emboîtés d'Inception (des séquences de Fisher King, du Baron de Munchausen, de Brazil, de l'Armée des 12 ou même de Las Vegas Parano). C'est beaucoup plus décousu, mais je reconnais de l'inventivité dans l'imaginaire de Gilliam que Nolan et sa psyché froide choisit d'éviter totalement pour des détails techniques cliniques (la toupie, les kicks, comme dans Matrix le déjà-vu ou la dualité monde réel/matrice). Pourtant Nolan alterne le rêve intimiste et le rêve grand spectacle, rien à dire. C'est juste que toute la dernière partie me laisse de marbre, et ça fait vraiment chier de céder pendant le climax alors que je suis grave dedans la première heure et demie. Je ne suis pas une seule seconde ému ou touché, et ça me gave.

Bref, tout ça pour dire à Baptiste que généraliser sur la pensée du cinéaste à partir d'un détail ou d'une impression... c'est du même niveau que d'attaquer les cinéastes sur leur misogynie, leur homophobie ou que sais-je... le faire à partir des caractéristiques spécifiques des personnages et de leur résonance intime et personnelle par le spectateur, c'est céder à la facilité. C'est une forme de mépris, et c'est aussi faire fausse-route sur le prétendu message.

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I think we're gonna need a helmet.

T'as vu le dernier? C'est tendu.
Même Les Frères Grimm que je suis un des rares à bien aimer, ça pisse pas loin.
Pour moi c'est un mec totalement dépassé.


Ah de toute façon, ce sont deux approches totalement différentes, mais je ne déplore pas que les rêves chez Nolan ne soient pas plus oniriques dans la mesure où ce n'est pas du tout l'histoire qu'il cherche à raconter.


Ah moi la fin me touche, la résolution pour Cillian Murphy, et je trouve ça d'autant plus fort que tout est chiqué diégétiquement.

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Non non, pour moi Gilliam est RIP depuis bien longtemps.



J'aurais aimé que ça vienne un peu parasiter la structure du rêve/la mission. Que l'hôte du rêve ait davantage d'influences sur la stabilité du truc. C'est exploité avec Cobb, mais surtout au travers du personnage de Cotillard. C'est une phase qui était particulièrement bien vue dans Batman Begins avec l'épouvantail.

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I think we're gonna need a helmet.

Le has been n'aime pas perdre son temps à regarder des films de tâcherons.
Vanne à part, j'ai du mal à parler de Gilliam et de The Cell. J'ai lu ton article sur son dernier film, je respecte ton avis, mais pour moi derrière le délire visuel ça reste désespérement vide et bête. Il y a bien plus de talent cinématographique dans le dernier Gilliam, aussi tendu soit-il (et j'en suis très loin d'être fan).

La grosse différence d'Inception avec tes exemples est que Nolan ne bâtit pas le personnage de Cotillard, il n'a pas de passé, pas de caractère, pas de motivations, bref pas de relief. C'est d'ailleurs la même chose pour Cobb, si bien que l'on a l'impression qu'on nous présente là une vision du couple pensée dans l'absolu. Heat et Chinatown sont des films aux personnages denses et complexes.

N'importe quoi, Cobb est caractérisé et a un passé, des indices et indications sont données par Gordon-Levitt et Caine au long du film.
Quant à Cotillard, son personnage dans le film est montré soit déjà brisé (dans les rêves/souvenirs), soit montré fantasmé et irréel (puisque venant de Cobb). D'ailleurs G-L le dit, avant ça, "she was very nice".

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Probablement. D'ailleurs, il a vu Transformers, ce qui prouve donc que Bay n'est pas un tâcheron.

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Si t'appelles ça caractérisé ou complexe, effectivement on est pas près de s'entendre.

J'ai pas dit complexe.

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Alors j'ai juste revu la première heure, en VF, sur un tout petit écran de télé pourrie... Mais tudieu, qu'est-ce que c'est bon! J'ahllucine devant la maîtrise de ce film, l'imagination, la terrible excitation qu'elle procure au spectateur.. Vivement la vraie revision.

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

j'aime bien ce film,mais je ne comprends toujours pas certains des détails.

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Chaque fin annonce un nouveau départ.

Sélection naturelle.

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I think we're gonna need a helmet.

SUNNY????

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Son IP est-elle au Québec ?

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Liam Engle: réalisateur et scénariste