Forum de FilmDeCulte

Bidon, globalement...c'est une conférence de presse glorifiée...avec les inévitables questions bateau style "pourquoi avoir choisi ce film?" et autres "comment faites-vous pour tourner aussi vite?".
Il y avait quelques pistes pas inintéressantes mais rien d'original (l'enfance dans sa filmographie, la terre comme personnage dans War Horse).

Spielberg, de nature, n'est pas le mec plus expansif ou le plus intéressant en interview, surtout s'il n'a pas un interlocuteur pertinent face à lui.
Quand c'est James Lipton sur deux heures de Inside the Actor's Studio, ça vaut le coup.
Quand c'est Toubiana et Costa Gavras sur un peu plus d'une heure de Master Class, c'est pas folichon.

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Pas très étonnant, tout ça. Heureusement que Spielberg est plus doué pour faire des films que répondre aux questions.

Mon avis vite fait en mode brouillon:

En effet y a un côté AMISTAD comme tu dis Freak par le côté alternance entre moments mous et morceaux de bravoure.

Le début qui ressemble à un dessin animé m'a gavé, même si je comprends la démarche, le contraste poussif qu'il essaie de créer avec la suite, la guerre, tout ça.

La photo de Kaminski semble adorée de tous, mais moi je l'ai trouvée souvent insupportable, surtout au début avec l'impression que les mecs étaient parfois devant un écran vert. Alors peut-être que c'est fordien ou je ne sais quoi, mais j'ai pas accroché.

Ce qui est fordien et qui cartonne par contre, c'est la toute fin, avec pour le coup une photo abusée mais tellement abusée que super-classe, des plans ultra-éloquents et tout.

Pour le reste, j'aime bien certains moments: Tom Hiddleston, la performance de Arestrup (meilleur acteur du film - au bucher JeeB), la fuite de Joey du champ de bataille (ça déchire ça), le tout début avec la naissance du poulain, le no man's land. Et le fait que le cheval est pas trop anthropomorphisé.

Mais dans l'ensemble je reste sur une note mitigée à cause de la faiblesse de certaines intrigues, d'un côté un peu trop naïf/symbolique par moments qui chez moi ne marche pas trop... Et puis le coup du cheval "magique", je le ressens jamais vraiment. C'est un truc que le scénario me dit (et me re-dit, et me re-re-dit), mais que le film ne me fait jamais vraiment sentir.

Et sinon c'est marrant parce que j'ai maté AU HASARD BALTHAZAR le lendemain...! Double feature.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

J'aimerais bien que vous disiez ce que vous entendez par "fordien", parce que, de ce que j'en vois, j'ai quand même l'impression que ça n'a rien à voir.



En mode thèse/antithèse.

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N'écoutez pas Film Freak

C'est plutôt dans l'esprit que ça s'en rapproche, mais pas dans l'imagerie (qui n'a rien à voir en effet).

Regarder "Au Hasard Balthazar", ou comment te dégoûter de tout autre film vu la veille.

C'est à dire ?

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Comment te dégoûter du monde, oui...

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Comment peut-on être dégouté du monde après avoir vu un film pareil ? C'est la preuve que Dieu existe

C'est aussi la preuve que Dieu est un fils de pute...

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Blasphème ! Tu veux une claque ?

Grave, j'aurai tellement aimé le voir davantage, lui et Cumberbatch. J'aurai aimé tout un film sur eux en fait.
Hiddleston pue la classe dès son apparition, il est tout en charisme suave britsh peterotoolien...il en aura plus besoin quand Craig aura fini, mais quand je l'ai vu ici, je l'ai tout de suite vu en Bond.


S'il avait joué en français, peut-être.
C'est un des trucs que je trouve dommage aussi, être allé chercher des acteurs allemands et français, des non-stars, pour tous les faire parler anglais...ça n'a pas trop de sens, et ça amoindrit la portée du récit (avec ce cheval qui passe de main en main, des anglais aux allemands aux français).


Oui même si la mise en scène à ce niveau est remarquable, elle en fait vraiment un perso.

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C'est clair, je comprends pas bien non plus, d'autant que le style épuré et discret de Ford me semble mal cadrer avec ça:

De ce que j'ai cru comprendre, parce que j'ai une connaissance relativement superficielle du cinéma de Ford, ça tient plus au début, quand le film se concentre sur la vie à la ferme, avec une unité familiale qui galère, et dans la manière dont le paysage, la terre, sont des personnages à part entière.

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Ah ok, je vois.

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