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MessagePosté: 27 Fév 2011, 12:18 
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L'impertinent pertinent
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Inscription: 14 Juil 2005, 01:55
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Le concept de mise en scène, c'est que lorsque les infectés sont là, la caméra l'est aussi (infectée). Du coup elle part en cacahuète et tremble dans tous les sens... je ne plaisante pas, c'est le concept de Fresnadillo expliqué dans le commentaire audio.

Mais bon, malgré ça, et malgré le scénario aux thématiques neuneu, j'aime l'ambiance, la photo et certaines scènes me hantent visuellement (toute la partie où le sniper les convoie).

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MessagePosté: 27 Fév 2011, 13:40 
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Inscription: 04 Juil 2005, 18:42
Messages: 2615
Z a écrit:
Le concept de mise en scène, c'est que lorsque les infectés sont là, la caméra l'est aussi (infectée). Du coup elle part en cacahuète et tremble dans tous les sens... je ne plaisante pas, c'est le concept de Fresnadillo expliqué dans le commentaire audio.

Ca n'est pas le problème, il y a des changements de plans parfois étrange, genre paf on change complètement de point de vue pendant 1 seconde, ou paf une vue de caméra de sécurité alors que ça ne sert à rien.

Moi j'aime bien la photo aussi (et la musique mais c'est celle du 1).
Mais ça ne rend pas le film supportable.


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 Sujet du message: Re:
MessagePosté: 05 Juin 2025, 12:45 
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Film Freak a écrit:
Mouais...

Même sans la réputation überestimée du film ici bas, je suis resté assez indifférent devant tout ça...probablement parce que je suis de plus en plus réfractaire à ce genre de mise en scène hystérique (et vas-y qu'on te fait hurler les acteurs jusqu'à l'humainement insupportable, et vas-y qu'on bouge la caméra dans tous les sens -Greengrass à côté, c'est calme, et vas-y qu'on te fait des effets de surprise qui marchent pas -sur moi en tout cas) et parce que les quelques trous béants du scénar (connerie des personnages coutumière aux films d'horreur pour faire avancer/permettre l'intrigue) m'ont inévitablement fait tiquer comme de nombreuses fois auparavant devant l'incrédibilité de certaines situations.

Ici ça donne :
- les deux gamins qui décident, allez c'est la fête on est les plus forts, en pleine crise, d'aller faire un tour dans la zone interdite (zone interdite, zone interdite...zone interdite...*badabadaboum*), déjà c'est pas top, mais qu'en PLUS ils passent inaperçus aux yeux des soldats et qu'en PLUS un soldat les grille MAIS l'armée met genre 40min (diégétiques, pas de film) à aller les chercher, parce que c'est bien connu, un hélico va moins vite qu'une mob, bah c'est non
- la première survivante retrouvée après deux mois de néant et qui en PLUS se trouve être la première personne porteuse du virus qui ne soit pas contaminée, MAIS qu'il va falloir éléminer (donc une grosse priorité, un gros dnager, quelque chose d'IMPORTANT QUOI pour l'armée), et ben on laisse sa chambre sans surveillance...et évidemment le "concierge" du bâtiment avec sa carte qui ouvre toutes les portes du monde, i lvient et il l'embrasse et boum, ça relance la contamination (oui parce qu'en plus, après zombification, le "concierge" garde assez d'intelligence pour utiliser sa carte pour aller partout, éviter le bombardement au napalm d'un quartier, etc...alors qu'on nous montre des contaminés complètement dénué d'intelligence le reste du temps


C'est con parce qu'il y a de bonnes choses.

Quelques scènes très fortes :
- le baiser fatal et tout ce qui s'ensuit avec Carlyle qui explose les yeux comme pour effacer ce qui représente sa culpabilité (rappels constants du regard de McCormack lorsqu'il l'a abandonné)
- l'extermination avec les plans "bomberman" sur la ville
- quelques sniperies sympatoches
- le massacre à coup de pales d'hélico
- les soldats qui sortent de la brume de gaz
- la séquence -trop courte, inexploitée- en vision infrarouge
- le côté "Shining" de la fin, avec Carlyle chevelu/nez pointu/papa fou qui semble n'en avoir qu'après son fils l'élu/blondinet


Donc ça reste bien au-dessus de la moyenne mais certains systématismes (épileptisme de l'image, raccourcis du récit) me bourrent...comme aussi l'utilisation abusive du morceau génial du premier film (3 fois en 1h40), d'autant plus que je le trouve pas super bien employé, ainsi que plusieurs ralentis de post-prod bien laids...

3,5/6

Contre toute attente, les deux grosses facilités qui m'avaient soulé la première fois (et étaient par conséquent les deux seules choses dont je me rappelais du film, avec son intro) ne m'ont pas autant gêné ce coup-ci.

Cela étant dit, je trouve tout de même le film nettement en deçà du premier et les dithyrambes des premières pages me font toujours halluciner.

L'ouverture est excellente et promet un film qui va mettre en avant la dramaturgie plutôt que le simple spectacle à frissons, avec ce geste à la fois humain et impardonnable. Avec le retour des enfants, on voit bien comme le scénario va pouvoir exploiter la culpabilité, le secret, laissant la tension naître de cette situation et non uniquement de la présence d'infectés.

Et finalement, rien.

J'aime toujours autant la punition indirecte avec ce baiser empoisonné, comme un conte de fée inversé, et la référence perdure avec ce père qui devient l'ogre/loup chassant ses enfants mais le récit s'éparpille beaucoup trop pour finalement donner...dans le simple spectacle à frissons, enchaînant ses séquences de façon un peu répétitives et mécaniques. Une certaine efficacité demeure mais je trouve les personnages moins attachants, moins humains, plus clichés (Les Enfants, Le Soldat, Le Médecin) et donc l'ensemble moins engageant.

Je trouve également l'ensemble un peu plus creux. Il y a bien une réflexion sur la présence militaire qui, comme le père, est censé nous protéger mais se retourne contre nous, et dans le contexte post-Guerre au Moyen-Orient, le fait de montrer l'armée américaine comme un faux allié est pertinent, mais c'est une thématique tellement éculée du genre que ça sent là aussi un peu le réchauffé.

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MessagePosté: 13 Juin 2025, 09:21 
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Inscription: 24 Nov 2007, 21:02
Messages: 29026
Localisation: In the Oniric Quest of the Unknown Kadath
Excellente suite. Très bonne idée de montrer la reconstruction. La première scène reste dingue. Très bon casting, j'avais totalement oublié qu'il y avait Rose Byrne, Imogen Poots et Jeremy Renner. Mise en scène un peu vulgos par moments mais le film va droit au but, c'est trash et violent et j'aime comment il n'y a aucun sentimentalisme. L"épilogue sur le Trocadéro est marrant, dommage de pas avoir enchaîné avec une suite directe. En tout cas très curieux du nouvel épisode de Danny Boyle.

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CroqAnimement votre


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