Forum de FilmDeCulte

Laisse tomber.
Quand tu vois le making of de Pearl Harbor, t'hhalucines. Ca impose le respect niveau tournage...le mec maîtrise son plateau et sait ce qu'il fait, c'est grave.

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Quelle règle ? Toujours écouter ses collaborateurs ? Faire confiance à son équipe ? Dire qu'on s'est trompé quand on s'est trompé ?

C'était assez mortel comme quinzaine de jours, parce qu'on était là-bas pour deux courts en même temps. Et le second réa me faisait encore plus rire, parce qu'il tournait des plans d'une minute, quasi des natures mortes. Le premier jour, sur la plage, il nous demande d'installer un travelling perpendiculaire à la mer. On s'exécute. En fait il voulait cadrer le soleil (assez serré en longue focale, donc la mer n'était pas... dans le champ !) et faire un travelling de 10 mètres dans la même direction... On lui a dit que le travelling ne se remarquerait pas (2 heures d'installation sur le sable), mais il a insisté. Ensuite je lui demande pourquoi il fait ce plan. Il me dit que c'est en hommage à Friedkin dans L'Exorciste, au début en Iraq. Je lui répond que je vois très bien à quoi il fait référence, mais que 1) c'est complètement con 2) personne ne va capter 3) tout le monde va juste voir le soleil en plan pas fixe (parce que mouvement du travelling) avec pourtant le même cadre, point barre. Il s'obstine. Et on a fait tout comme il voulait pendant 1 semaine. Le mec était le plus heureux du monde. Arrivé en salle de montage, son court de 15 minutes n'en faisait que 6 et n'avait ni queue ni tête...

Aaaah ça me manque... presque.

Quand ton argent n'est pas en jeu, t'es toujours plus détendu...

le règle de ne pas faire exactement ce que tu vois à l'écran, ici tourner plus et couper au montage (en plus comme tu dis d'être borné et de ne pas écouter son équipe)... j'ai pas fait d'études de cinéma mais ça me parait quand même aberrant en 3e année de voir un mec se planter comme ça.

Cela dit, je pense que c'est aussi le défaut de ta mise en scène dans Walkman vs Gameboy... La latitude au montage par rapport à ce que tu avais filmé était très limitée...

C'était plus une question de pas avoir assez sécurisé avec d'autres plans de coupe...ce que j'avais en tête était très clair, y a quasiment eu rien à jeter mais il manquait tout simplement des plans dans ce que j'avais pensé

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Marrant de relire tout ça avec le recul.

On s'est refait la trilogie avec TBA, pour préparer Green Zone, et j'ai vachement plus aimé que la première fois.
En enchaînant les trois, on s'aperçoit que c'est le second le plus faible, le plus balisé, le moins tendu, sorti du premier acte, tout est joué, il n'y a plus de suspense, j'ai bien roupillé pendant la poursuite sans enjeu aucun.
Les scénarii du 1er et du dernier sont bien plus intéressants, et je pense que la mise en scène classique du 1er sur le scénario du 3 aurait pu faire un très grand film.
En l'état, ça reste des films d'action très bien troussés, que je trouve mille fois plus intéressants que les Bond.
Après, ce qui est marrant, c'est que j'avais vraiment l'impression de les voir pour la première fois, çàd que j'avais quasi-tout oublié, et j'ai bien peur que je les oublie encore assez vite, là.
Mais y'a de l'efficacité, y'a un vrai truc, et puis Matt Damon déchire.

à la revoyure donc, genre 4,5 au premier, 3,5 au second, et 4-4,5 au dernier.

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Tout à fait d'accord avec Zad! (Le 2ème est le plus faible, etc.)

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

C'est marrant, pour moi c'est le 3eme qui est le moins rigoureux niveau scenar : Styles qui revient on sait pas comment, Bourne en mode extreme Bauer-McGyver... Bon, je surkiffe quand même hein. Mais le 2, même si son intrigue est plus bateau, me semble beaucoup mieux maitrisé dans son déroulement.

Tout à fait d'accord. Zad aime en se plantant, comme d'habitude

La poursuite en voiture du 3 est confuse au possible alors que celle du 2 déboîte.

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le pb de la course du 2è c'est qu'elle n'a pas d'enjeu narratif, donc même si bien foutu, plus trop de tension.
j'ai été surpris de trouver le 3 bien plus lisible que dans mes souvenirs.

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L'enjeu narratif, c'est qu'il parvienne jusqu'à la fille de l'homme qu'il a assassiné.

oui mais bizarrement ici on n'en doute pas.

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Tu veux dire on ne doute pas qu'il y parvienne ? Je trouve qu'on doute encore moins dans le 3ème. Il est encore plus indestructible.