Forum de FilmDeCulte

Les uniformes sont crades quand on les voit prêt à charger l'armée de Bane à la fin.

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Je pense vu qu'il y avait un court avec Gordon et Batman dans les égoûts avec Croc dans le DTV Gotham Knight que Warner avait sorti entre les deux premiers films.

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Bon moi j'arrête j'en peux plus...

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J'en ressors là et je confirme que plusieurs flics ont leur flingue à la main lors de l'assaut final et s'en servent.

La moindre des choses quand on reproche un truc à un film, c'est qu'il soit vrai...

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Nan mais sérieux, dans tous les films les bombes prennent cher sans exploser, elles sont quand même conçues pour pas péter au moindre choc.

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Mais ils se la sont sans doute posé et se sont répondus qu'un engin nucléaire n'explosait pas au moindre choc, se souciant peu de l'incrédulité de spectateurs lambdas incapable de faire abstraction...

C'est comme le coup des flics qui sortent imberbes des égouts : dans la mesure où Nolan a pensé à faire pousser la barbe de Bruce Wayne durant les 5 mois où il est emprisonné, cela signifie que si les flics sont imberbes à leur sortie des égouts, c'est un choix du réal.
Et ce n'est pas un choix qui m'étonne. Quand je vois les reproches débiles faits au film, je n'ose imaginer un monde où on aurait vu 3000 flics hirsutes en mode Tom Hanks dans Seul au monde mener l'assaut final...
Tout comme d'aucuns auraient sauté sur l'occasion de se moquer d'une scène hypothétique où l'on verrait un keuf se raser dans les égouts.

Nolan a choisi ce qui faisait le plus "sens" au niveau visuel. Et dans la mesure où rien dans le film ne contredit la possibilité que des ressources hygiéniques aient été transmises aux flics en même temps que la bouffe et l'eau, il n'y a pas d'incohérence.


Vu comme ça râle contre la moindre ellipse, ça aurait sûrement coûté quelques commentaires débiles...


Nan mais vous savez plus quoi reprocher au film là...comment peut-il communiquer autrement? On est en temps de guerre, c'est - en gros - la résistance...il communique donc en cachette par le seul moyen (caniveau) donc en accord avec ce qui est possible (oui, un fil).


Pas de mains nues. Les hommes de Bane ont des mitraillettes, les flics ont des guns et des matraques. On voit les flics charger les hommes de Bane qui tirent et on voit plein de flics des premières lignes s'effondrer sous les balles mais les deux camps vont inévitablement s'entrechoquer et les armes deviennent relativement obsolètes (d'autant plus que les chargeurs des armes ne sont pas infinis).

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Je vois pas en quoi c'est dommage tant que c'est possible.
Pas plus tard que tout à l'heure, dans les premières scènes de La Somme de toutes les peurs qui passait sur France 3, on voit des gars qui récupèrent un vieux missile (je précise bien un missile, donc censé exploser sur impact) et le font tomber. Ils flippent mais rien n'explose. Et ce missile sera récupéré plus tard et la bombe atomique à l'intérieur extraite et explosée sur ordre du méchant (après compte à rebours d'ailleurs).
Ce que je veux dire, c'est qu'il y a eu suffisamment de films auparavant qui nous ont montré qu'une bombe ne pétait pas au moindre choc.


N'exagérons rien, elle est secouée dans le camion et on la voit cogner le sol UNE FOIS, quand Batman commence à la remorquer. C'est pas comme si c'était une boule de flipper.
Et pour le coup, sans que ce soit "utile", ça rajoute une couche de "réalisme", ça fout de la tension parce que ça prend du temps, parce que - oui, l'espace d'un instant - on se dit que peut-être c'est risqué que la bombe tombe et frappe le sol...


Contradiction entre le "pas besoin de m'expliquer le film" et le "mal foutu de montrer" ça "sans scène introductive montrant comment".

On reproche au film d'être trop didactique par moments mais pour le coup, dès qu'il compte sur l'intelligence du spectateur, on lui reproche de pas montrer plus d'étapes "entre".


En close-combat au milieu d'une foule, utiliser un flingue (avec 15 balles max) ne me paraît pas vraiment pertinent.

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Et j'ai toujours trouvé ça con.

A la limite, je comprends davantage l'exemple de Bond parce qu'on passe d'une scène de nuit à une scène de nuit et que l'ellipse dure juste quelques heures, alors qu'ici il s'agit d'ellipses de plusieurs mois.

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Non, ça c'est le débarquement, avec des tireurs cachés avec de grosses grosses mitrailleuses...
Mais je répète, t'en vois plein tomber sous les balles.


Comparaison malhonnête, dans Spider-Man 3 ce sont de GROS raccourcis où en gros tout le monde est tout le temps au bon endroit au bon moment...ça n'a rien à voir.

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Quand même, une suite de suite de reboot d'adaptation de bande-dessinée qui évoque les mouvements à Wall Street et l'instrumentalisation des masses, ça court pas les rues.

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Justement, je trouve son personnage clé, son évolution en fond, ce qu'elle révèle chez Wayne/Batman, qu'elle ramène à la vie, et politiquement justement, ce qu'elle incarne dans le parcours du héros, qui donne en partie son propos au film.
J'aime tout ce qui touche en gros à l'hubris de Batman, à plusieurs reprises, à plusieurs niveaux, Wayne est rendu humble par ce qui lui arrive, son plan d'énergie propre qui devient une arme (symbolisant à lui seul le grand drame du perso dans cette trilogie : chaque fois qu'il essaie de faire le bien, ça se retourne contre lui), sa faillite financière, sa foi aveugle dans les gens initialement trahie (par Catwoman), son échec initial face à Bane, et cette vérité qui doit éclater pour que Gotham puisse renaître.
Le film raconte en gros comment Batman a eu tort de bâtir sa "paix" sur un mensonge, donnant naissance à un état quasi-policier gouverné par le Harvey Dent Act. Là aussi, un bien devenu un mal. Batman doit réaliser l'erreur de la voie qu'il a choisi...c'est pourquoi sa retraite fait autant sens à la fin...et le fait qu'il choisisse d'abandonner ses méthodes fascistes et son argent pour vivre avec une voleuse, je trouve ça assez profond pour le coup.
Le film parvient à raconter tout ça sans renier tout ce qu'il pense également de l'incompétence des structures, des institutions, comme en témoigne le personnage de Blake, qui décide de rejeter ce monde de gens qui obéissent aux règles, et prend le relai, en plus incorruptible (cf. ce qu'il dit à Gordon sur ses "mains sales").

Enfin bref, je le trouve très riche moi, ce film...et même sans ce niveau de lecture, il me remue d'un point de vue purement dramaturgique. La 5e fois, je chialais encore.

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Qu'est-ce qui relève de la SF? Qu'on essaie de discuter ou qu'on pleure au film?

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Ca ne m'étonne pas, je me rappelle encore un vieux message où tu disais que tu ne pouvais concevoir qu'on aille voir un Batman pour le fond.

Ce n'est pas un jugement de valeur, mais tu as une vision assez limitée.

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C'est une comparaison d'autant plus conne et hors sujet que moi je n'ai fait aucune comparaison.
J'ai pas comparé TDKR au Petit livre rouge.


L'argent de Wayne et les outils (qui deviennent des armes) que cet argent permet, sont au coeur du film. Le point de vue de Selina Kyle (tout ce qu'elle lui dit lors de la scène du bal) est clé également.
Et le choix qu'il fait éventuellement à la fin en dit long.

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