Forum de FilmDeCulte

Hey mais du calme Puck
En ce qui me concerne j'ai bien précisé "depuis Zodiac". Et nous avions bien vu au-dessus que c'est à partir de celui-ci que le cinéma de Fincher à "changer" pour certains et/ou c'est amélioré pour d'autres. Puis bon si vous voulez remplacer "froid" par "cérébrale", why not ? Au bout du compte on parle bien de la même chose de toute manière.

Je vais te dire, quand ma mère à découvert Millenium c'était avec la version Danoise/Suédoise/Norvégienne/Allemande et elle a ensuite voulu voir ce qu'en avait fait Fincher. Au final elle a pas du tout réussi à rentrer dedans et préfère 100x la version Danoise. Mais c'est intéressant de parler du cinéma de Fincher dans un cas aussi spécifique que celui-ci. Surtout lorsque l'on évoque les problèmes d'implications émotionnel de la part de certains spectateurs bien souvent liés à "l'émotion", le côté "cérébrale"...puisqu'on parle d'un film qui a été "refait" par un autre.



C'est bien pour ça que celui-ci personne n'en parle vraiment . Depuis Zodiac il fait effectivement figure d'intrus un petit peu.

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MoviesCloseUp, média sur l'actualité du cinéma / moviescloseup@gmail.com
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Suédoise, bordel!

Sinon bien aimé pour ma part, ça fait partie d'un des tous meilleurs Finchers même si un peu frustré par la fin. Mais j'ai l'impression que c'est un défaut qui était aussi dans le livre. Ca devient pas mal invraisemblable surtout l'enquête policière :

Je veux pas donner l'impression d'enculer des mouches, on pourrait trouver d'autres invraisemblances dans le scénario mais pour moi c'est mineur. C'est simplement que je trouve le dernier tiers un peu gros pour me permettre de faire le saut de foi total. Je croirais que j'aurais préféré que Fincher trahisse totalement le roman dans le dernier tiers .
Là ça me fait un contraste étrange entre la parfaite maitrise de la mise en scène et de la narration et les trucs énormes du scénario dans son dernier tiers. Je critique mais je trouve le film magistral, ce derniers tiers l'empêche juste à mon avis d'atteindre le niveau d'un Social Network.

D'ailleurs, c'est quoi un cinéaste "froid" ?

Celle que tu recherches n'a rien à faire dans Gone Girl.

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Les caméras ne filment que l'extérieur de la baraque.


On n'est plus dans le monde réel sur la fin.


Oula.


Oui mais on perdrait ce que le film dit du mariage là...

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Autant je suis très attaché à la vraisemblance d'une manière générale, autant là je m'en foutais complètement tellement le parti-prix du film est ailleurs (d'où le décalage avec la campagne de pub qui te présente ce film comme un thriller de base).

c'est l'matin quoi...

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Je trouve le film assez froid, comme tout ceux qui n'ont pas adoré, je crois, le caractère outrancier des persos et le non-jeu de Ben Affleck n'aident pas à l'identification, à l'empathie. Et j'ai toujours l'impression de voir le réalisateur au-dessus de notre épaule, qui attend de nous une réaction, quelque chose... C'est indéfinissable tant ça tient du ressenti, de toute façon...

Et puis, je ne suis pas Américain, je ne vis pas dans cette société médiatico-judiciaire, toute la partie sur ce point m'a rappelé Bling Ring, ça m'ennuie plus que ça m'emballe, pour être honnête, ce n'est même pas contre le film.

J'ai adoré ça, sa tronche de boeuf hagard, dépassé par les évènements et totalement dépendant des autres, je trouve au contraire que ça donne encore plus de force au film.

En dehors de ça, je suis un peu comme Tom, en moins sévère, mais je trouve que cette dernière demi-heure est pas ce qui est de plus heureux dans le film. Comme si la parfaite ligne droite tracée par Fincher pendant 2 heures se délite petit à petit. Je trouve le propos sur le couple et le mariage bien plus fort dans ses deux premiers tiers. In fine, je suis pas trop fana de cette fin. Je trouve que le côté hénaurme des 30 dernières minutes contraste maladroitement avec ce qui précède.

Moi je l'ai trouvé très bien dirigé. Son étrange côté neutre, son physique pataud. Et puis Fincher le rend assez ambigu.

Moi aussi. C'est d'ailleurs un peut tout ce que l'on a reproché à Ben Affleck durant une bonne partie de sa carrière. Non sur ce point par-contre, choix judicieux de le part de Fincher d'avoir choisi Affleck pour interpréter ce personnage.

Le souci vient principalement de la conception-même du film parfois trop cérébral qui rend le tout un peu "clinique". Même quand on veut foutre du dégueulasse dans du propre, ça prend à peine.

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Neutre, c'est tout à fait ça ; il n'existe qu'à travers et pour le regard des autres (sa femme, les médias...).

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You are a ghost driving a meat covered skeleton made from stardust riding a rock floating through space.
FEAR NOTHING

Ce qui donne encotre plus d'ampleur au propos de Fincher, une remise en cause du mâle américain et donc une déconstruction du système fondé par et autour de ce mâle dominateur.

Le meilleur épisode de Desperate Housewives (série dont j'aime bien quelques épisodes). Entre les thématiques et la photo (l'image est très "plastique", et le film assez lumineux), je trouve qu'on est à fond là dedans, mais avec un réalisateur qui a la classe à la barre.

Donc j'ai trouvé ça sympa sans plus. En fait j'en attends plus de Fincher, et surtout autre chose : je trouve ça trop petit bras, trop vulgaire et trop "souligné". Vazy comment je te martèle le propos sur le pouvoir de l'image, le couple, toussa.

Je passe sur les trucs qui m'énervent : je ne crois pas au perso de Pike, et je hais qu'un film mente en


3/6