Forum de FilmDeCulte

Voilà ce que Tom préfère faire pendant qu'on est tous à la projo des Baloches...

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Netflix les gars, Netflix.

Ah en l’occurrence non (à moins que vous ayez fait une projo ce matin...)

J'ai fait ce que j'ai pu pour attirer la bête, j'ai projeté le film à la Fémis et tout...

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En plus c'était entouré des courts les plus chiants du monde, tout a été fait putain !

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Netflix les gars, Netflix.

D'ailleurs, sérieusement, pourquoi la Fémis ?

Surtout pas.


En fait ce qui me gêne c'est l'association du regard de Miller avec le premier plan sur ce type, la casquette qui jette une ombre sur son regard et en fait une figure de facto maléfique. Sauf que cette aura, il la perd dès le plan suivant, ce qui prouve une recherche d'efficacité dans le premier tout en la neutralisant. On retrouve l'ambivalence mais elle est "truquée".

Je pige, y a une différence entre les différents plans sur lui ? (si c'est le cas je l'ai ratée). Moi je vois surtout un mec horriblement malade et ravagé, plutôt qu'une figure du mal (mais encore une fois, ne connaissant pas l'anecdote à l'avance, je suis peut-être condamné à une lecture différente du passage).

Dans le premier plan il fait peur, dans le deuxième il a juste l'air d'un type lambda.

Les prods ont eu le plan. C'est pas cher.

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Excellent texte Tom qui offre des perspectives intéressantes.

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CroqAnimement votre

D'un seul coup j'ai envie de voir le film

Euh je doute que le trouble avec le mec dans le garage soit non-intentionnel, là. Toute la scène est bâtie sur ce gêne.

Texte apparemment passionnant de JB Thoret dans Charlie.

J'lai trouvé un peu brouillon pour ma part.

Le film est intéressant dans son concept et ses intentions, les scènes de guerre sont pas trop mal filmées, ça se regarde sans déplaisir et c'est tout.

J'ai beaucoup de mal à comprendre Tom sur ce film. Il y a effectivement plein d'intentions dans ce film, un Eastwood 20 ans plus tôt aurait transformé ce matériel en or, là c'est juste tout mou et totalement inexploité. Ca aurait fait un super film si le second degré aurait été poussé jusqu'au bout. Ok, il y a les phrases du sniper teubé qui remettent en question un peu tout ce patriotisme à la noix mais finalement le sujet est effleuré, Eastwood ne se mouille pas, ce qui fait qu'on a un film vidé de sa substance qui flirte avec l'hagiographie patriotique et qui touche le fond dans cette fin totalement nulle. Je vois même pas de l'ambiguité dans la scène avec le revolver. On sent l'intention et puis non on ne l'exploite pas ou de manière très molle comme dans tout le film.

Ce qui fait qu'on a un film assez bizarre, mélange de film patriotique totalement inconséquent et de film avec des intentions critiques mais effleurées avec un poil de bite. C'est mal écrit, jamais on ne ressent de la peur pour ces personnages mal construits, Cooper sauve la baraque sans être exceptionnel et au final on a un film de guerre qui fait passer Bigelow pour Kubrick. Le dernier tiers avec le retour au pays pourrait être sensationnel mais il est évacué en deux scènes. En fait, Eastwood rate totalement son sujet, dès qu'il a une idée intéressante, soit il l'évacue ou la sous-exploite.

Le film n'est pas nul, juste très moyen, mais c'est un incroyable gâchis d'idées. Ceux qui critiquent J. Edgar, au moins le film était investi et on y sentait une fragilité. Là on ne reconnait même pas la patte d'Eastwood, faut qu'il arrête le cinéma le papi.