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MessagePosté: 01 Nov 2024, 10:43 
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Synopsis : le juré (Le N°2 pour être précis) d'un procès pour meurtre découvre qu'il y a un doute raisonnable pour qu'il soit en réalité le chauffard responsable de cette mort.

La droit, la justice, la vérité, la responsabilité, les préjugés etc... tout ça c'est du pain bénit pour Clint qui met en scène ce genre d'histoire les yeux fermés. D'ailleurs à 90 ans, on est en droit de se demander si ce n'était pas le cas. Mais pourtant, au final, le tout, bien qu'un peu longuet, n'a pas une sale dégaine et ménage deux-trois surprises qui maintiennent l'attention
(le personnage de JK Simmons qui semble détenir la clé du film mais est éjecté assez rapidement)
.

Surtout, Eastwood s'amuse avec le postulat de départ en imaginant un Douze hommes en colère dans lequel le brave juré jouerait en fait l'avocat du diable pour sauver sa peau. Mais il s'amuse mezzo et fait bouillir la grenouille à petit feu et nous place progressivement en juré d'un second procès, celui du Juré. Et si l'interprétation comme toujours merdique de Nicolas Hoult flingue un peu les scènes de procès où il doit se contenter d'observer (infoutu d'exprimer le malaise, on va lui faire tomber des trucs, histoire de...), sa gueule d'ange à qui on donnerait le bon Dieu sans confession s'insère impeccablement dans le reste du film où il tente par tous les moyens de justifier son geste de départ. Et c'est là que Clint prend le virage à 180° pour
faire reposer le jugement moral sur les épaules de Toni Collette. Or, avec une femme procureur en campagne, Clint a décidé de faire chier tout le monde : il sait que la plupart des critiques vont se jeter dessus comme la chtouille sur le bas-clergé et s'arracher les cheveux à savoir s'il parle ou non des présidentielles (avec un portrait d'arriviste qui s'assoit sur les preuves), tandis que lui boucle son thriller FritzLangien de la dernière période avec une dernière scène en forme de coup de bambou (jamais grillon a-t-il sonné comme une bombe prête à exploser ?)
.

En reprenant le décor de Savannah, déjà utilisé dans Minuit dans le Jardin du Bien et du Mal, Eastwood plonge le tout dans une certaine torpeur en décalage avec le tragique de la situation. Mais il y colle aussi un peu partout des écrans et des vidéos qui influent sur le jugement : le cours des jurés visiblement débité par une IA, les témoignages sur portables, les recherches googles... même les jurés se basent sur l'image et ce qu'ils ont appris en podcast, une réalité parallèle mais envahissante (d'ailleurs,
quand la proc' s'installe dans son nouveau bureau et s'apprête à changer d'avis sur cette "victoire" on voit bien que la télé est débranchée.
)

On aurait pu par contre passer un peu plus de temps avec les jurés, dont certains révèlent des aspects insoupçonnés (c'est le thème du film) mais qui font pour le coup vraiment office de figurants.
Et avec un lead un peu plus nerveux et charmant (où sont Glen Powell et Jack Quaid quand on a besoin d'eux ?), le film aurait pu jouer encore mieux sa partition. En l'état, c'est moins "compliqué" à avaler que Cry Macho mais également plus corseté que Richard Jewell.

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MessagePosté: 01 Nov 2024, 12:54 
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JulienLepers a écrit:
On aurait pu par contre passer un peu plus de temps avec les jurés, dont certains révèlent des aspects insoupçonnés (c'est le thème du film) mais qui font pour le coup vraiment office de figurants.

On a déjà tous vu 12 hommes en colère, nulle nécessité de rejouer le remake plus que nécessaire. En l'espèce je trouve déjà que cela prend trop de place dans le film, et ce sont certainement les personnages les plus caricaturaux de l’ensemble (et pourtant le film n'en manque pas).


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MessagePosté: 01 Nov 2024, 13:16 
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Oui j'ai eu un peu peur que ça s'éternise là-dessus. Et j'aime comment le film bifurque régulièrement vers autre chose.

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Que lire cet hiver ?
Bien sûr, nous eûmes des orages, 168 pages, 14.00€ (Commander)
La Vie brève de Jan Palach, 192 pages, 16.50€ (Commander)


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MessagePosté: 01 Nov 2024, 18:22 
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Ils auraient pu profiter de l'escapade sur les lieux du crime pour leur donner un peu plus d'étoffe, au lieu d'un flashback supplémentaire de Nicolas Hoult qui joue mal le mec qui chavire.

Lohmann a écrit:
On a déjà tous vu 12 hommes en colère, nulle nécessité de rejouer le remake plus que nécessaire.


On a tous vu 12 hommes en colère mais pas 11 hommes (et femmes) en colère et un imposteur qui essaie de sauver sa peau en feignant d'être plus vertueux que les autres. C'est tout à l'honneur d'Eastwood de pas charger la mule (2018, lol) en montrant que son héros croit aussi au pardon, mais ça a par le fait, comme le personnage, le cul entre deux chaises.

Cela dit, malgré ce problème d'acteur falot, j'aime bien la dernière discussion avec la proc'

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MessagePosté: 04 Nov 2024, 15:28 
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Je n'ai jamais accroché au cinéma d'Eastwood dont j'ai vu tous les films de 1997 à 2016 avant que Sully, énième film faible consécutif du cinéaste, ne vienne me vacciner définitivement.

Le high concept de ce film-ci m'attirait et les échos positifs m'encourageait mais à l'arrivée, force est de constater que papy a encore la carte auprès de ses vendus.

Alors c'est marginalement meilleur que ce qu'il a fait depuis 2008 mais quand je lis certains parler de grand film sur l'Amérique et son système imparfait, je roule des yeux.
L'idée de refaire 12 hommes en colère with a twist est pas mal mais le scénario et la mise en scène pantouflarde évidemment n'ont jamais le talent nécessaire pour insuffler une quelconque force, qu'elle soit purement formelle ou narrative, pour la tension, ou qu'elle s'incarne dans le fond, les quelques questionnements sur la justice ou la morale ayant déjà été vus ailleurs traités de façon plus profonde et pertinente.

Les seules trouvailles du script, dont la teneur juridique est si superficielle que le personnage "avide d'émissions et podcasts True Crime" dans le film aurait pu l'écrire, sont de révéler que presque chaque membre du jury a un taf qui en fait un meilleur enquêteur que la procureure, qui elle-même a une réélection en jeu dans cette affaire (sans oublier le passif alcoolique du héros)(et la fausse couche de sa femme à nouveau enceinte).

C'est le Lumet mais la rigueur en moins et la vulgarité grishamesque en plus. J'aime bien la toute fin mais c'est vraiment le seul moment où tu sens un peu de tension.

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MessagePosté: 06 Nov 2024, 00:16 
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globalement d'accord avec ff.

spoilers devant.

moi la vulgarité grishamienne ça ne gêne pas, je n'irai pas jusqu'à dire que je suis venu pour ça mais je suis venu pour ça.
mais très rapidement, le problème se fait évident : le pitch est quand même un peu ridicule, mais rigolo, sauf que ça n'assume pas et se prend au sérieux. sauf que ça n'a pas de quoi se prendre au sérieux : l'intrigue criminelle est quand même atrocement faible, c'est juridiquement extrêmement léger (le dossier contre hoult serait vaguement impossible à mener jusqu'à un procès, sans aveux), et les thématiques traitées sont superficielles. il n'y a rien de juridiquement, psychologiquement, ou humainement riche ou profond là-dedans, mais ça a l'air de croire que oui, ce qui affaiblit l'aspect fun du truc sans l'enrichir d'autre chose.
l'aspect ludicrous de l'affaire est renforcé par la storyline du flic (dans quelle galaxie parallèle personne ne lui demande sa profession... dans quelle galaxie parralèle il décide d'enquêter de son côté... dans quelle galaxie parallèle pense t'il pouvoir prouver quoi que ce soit de cette manière...) qui arrive bien trop tôt. à ce stade d'un récit, c'est comme une relation amoureuse, on est encore en train de se découvrir et de construire les fondations communes. donc c'est beaucoup trop tôt pour un truc aussi artificiel et ridicule.

ff dit pantouflard, moi j'avais "pépère". c'est marrant, parce que le scénario et la mise en scène sont tous les deux avec une mentalité de pas de fioritures : on raconte précisément ce qu'on raconte, et on illustre de la manière la plus basique et évidente tout. ça pourrait avoir un charme old-school, mais dans les deux cas la paresse ressort tellement que ça finit pas être juste abusé. dans l'écriture, en plus des trucs déjà évoqués, ce sont ces personnages secondaires qui sont vraiment impossibles, de la copine de hoult écrite par chatgtp et également animée par intelligence artificielle, jusqu'à tous les membres du jury qui ressemblent à une liste d'idées en une ligne de personnalités potentielles exclusivement constituées d'énormes clichés. c'est juste : impossible. et pareil pour la mise en scène, y a deux ou trois plans vaguement élégants qui ne compensent pas l'absence totale d'idées ou d'envie de la chose. c'était censé être un film de plateforme, et sans déconner ce serait sorti sur max avec un autre nom au générique, on aurait bien rigolé en lisant les critiques. la lumière d'une platitude mon dieu, on dirait un téléfilm.

je suis moins sévère que vous avec nicolas hoult, que j'aime vraiment bien, une beauté old hollywood et une absence de virilité très contemporaine, après il n'est pas crédible une seconde en ancien alcoolique ou quoi. et c'est vrai que la deuxième partie arrive à sortir un peu des rails, mais pour aller nulle part.

la chirurgie de kiefer sutherland est ratée, le malheureux ne ressemble à rien.

je vais quand même essayer de (re)voir minuit dans le jardin du bien et du mal, film de procès de quand il était un peu plus en forme, mais c'est clair que l'adoration aveugle de la critique française avec eastwood c'est vraiment une blague sans fin.


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MessagePosté: 06 Nov 2024, 00:41 
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Tiens, toi tu avais entendu parler du 7e juré de Lautner (qui a globalement le même pitch)?

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MessagePosté: 06 Nov 2024, 00:47 
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ah non ! marrant effectivement. beaucoup trop de choses sur ma liste pour l'ajouter pour le moment mais je garderai un oeil ouvert s'il passe quelque part.


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MessagePosté: 09 Nov 2024, 18:30 
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Film Freak a écrit:
Tiens, toi tu avais entendu parler du 7e juré de Lautner (qui a globalement le même pitch)?


Je suis effectivement étonné que personne (?) n’en parle.

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MessagePosté: 03 Déc 2024, 17:14 
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Contrairement à Filmfreak, j'aime bien Eastwwod mais là c'est très mineur. Loin d'un la mule ou d'un cas Richard Jewell.
Un de ses films les plus faibles.


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MessagePosté: 06 Déc 2024, 09:23 
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JulienLepers a écrit:

On aurait pu par contre passer un peu plus de temps avec les jurés, dont certains révèlent des aspects insoupçonnés (c'est le thème du film) mais qui font pour le coup vraiment office de figurants.

C'est le point faible du film, d'aller un peu vite sur la peinture des jurés qui sont un peu caricaturaux. Et aussi le personnage de Sutherland qui a un role de confesseur et un peu accessoire. Par contre, je suis en grand désaccord avec toi sur Nicholas Hoult. Comme tu l'as souligné, il a le bon physique pour le role mais je trouve qu'il se démerde pas mal. Et je le trouve pourtant falot dans de nombreux films.

Sinon, j'ai trouvé ça vraiment très bon. Alors oui, ça pique à gauche et à droite de plein de références du cinéma américain mais ça serait maladroit de le prendre comme une version low-cost de Douze en hommes en colère, tellement le film prend rapidement des chemins de traverse. Et c'est tant mieux, car repasser après Lumet, ça aurait été suicidaire. Et d'ailleurs, je suis d'accord avec Cosmo sur ce point
Cosmo a écrit:
Oui j'ai eu un peu peur que ça s'éternise là-dessus. Et j'aime comment le film bifurque régulièrement vers autre chose.

le film bifurque pas mal, et moi plus que Lumet je pense aussi au Dostoievsky de Crime et chatiment. Alors évidemment, que ça ne partage pas le gravitas de l'écrivain russe - heureusement j'ai envie de dire - mais il y a un peu de ça dans la gestion de la culpabilité que ce soit dans le personnage de Hoult ou de la procureure.

Et je suis assez friand du concept du récit, je trouve qu'il est bien mené et beaucoup aimé la tournure que ça prend dans sa seconde partie. Très malicieux personnage de la procureure bien construite dans sa progression bien ambigue, jusqu'à cette fin qui marque. Je partage pas mal les critiques US sur le fait que le film arrive à la fois à dézinguer le système judiciaire et à dire quelque chose de l'amérique. Le film arrive à une certaine épaisseur mais mon reproche c'est que c'est un peu amoindri par les jurés caricaturaux. J'aurais bien aimé que le film développe leur écriture, quitte à rallonger le film de 30 minutes. Là, j'adore le résultat - Eastwood m'avait barbé pendant une décennie, et depuis La mule je lui trouve un vrai regain de forme - mais pas loin de penser qu'il aurait pu encore accoucher d'un film meilleur. Bien aimé mais un peu frustré quoi.


Je me retrouve pas mal dans les critiques qui pointent


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MessagePosté: 13 Déc 2024, 23:24 
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Pas vraiment client des films de procès mais gros client d'Eastwood, en n'ayant vu qu'un sur deux ces 20 dernières années parce que c'est pas toujours ouf (et j'aime bien Hoult, mais sans doute parce que j'ai l'impression de l'avoir vu grandir), bien content de m'être laissé tenté.
Assez de chair pour évoquer un pays et son système judiciaire et de gras pour des variations sur des thèmes qui promènent le spectateur, je trouve alors que le côté clairement pantouflard joue en la faveur du film, en évoquant la lourdeur et lenteur de la justice, la banalité aussi des cas jugés, contrairement à la mise en spectacle habituel hollywoodienne (12 hommes en colère, c'est cool mais bon, c'est aussi totalement improbable et un peu lourd, pour prendre un des rares bons films dans la pile de merde de ce sous-genre) et des medias.
Alors celui-ci ne marquera rien du tout, n'a que son pitch et deux, trois moments, dont la toute fin pour lui, mais c'est, comme on dit, un film d'auteur, parce qu'enchainer ça après le très bon "tiré de faits réels" Le cas Richard Jewell (plus quelques autres dans sa longue filmo), ça triture pas mal le bon vieux Clint et c'est fait avec sincérité. D'un nonagénaire en mode automatique, certes, il a dû déjà oublié l'avoir tourné comme j'oublierai l'avoir vu dans quelques jours.


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MessagePosté: 14 Déc 2024, 03:56 
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Plusieurs problèmes déjà mentionnés :

Je crois que c'est pas du tout représentatif de la manière dont fonctionne la justice aux USA, donc difficile du coup d'y voir une critique de ce même système si sa représentation ne lui est pas fidèle. Même sans trop connaître le domaine, on voit bien qu'il y a des trucs trop bizarres et incohérents pour être identiques dans la réalité...

Les jurés sont effectivement caricaturaux à souhait, surtout au début où tout le monde est là pour en finir au plus vite. C'est le vieux travers d'Eastwood qui revient, sa manière de traiter la "masse" comme une bande d'abrutis décérébrés...

Sinon le film est intéressant dans la très longue filmo du cinéaste. Je dirais que c'est l'anti "Mystic River" (si j'ai bien compris le plan final : la proc vient chercher le juré dans sa vie harmonieuse pour le remettre aux mains de la justice). Quand les deux ont compris ce qu'il s'est passé cette nuit-là, le juré tient le "discours" final sous-entendu de "Mystic River" (les vrais criminels arrivent tjs de façon entendue à se substituer à la justice, dans un "mensonge consenti" qui arrange tout le monde, tandis qu'une victime idéale et essentialisée, une pomme pourrie du tonneau, doit être sacrifiée pour la survie de la communauté) à la proc sur le banc en lui disant que la justice n'est pas toujours vérité, mais celle-ci in fine ne se laisse pas convaincre puisqu'elle vient le chercher pour libérer l'innocent qui était le coupable idéal et qui croupit en prison. Une fois de plus la filmo d'Eastwood prend un virage à 180 degrés et empêche de figer l'homme dans une position définitive.


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