Forum de FilmDeCulte

Tu es à 10 messages par jour, belle moyenne.

Et du coup, j'ai des choses à finir avant de quitter le bureau !
Aïe !

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Mon blog cinema :
http://cinema.cine.confidential.over-blog.com/

faudrait poser la question à Ahmed Benchemsi.

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Du mal à voir autre chose que du "Ennemi d'Etat" un peu vain sur terrain international... L'aboutissement de la quète du personnage est considérablement bateau et le film sans surprise, via un scénario plombé de punchlines peu inspirées enoncées souvent par des seconds roles de luxe mais caricaturaux. Le petit charme du film de Doug Liman s'est maintenant complètement évaporé, mais dans le genre bourrinage les scènes d'actions remplissent leur contrat... Et Greengrass s'il abuse de l'hyperdécoupage parvient à s'en servir sans gras.

3/6

Si le film est effectivement sans surprise, je trouve tout de même que l'aboutissement de sa quête a du sens, une certaine portée et présente une jolie réussite en trois actes.

Ca vire a l'expérimental, là. Du concentré des deux premiers épisodes : en deux heures on traverse douze mégapoles, Bourne parle dix-sept langues couramment, dans chaque capitale un agent dormant passe sa journée à attendre des ordres d'assassinat par sms (envoie KILLBOURN au 8 12 12), ça se faufile de partout on sait pas toujours comment, ça bastonne très sauvagement et les poursuites en voitures ne se soldent pas par des explosions mais on voit bien les carrosseries se faire défoncer façon canette vide avec des gens dedans.

Niveau histoire : problème. Bourne n'a jamais été autant une machine, dès que tu vois arriver des agents pour l'intercepter tu souris déjà à les imaginer se faire désarticuler. Et il ne se pose pas une seconde de tout le film (ha si une seconde, mais pas plus) et cette fois on bien déconnectés du monde réel. En gros, le monde c'est des tueurs et des espions le reste... boah, des figurants.

Et Greengrass est en totale impro, la moitié des scènes d'action sont de l'art abstrait. Les combats qui étaient si impressionnants dans le premier et encore pas mal dans le deuxième ("hou ça doit faire mal se faire écraser la trachée comme ça") deviennent du vrai sabotage ("il est où le cucul, elle est où la têtête ?"). Ca va peut-être devenir le nouveau standard en terme d'action, mais moi je dis attention.

La toute fin est bien ratée aussi

Enfin, c'est trépidant et rondement mené, c'est juste que Greengrass faut qu'il se calme à ériger la caméra portée en système, des fois c'est plus possible.


4/6

Je vois ce que tu veux dire.

Moi j'aurai coupé Avec la zik ça aurait tué.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Bourne et moi, c'était une séance de rattrappage en DVD avec les deux premiers à la suite. Bien que différents, je les avais aimés à niveau égal (genre 4,5/6). Mais je me souviendrai surtout de la séance de ce troisième opus, en salles, facteur déterminant à mon surkiffage. A la lecture en diagonale des avis qui m'ont précédé, le point de discorde est la mise en scène de Greengrass... Pour ma part j'adhère: nerveuse, urgente, improvisée en apparence, elle colle parfaitement au sujet. Et donc si on accepte les avancées technologiques délirantes des uns et des autres, ou leurs prouesses spatio-temporelles hop hop hop, on ne sait qu'en profiter un max: j'étais scotché à mon siège de la première à la dernière seconde, la machoire ouverte la moitié du temps (ce qui faiisait beaucoup rire mes voisins). Casting en béton armé (Damon en barre, Strathairn with love..), script simple et efficace, musique animale, rythme à palpitations, action qui casse bien, offrant des scènes d'anthologie à la pelle... Pas une seconde d'ennui. Oui, Paul Greengrass est un cinéaste qui compte et qui comptera à l'avenir. Ce type finira oscarisé.

Le film d'action de l'année, c'est celui-ci. 5/6

Et la règle ("les épisodes 3 pourris de 2007") est confirmée par l'exception. Ouf.

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Once again, toi et moi, on se comprend.

C'est pas faux.

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Oui c'est ce que je me suis demandé en regardant ce film.
C'est vrai qu'au début nous sommes un peu perdus avec ce film qui commence avant dans la chronologie par rapport à la fin du deux.
Ensuite on se laisse prendre par le film jusqu'à cette scène à NY ou l'on comprend mieux.

Mais bon l'effet fait plouf !! car ce n'est pas tout à fait identique.

Sinon le film est trés bien 6/6 sans problème

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une médaille de Bronze

Après avoir relu des avis ça et là, on m'a rappelé qu'en outre l'époque de l'année ne semble pas la même dans cette séquence - dans le 3, il y a de la neige dans les rues ce qui n'est nullement le cas dans le 2

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There is no such thing in life as normal

pas sur, revois le 2 la mémoire est trompeuse parfois... je les vois mal faire une erreur si grossière.

J'ai revu le 2 hier soir et je crois que c'est raccord. Je ne saurais pas dire si ils ont retourné la scène ou si le montage a seulement été remanié. Mais c'est la même saison, oui.

Pour le dernier plan qui fait suite à cette scène, je sais pas trop. On voit Bourne partir nonchalamment dans une rue de New York son sac pendouillant tranquillement à l'épaule.
Il me semble que l'immeuble devant il passe à ce moment est celui ou se passe la fin du 3, mais la situation n'est pas vraiment raccord.

Je vérifierai lorsque le coffret des trois sera disponible en HD

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There is no such thing in life as normal