Forum de FilmDeCulte

Merci

Et si tu n'as pas envie de parler du film, on peut toujours parler de ton texte à toi aussi. Comme d'habitude, plein de mauvaise foi, et surtout d'un mépris puant. Ton texte est un ramassis d'arguments clichés qu'on dirait sorti de la bouche d'un frustre personnage. En fait, ce que tu reproches au film c'est de traiter de l'au-delà, alors que toi tu trouves ça ridicule. Il y a aussi que tu ne respectes pas Eastwood et que tu le préférerais à l'hospice. Bien bravo. Il aurait fallu que Spielberg réalise pour que tu t'ouvres le fion, prêt à recevoir. D'ailleurs, tu as probablement adoré ALWAYS, qui était a peu près 100 fois plus naïf et mièvre, avec des dialogues très ridicules par moment aussi. Sans parler que tu as eu une super-gaule devant le démodé et simpliste A Christmas Carol de Zemeckis. Hereafter a au moins le mérite de dépoussiérer l'univers de Dickens, de le rendre moderne (oui, on est dans l'ère de Google, et alors?).

Pour ce qui est de ton argment sur les pub de Blackberry en France, peut-être qu'on n'en trouve pas à Paris. Ouais. Bof! C'est un film. Les fantômes ça existe?

Et puis, je ne crois pas que Eastwood ait eu la suffisance de se dire qu'il allait faire le tout premier grand film traitant de l'au-delà. C'est pas trop son style. Il est d'un naturel humble et n'aime pas jeter de la poudre aux yeux. Il s'est toujours fait très discret derrière sa caméra. Son cinéma est classique. Mais peut-être aurais-tu aimé y voir un film techniquement plus poussé. Une claque visuelle? Pour ma part, je trouve son film honnête, comme tous ses autres. Ça n'en fait pas son meilleur. Mais Eastwood se prête au jeu du fantastique le temps d'un film, même s'il ne croit pas à ces choses normalement. Je trouve son choix intéressant. Il donne le même soin qu'à tous ses autres films (avec beaucoup de finesse oui, car il ne tombe jamais dans le cul-cul selon moi), et surtout il semble avoir une réelle sympathie pour ses personnages et leur fardeau (qui est de croire en quelque chose devenu complètement ridicule aux yeux de tous aujourd'hui). En cela le film est touchant. Et c'est pourquoi j'ai embarqué. C'est pourquoi j'ai trouvé que les personnages étaient bien écrits et bien joués. Car à la base, la proposition du film m'était séduisante. J'étais réceptif aux qualités de ce film.

Maintenant, tu peux bien continuer d'attaquer personnellement tout ceux qui ne sont pas de ton avis. C'est toi qui est risible de toute façon.

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"marre du retour infini de ce topic"

Moi j'attends l'avis de Sans Nom pour me faire une vraie idée.

ça part bien ce vendredi.

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- Nazi violent 1961-2013?
"my... "double anale", c'est ce que je crois?" Chlochette
"J'ai toujours aimé la culture nain" Sponge

Euh bah je l'ai fait, dans mon texte. Y a pas à passer des heures sur cette merde.


J'aime bien comme le mec qui est TOUT SEUL à aimer le film vient m'accuser de mauvaise foi.


Non, ce que je reproche au film, c'est LA MANIERE dont il traite de l'au-delà, c'est CA qui est ridicule.
Le sujet en soi, je m'en cague un peu, c'est l'exécution qui est à déplorer.


Sur ce film-ci, oui...mais sur ses précédents, même les plus mauvais (genre Invictus), non.


Bof, il est producteur ici et ça sauve rien.


Et non, je trouve ça très moyen.


Ohlala la mauvaise foi! Ohlala le mépris pour Dickens! Ohlala frustre personnage!


Encore une fois, t'as pas compris. Google, c'est une facilité scénaristique que je dénonce...tu oses parler de finesse alors que le scénario et la mise en scène s'autorisent des séquences du style "et là, le gamin tape 'ange de la mort' dans YouTube et tombe sur des vidéos d'évangélistes religieux qui prêchent face caméra, un coup pour l'islam et un coup pour le christianisme avec un discours délibérément outré pour bien appuyer le ridicule". C'est grossier.


Ohlalala l'argument du pauvre, l'inévitable "ça ça n'existe pas alors arrête de pinailler"...je n'ai aucun problème avec des éléments fantastiques ou surréalistes tant est qu'ils sont présentés de manière crédible. Ici, c'est risible.


J'ai pas sous-entendu que c'était conscient, j'ai juste dit que l'écriture était tellement simplette qu'on croirait le tout premier film écrit sur le sujet.


Non, non...mon principal problème vient du scénario.


Tu es bien seul.


Oui oui, c'est ça.

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Sans parler de son air béat pendant la lecture publique de Derek "cameo" Jacobi au salon du livre.


Discours écrit par Cécile de France avec l'aide d'un ami et tourné en une prise sans qu'Eastwood ne comprenne ce qu'elle disait.

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"Je suis prêt à accepter une tonne de qualité chez Spielberg" Lohmann

Arrête tes conneries, sérieux???

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Sérieux, Eastwood en est là. Il n'y avait qu'une ligne dans le scénario de Peter Morgan disant en substance "Marie présente son projet de livre sur Mitterrand".

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"Je suis prêt à accepter une tonne de qualité chez Spielberg" Lohmann

Déjà, bravo Peter................

Ensuite, j'adore comme le livre-scoop sur Mitterrand ressort tout ce qu'on sait déjà en prétendant que ça n'a jamais été traité..."c'est Tonton quoi!".

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La lose, la vraie.

A propos, c'est moi ou la prise de son des dialogues français est pourrie ?

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"Je suis prêt à accepter une tonne de qualité chez Spielberg" Lohmann

D'accord. Alors faut se tenir en bande pour devenir des êtres sincères?

C'est facile d'aller voir un film en groupe et de se marrer délibérément sur un film. Moi, je l'ai vu seul, et le public était respectueux, ça aide à apprécier un film, malgré ses défauts évidents.



À déplorer? Tant que ça? Tu reproches des trucs du style "Damon prend la main de ses clients et on voit un flash pour représenter le contact". Oui, c'est simple comme procédé. Mais moi, je trouve ça presque touchant dans sa simplicité. Et j'aime comment Eastwood l'assume. J'aime cette façon de nous présenter le don de Damon, comme si c'était parfaitement normal et que ça allait de soi.



Ça ne m'a pas gêné du tout. Surtout dans un film aux personnages qui essaient "d'entrer en contact". Oui, Internet est une façon facile d'entrer en contact, mais c'est la façon moderne de le faire. Si Dickens écrivait aujourd'hui, Ebenezer passerait probablement beaucoup de temps sur des forums virtuels en cachette dans son bureau tard le soir. Et je n'ai pas senti que c'était une facilité du scénario d'avoir recours au Net, mais plutôt une réalité qu'on nous présentait.



Pour ma part, je n'ai pas trouvé ça risible. De toute façon c'est plutôt accessoire. On se sert de Cecile et de son dévouement à la pub pour traiter de son problème d'image et de reconnaissance. La marque, je n'ai même pas porté attention. L'important, c'est l'universalité du thème. Et pour moi, que ce soit en France ou au Québec, ça passe.



Oui, l'écriture est simplette. Mais c'est aussi bien écrit. Et Eastwood fait preuve de finesse, alors que ça aurait pu être vraiment mièvre.



J'aime comment tu ressors ça tout le temps, comme si c'était un problème

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"marre du retour infini de ce topic"

Non, c'est juste qu'à te lire, je dis des mensonges, or visiblement, on est plusieurs à avoir le même avis avec les mêmes exemples d'éléments du film que l'on trouve mauvais...du coup, m'accuser de mauvaise foi, c'est un peu...être de mauvaise foi justement.


Euh je l'ai vu avec Noony. Mais Karloff l'a vu seul. Gerry l'a vu de son côté. Déjà-Vu aussi. Etc.


Le public de ma salle était respectueux aussi...le film ne l'était pas.


Et bien je trouve pas ça touchant mais simplet et assez grossier.


J'y vois de la paresse de la part du scénariste.


Pour le coup, j'ai aussi du mal avec le fond de ce segment, sur tout le côté "si tu parles de ça, tu vas être ridiculisée, tu perds ton poste à la télé, tu perds tes pubs, etc.", vu que je trouve ça normal que quelqu'un perde sa crédibilité en allant prêcher la magie de l'au-delà...si le film n'était pas aussi naïf, j'en viendrai presque à y voir de la prétention, de la condescendance un peu, dans l'aspect "nous on sait, ceux qui se moquent sont des ignorants".


Bah non.


Mais c'est aucunement fin!
L'enquête de la journaliste se limite à :
- je tape dans Google et je tombe direct comme premier résultat sur la clinique de Claudia Rousseau (Marthe Keller)
- je vais voir le Dr. Rousseau et elle me donne tous les dossiers
- je lis les dossiers dans une séquence cliché "documents étalés sur le lit" (avec "à la TV, la journaliste qui m'a remplacé, je suis pas contente, j'éteins la TV en fronçant les sourcils")
- mon livre est prêt et édité direct, ellipse de plusieurs mois, je fais une conférence à Londres

Y a RIEN. Paye ton enquête.

On croirait un scénario écrit par un gamin.

Pareil pour les scènes des discours religieux face caméra, c'est super grossier comme manière d'exprimer son point de vue sur la religion, d'avoir un représentant de chaque religion parler face caméra dans les tout premiers résultats sur lequel tombe le gamin quand il tape "ange de la mort" dans YouTube.

Me parle pas de finesse...

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Nah, je ne crois pas que vous dites des mensonges. Vous semblez assez sincères dans votre haine du film. Le problème est qu'on ne peut tout simplement pas contre-balancer vos opinions sans passer pour ridicule, comme si la vôtre était péremptoire. C'est ça que je trouve de mauvaise foi. Car il y a plusieurs façon de lire le film.



À l'inverse, je trouve ça assez fin. J'aime qu'il n'y ait pas beaucoup d'explication autour de ce don. On ne sait pas comment cela peut être possible physiquement. C'est même choquant. Mais c'est exactement la même réaction que l'on aurait face à n'importe quel type qui se réclamerait médium devant nous. La suspicion est de mise.

Mais j'ai déjà eu affaire à ce genre de personnage. Certaines de mes tantes ont déjà eu affaire a des phénomènes occultes. Et j'ai toujours eu une réaction de rejet face à ça. Mais ça m'a beaucoup inspiré aussi. Disons que j'ai baigné un peu là-dedans dans mon enfance à cause de ces tantes. Je crois que ça m'a aidé à mieux recevoir le film, dont le thème tourne autour de la foi justement.



Je ne crois pas que le film juge les réfractaires, étant donné qu'Eastwood en est un lui-même. Le film permet plutôt de traiter de la foi. Est-ce qu'il faut embrasser complètement ce à quoi on croît, même si ça nous incommode ou nous ridiculise, où plutôt abandonner et nier ce que l'on est? Je trouve que le thème s'en trouve plus fort traité à travers un prisme fantastique, surtout que la foi envers l'immatériel est aujourd'hui bien mal vu. D'après le film, l



Je te parle de la réalisation, et pas nécessairement des traits du scénario. Je trouve qu'Eastwood est fin dans sa manière de ne pas trop appuyer sur les effets. Il y a un bel équilibre entre le "too much" et "l'austérité", comme d'hab chez Eastwood. Et il y a une finesse dans sa manière de diriger les acteurs. Le ton est toujours juste.

Pour ce qui est de la scène des discours religieux sur Youtube, moi je l'ai senti comme elliptique. Ça ne m'a pas gêné non plus.

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"marre du retour infini de ce topic"

Evidemment plein de trucs ratés dans ce film, voire même honteux (est-ce nécessaire que je les énumère?) mais quand on y regarde de plus près, sans vouloir à tout prix se braquer sur les évidents défauts, il y a quelque chose de vraiment captivant dans ce film, une beauté secrète et intime dans la manière dont Clint raconte cette histoire, notamment dans son approche face à la mort, et cela malgré les gros sabots du scénario. Je ne parle pas des visions pourries de l'au-delà, mais les rapports entre tous les personnages sont magnifiques car Clint a simplement compris qu'il fallait faire évoluer une histoire de connection avec des morts en une histoire de connection entre des vivants, comme s'il fallait transformer une histoire d'amour impossible (magnifiques scènes avec Bryce Dallas Howard, les plus belles du film) en une histoire d'amour rendue possible. Et c'est cette simplicité évidente, assez spielbergienne, qui marche à fond.