Forum de FilmDeCulte

Nan mais c'est que je m'étonne moi-même en fait, et j'ai toujours un doute sur l'orthographe...

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atta c bon on é sur 1 forum spa 1 dicté

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Et de toute façon, y aurait pas de cinéma sans fantasmes. Je trouve le film féministe, contrairement à "Black Swan".

C'est pourtant la "même histoire".
Jeune femme forcée à utiliser sa sexualité pour progresser dans le monde qui bascule dans un monde onirique.

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Même histoire mais pas la même moralité dans le point de vue du cinéaste. Aronofsky aime faire souffrir son personnage, Snyder fait tout le contraire.

Mais sinon, je vois pas en quoi montrer la souffrance d'une femme c'est anti-féministe Et je vois pas en quoi il "aime" la faire souffrir.

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J'ai pas dit ça. Même Bergman va encore plus loin dans la souffrance des femmes dans son "Cris et chuchotements"...


C'est pas forcément qu'Aronofsky "aime" la faire souffrir au premier degré, mais il se sert vraiment du personnage de Nina comme d'un vrai pantin-prétexte à filmer la démence. Il n'y a pas d'échappatoire possible pour elle.

Et en quoi ça fait du film et de sa moralité quelque chose qui n'est pas féministe?

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Euh, je n'ai pas dit que "Black Swan" est un film anti-féministe, juste que ce n'était pas un film féministe (ce qu'est à mes yeux "Sucker Punch", même si ça peut en étonner).

Oui mais en quoi???
Je te demande pourquoi et tu me dis "il aime faire souffrir son personnage".

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Mais parce que la souffrance de Nina naît d'une intention, d'une volonté... Elle doit faire ressortir son côté obscur pour atteindre la "perfection" comme l'exige le personnage de Cassel. Et Aronofsky ne s'intéresse qu'à ce côté obscur, pas à Nina.

Euh, c'est tout l'inverse, Cassel n'exige pas la perfection, Cassel exige qu'elle casse sa perfection, qu'elle se lâche et qu'elle assume d'être sexuée...et le côté obscur est au cour du tourment de Nina, c'est une gamine dans son univers rose bonbon de peluches et de mère protectrice à qui l'on demande de devenir une femme et qui se retrouve du coup complètement paumée, en pleine crise identitaire (suis-je ma mère l'ex-danseuse ratée? suis-je Beth mon prédécesseur? suis-je Lily ma rivale? etc.).

Y a là aussi tout un côté "femme, tu dois user de ta sexualité pour réussir", que l'on peut voir comme un constat du statut de la femme...après, ce n'est pas ça le sujet du film. C'est plutôt tout ce que j'explicite au-dessus, le passage à l'âge adulte, donc la perte de l'innocence, la crise identitiaire, etc.

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Il me semble que Cassel parlait de la perfection technique du cygne blanc, mais pour la perfection artistique, il manquait le cygne noir.


Oui, oui, y a tout ça... C'est juste la manière de traiter tout ça qui ne m'avait pas trop convaincu, mais bon...

En gros, Nina est dans la perfection technique, ce qui sied au rôle du cygne blanc. Mais Cassel veut qua danseuse puisse incarner le rôle du cygne blanc ET du cygne noir, et ce dernier nécessite qu'elle se lâche (il parle pas de perfection artistique).

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Non si on peut parler de perfection artistique, un mix entre la technique et l'émotion, cygne noir et cygne blanc. D'où le "it was perfect" de la fin, c'est l'incarnation parfaite des 2 rôles.

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