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La campagne d'Arnotte pour l'Oscar du Plus Vendu a commencé...

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un film moyen handicapé par une mise en scène très terne, un lyrisme exagéré et un scénario assez anectodique.
3/6

C'est sur-blindé de défauts mais c'est quand même attachant.

Bon sur la fin ça devient trop loooong mais malgré la pauvreté de pas mal de choses dans le film je me suis surpris à bien rentrer dans le monde ô combien clair et bien expliqué par Eastwood (il y a dans ce film des scènes consécutives où les personnages disent EXACTEMENT. LA MÊME. CHOSE).

Et puis c'était sympa de voir un film avec aucun acteur connu en dehors des 2 stars...

Bon voilà tout est dit... ah non j'oubliais, j'ai bien aimé la photo un peu laiteuse.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

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Bon eh bien........ J'étais parti pour aimer, hein. En gros je rejoins l'avis d'Art Core.

Pendant tout le film j'ai eu l'impression de l'avoir déjà vu (alors que je n'avais vu que le bande annonce). Aucune scène forte, absolument rien de surprenant. C'est pantouflard, c'est papy, on a toujours une scène d'avance.. Et puis, ya rien qui est passé. Déjà, comme l'a dit je sais plus qui (tout le monde, en fait), tout est surligné au stabilo, tout est répété deux fois (!) - je comprends pourquoi le film fait une demi-heure de trop. Morgan Freeman je m'y suis jamais fait - je voyais Morgan Freeman qui imite Mandela, Matt Damon est simplement INEXISTANT, je pensais vraiment pas, à voir l'affiche, qu'il aurait un si petit rôle. La musque m'a gavé: en plus des sempiternelles trois petites notes au piano, t'as le fils Kyle qui chante sa SOUPE. Johnny Clegg ya que ça de vrai. Le rugby est mal filmé... Alors, j'avoue que mon coeur a battu plus rapidement durant la finale. Je riais des ralentis et des effets sonores grotesques (!), mais la victoire finale rappelle bien ces événements sportifs pour lesquels ont a tremblé, vibré, pleuré. Agassi à Roland en 1999, Roger à Roland en 2009, etc. Aussi lourdingue soit-elle, cette fin a rouvert le tiroirs de ces souvenirs intenses.
C'est bien peu de choses pour un film qui manque vraiment d'intérêt, de loin le moins bon des Clint Eastwood que j'ai vus. Bon, ses films ont toujours cette fluidité qui fait que tout ça passe assez vite, mais on sortant de la salle je n'ai pas pu cacher ma grosse déception. C'est raté.

Je pense au 2/6 de l'indulgence, mais il vieillit déjà mal...

PS: c'est vrai le truc de l'avion où je suis vraiment naïf?

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Putain j'en viens à me demander si je vais aller le voir ce truc.

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C'est quand même trop gros pour être faux. Du coup j'ai verifié:

http://www.youtube.com/watch?v=oJVMlHfl ... r_embedded

Ce qui est naze par contre c'est le sale suspense avant.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

C'est vrai.


Mais ouiiii mais tout ce qui concerne les bodyguards est franchement pas terrible.... Tony Kgoroge (Jason) est plutôt bon - mais bon.

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Le sosie de Jonah Lomu est vraiment top (mieux que celui de La Beuze). Et je m'attendais à franchement pire au niveau du filmage du rugby (ça reste extrêmement basique quand même...).

Mais sinon c'est le film le plus didactique du monde, et le moins intéressant au niveau de la dramaturgie.

Et puis passer sous silence le vol de la demi-finale, c'est un affront à la patrie française. Je ne comprends pas qu'on le décore pour ce film

ENCULE!

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Oh bah non, pas celui-ci! Je t'attends pour CinéMan!

C'est moi qui t'ai demandé de le télécharger!

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Vu dans l'avion, et ma foi, la fatigue aidant (peut-être), j'ai été plutôt touché.

En fait, le côté Rugby m'emmerdait au point de pas aller le voir en salle, et puis bon, les avis ne m'affolaient pas.

Et puis finalement dès le début, on se rend compte que le film ne parle que des thématiques d'Eastwood, qui certes s'efface bien trop souvent au profit d'un peu de lisse, mais parvient encore à glisser quelques petites choses qui me plaisent beaucoup. Et à la fin, on se dit que Mandela est un personnage totalement eastwoodien, c'en est bluffant.

Après, le film a fonctionné, j'ai versé ma p'tite larme à deux moments, et Freeman est vraiment bon, il a cette voix unique, ce ton, cette attitude qui va bien avec ce que le personnage représente (qui prolonge les persos joués par Clint de ces dernières années). J'aime les gardes du corps, aussi, les conflits entre eux sont plus intéressants que le reste de la représentation des tension interraciales. Et Matt Damon, qui a peu à jouer, parvient quand même à tirer quelque chose du personnage. Il est classe, Matt, il a un truc dans sa façon d'être qui fait que ça fonctionne même quand il en fait peu, comme ici.

C'est trop lisse pour atteindre un haut niveau, mais ça ne démérite pas. Après, peut-être que je l'évalue à la hausse vu que j'en attendais rien du tout.

4.5/6

Les cinéastes américains sont pas très en forme cette année... Après le plus mauvais film de Burton, un des plus mauvais de Stone, un Allen en petite forme, voici donc le Clint, vu avec du retard donc et ma foi...

c'est d'un académisme didactique assez grotesque. La mise en scène est élégante - sauf l'aspect Jonah Lomu rugby des scènes de sport - mais le propos est quand même d'une naiveté confondante, on dirait un clip pour l'afrique du sud post apartheid. District 9 me parait plus proche de la réalité du pays.

2/6 de vendu.

Casse-toi pov' con.