Forum de FilmDeCulte

Je reviens tout juste du dernier film de Clint Eastwood, HEREAFTER, cette fameuse première incursion de Clint dans le simili-fantastico-new age. D'emblée je dois dire qu'il s'agit d'un Eastwood mineur (le film n'est pas dramatiquement aussi fort qu'un Mystic River). Mais pour ma part, il s'agit d'un de ses meilleurs films mineurs. Ce qui n'est pas rien.

Pourquoi j'ai aimé?

-Bien qu'il frôle la quétainerie, le film réussit à la contourner haut la main. Eastwood évite tous les pièges de ce type de cinéma avec une créativité et une finesse exemplaire.

-Les personnages sont tous extrêmement bien écrits, et de plus interprétés avec beaucoup d'élégance (surtout par Matt Damon et la charmante Cécille de France).

-La dimension new-age n'est jamais au centre du récit. Elle n'est qu'un prétexte à développer des thèmes sous-jacent très humains, un peu comme du Dickens moderne...

-J'ai aimé que Eastwood intégre des effets-spéciaux (par ailleurs époustouflants) à son cinéma, tout en évitant la folie des grandeurs. Le film demeure un de ces films intimistes dont Eastwood est passé maître. Et à 80 ans, il fait toujours preuve d'une sincère humilité, chose rare chez un cinéaste.

Maintenant, je ne vois pas pourquoi je m'attarderais aux défauts. Ce film émane une énergie vraiment spéciale. Une chaleur sincère et touchante. Un direct au coeur.

Je suis content que Clint ait décidé de réaliser des films jusqu'à sa mort. Déjà, j'ai hâte à son prochain.

4/6

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"marre du retour infini de ce topic"

J'ai trouvé ça complètement nanardesque du début à la fin (et j'étais loin d'être le seul). Mais du coup très plaisant, 2h10 de barres de rire. Matt Damon s'en sort miraculeusement bien, pour le reste (notamment la partie frenchy) le syndrome Inglourious Basterds est là.
Je veux bien croire qu'Eastwood est le dernier grand réalisateur américain, le dernier John Ford, mais y a des limites au classicisme, et cette limite s'appelle le kitsch.

Oui. Mais je n'en attendais pas un film révolutionnaire. Le film est classique d'accord. On peut aussi dire qu'il appartient au mélo (si on peut appeler ça un genre). Mais il contourne les clichés d'une manière assez fine je trouve. C'est un film réussit dans son genre limité. Et je n'ai pas senti le côté kitsch, à aucun moment.

Mais je peux comprendre qu'on soit rebuté

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"marre du retour infini de ce topic"

Assez d'accord avec Film Freak (ah ben non en fait, il était pas à la projo)...

Bon, comment dire... c'est un mix entre le dernier Altman - suis-je le seul à voir un film qui parle de la mort ?-, Enter the Void filmé par un vieux - et sans le plan de la bite - et le best-of du meilleur de Sans Nom....

Comme je ne connaissais pas trop le scénario, j'avoue avoir été surpris par la structure - je pensais que ce n'était que des histoires liées au Tsunami - séquence plutôt honteuse avec des CGI tendance 2012.

Trois histoires donc, deux qui tiennent plutôt la route - surtout celle des gamins, la plus émouvante et... une partie française qui gêne tellement elle est BIDONGGGGGGGG comme dirait Freak. Il faut le voir pour le croire - mention spéciale au discours sur Mitterrand, au jeu du mec et à la pub Blackberry... et à Mylène Jampanoï en Claire Chazal... C'est aussi une utilisation parfois désastreuse de la musique, une pub pour parfum à Londres et pas mal de choses assez troublantes de nullité.

Mais une certaine sincérité aussi.... il doit être en train de crever l'ami Clint.

C'est un film-trappe.
2/6

Deux films de suite qui menacent de laisser s'ouvrir la trappe de l'oubli sous les pieds du réal...attention papy attention!

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Ce film est un pur nanar.

La partie française est honteuse. La partie américaine parvient à exister grâce au talent de Bryce Dallas Howard. Et l'histoire du gosse, on s'en cogne.

J'en reviens toujours pas...

Wohlalalalala...the piurdje.

Je m'attendais à un truc pas top mais pas aussi mauvais.
Là c'est quand même très souvent catastrophique.

La partie Cécile de France est juste nanardesque...la toute première scène digne de 2012 est bien mais le reste, j'arrive pas à croire qu'on puisse encore écrire ça en 2010...c'est pas possible, c'est un scénar du lycée écrit après la mort de papy qu'il nous a ressorti le père Morgan, il nous avait habitué à mieux que ça.

J'ai passé la séance au bord de la crise de rire devant le parcours de cette femme un peu concon qu'on est sensé croire être une journaliste d'une émission à la Envoyé Spécial (avec ses pubs pour Blackberry - virtuellement inexistant en France en 2004 pourtant - placardé en géant dans tout Paris, détail ridicule utilisé comme enjeu un bref moment d'ailleurs) qui pose des questions d'un neuneu absolument illégal ("Dis-moi Didier, j'peux te poser une question? Y a quoi après la mort pour toi?" et lui, "bah la lumière s'éteint, on est mort").

Les dialogues sont absolument calamiteux tout le long...ça passe un peu mieux quand c'est Matt Damon, toujours bon, qui les balance (même si on a plus le droit d'écrire des répliques du style "Tu comprends pas, c'est pas un don, c'est une malédiction", même dans un film de super-héros DTV alors encore moins dans ce film choral à vocation dramatique), mais quand c'est De France...ouahlala comme elle pue là-dedans.
Elle joue encore plus mal que le gamin.

De toute façon, les dialogues grossièrement didactiques sont bien représentatifs de l'absence totale de finesse de l'ensemble...
Passe encore l'abus des pauvres artifices scénaristiques post-2000 (ou comment utiliser Google toutes les 20 minutes pour faire avancer l'histoire), mais quand tu as recours à des trucs aussi gros comme Damon qui écoute chaque soir des livres de Dickens narrés sur CD et un soir, après un drame, la narration reflète son tourment intérieur, comme une grosse voix off bourrine, c'est plus possible.
Je parle même pas du défilé de mediums charlatans tout droit sortie d'une comédie franchouillarde ou des messages religieux déclamés face caméra que l'on visionne sur YouTube en tapant "ange de la mort".

J'avais un peu l'impression de regarder un sous-thriller surnaturel comme on en a vu des dizaines entre 1998 et 2002, des trucs à la Les Prophéties de l'ombre et consorts. En moins bien. C'est dire.

Le film abuse de la corde fat à un degré assez incomparable...on te balance du pathos de gens qui meurent et/ou qui chialent tout le long, et tout le long l'insupportable musique de papy Clint qui sombre dans l'autocaricature avec ses petites cordes pincées ou ses petites touches d'ivoire pianotées en mode mélopée douce...
Euthanasiez-le bordel.

Tout ce qui touche aux visions, à l'au-delà, aux phénomènes inexpliqués et compagnie, est d'une banalité absolument consternante...j'ai un peu eu le sentiment qu'ils croyaient être en train d'écrire le tout premier du genre ("alors là, on dirait que Matt Damon il prend les gens par la main et genre la ça fait 'bwoom' et y a une vision, un flash tsais, et genre il décrit la personne qu'il a vu et c'est un proche qui est mort! Il a vraiment les pouvoirs! Et genre après il dit au client genre 'ça va aller' et tout et après les gens ils vont mieux" ou "alors là, la casquette du gamin est soufflée par le vent et comme il cherche à la rattraper, il évite un accident, mysticisme et tout!! Vont être tout retourné les spectateurs!!").

C'est bardé de fautes de goût (la vision/travelling circulaire autour du couple à la fin, c'est INTERDIT), de clichés et de caractérisation honteusement surenchérissant (le segment anglais, c'est presque Precious), et c'est interminable.

Je sauve la scène du tsunami au début, purement pour la technique, et le petit moment romcom hors sujet entre Damon et Howard lors du cours de cuisine, qui est un peu amusant.

Au-delà, c'est poubelle

0,5-1/6

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MAGIQUE.

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EXTRAORDINAIRE.

Mec qui réussit à être encore plus drôle que le film.

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Tu vois quand je suis vendu, je mets 2/6.

Oui mais là le niveau est quand même ultra bas...

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C'est un e-Tron

Putain vous donnez pas envie....... (personne, d'ailleurs)

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Mais si, regarde David Swinton, lui il a vu la lumière.

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Au moins Clint ne sera pas nommé aux Oscars cette année. Place aux jeunes !

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"Un peuple qui élit des corrompus, des renégats, des imposteurs, des voleurs et des traîtres n’est pas victime ! Il est complice."
- George Orwell