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MessagePosté: 08 Juil 2007, 13:55 
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Successful superfucker
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Assez bon cru niveau palme pour un drame sans échappatoire qui marche fort à l'usure. La grande force du film est finalement de ne pas être plombant pour être plombant, et le malaise profond et intense qu'il suscite tient beaucoup à son croisement entre Haneke et les Dardenne avec cette scène d'avortement imminent que chaque spectateur sent venir en poussant de gros soupirs d'exaspération anxiogène, d'effroi de cauchemar choc potentiel
c'est donc d'autant plus fort après avoir vu le film vu que cette scène n'existe pas, et on est presque soulagé par la vue du foetus puis soudainement touché par le dégoût de ce long plan séquence tant il paraît réaliste

5/6


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MessagePosté: 08 Juil 2007, 14:01 
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darcos suspend sa décision... chouette... espérons que ça se débloque. L'action paie parfois : D

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MessagePosté: 09 Juil 2007, 20:30 
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Successful superfucker
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Zad a écrit:
darcos suspend sa décision... chouette... espérons que ça se débloque. L'action paie parfois : D


Ce serait un peu gros qu'on fasse des DVD-Rom d'Elephant où ça flingue à tout va dans les couloirs du lycée et pas de celui ci. Ceci dit j'ai un doute concernant la réelle diffusion des films récompensés au cours de l'année scolaire.


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MessagePosté: 26 Juil 2007, 06:34 
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Successful superfucker
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Une polémique enflait autour de la Palme d'or du dernier Festival de Cannes, après que le ministre de l'éducation Xavier Darcos eut refusé d'autoriser la diffusion du film de Cristian Mungiu dans les collèges et lycées.

Mais la Commission de classification des oeuvres cinématographiques a parlé : 4 mois, 3 semaines et 2 jours vient d'être classé "tous publics", ce qui ouvre la voie à sa diffusion sous forme de DVD pédagogique dans les établissements scolaires.

Ce film roumain aborde très crûment la question de l'avortement, ce qui fait de lui un film dur, mais également une oeuvre utile à visée pédagogique. C'est ce qu'on fait valoir la Société des réalisateurs de films, le Planning familial et la Ligue des droits de l'homme notamment, qualifiant de "censure" la décision initiale du ministre de l'éducation.


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MessagePosté: 27 Juil 2007, 19:49 
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Matou miteux
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Film admirable à tout point de vue sur quelques existences de contrebande dans la Roumanie de Ceaucescu, murmurant comme s'ils étaient perpétuellement épiés, courant après une cartouche de clopes au marché noir ou un avortement illégal, par un Mungiu intense qui brûle comme une verrue toute trace de pathos avec une caméra impressionnante pressant ses situations comme une éponge (1 scène = 1 plan séquence). L'actrice, échappée d'un Dardenne, est splendide. Excellent.

5/6

Par contre, même si c'est broutille, toi jeune chef déco, quand un carton annonce 1987, essaie de ne pas coller au mur, le plan suivant, des posters de...Virgin Suicides et de La Sagesse des crocodiles (une photo d'Eva Longoria, t'avais pas en stock?).

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Dernière édition par Blissfully le 01 Aoû 2007, 22:41, édité 5 fois.

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MessagePosté: 27 Juil 2007, 19:54 
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Matou miteux
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Et sinon à propos du money shot (qui tue), j'étais déjà au courant mais ça ne gâche pas spécialement on n'est pas chez Shyamalan.

Après je trouve ça fascinant chaque année d'observer les réactions du critique cannois (ou spectateur cannois ou juste post-cannois) se transformant instantanément en pucelle qui court à poil dans les rues en s'urinant dessus tout en hurlant la fin de chacun des films qu'elle a pu voir.

Je vous annonce, même si vous vous en branlez, que vous saurez déjà plus de la moitié de Secret Sunshine avant même d'entrer dans la salle.

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MessagePosté: 27 Juil 2007, 19:58 
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Robot in Disguise
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Blissfully a écrit:
Par contre, même si c'est broutille, toi jeune chef déco, quand un carton annonce 1987, essaie de ne pas coller au mur, le plan suivant, des posters de...Virgin Suicides et de La Sagesse des crocodiles (une photo d'Eva Longoria, t'avais pas en stock?).


Ah les mecs putain...

Bon par contre j'ai super envie là. Il faut.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste
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MessagePosté: 27 Juil 2007, 20:20 
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Matou miteux
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En tout cas le palmarès de Frears répond parfaitement aux pages de discussions qu'il a pu y avoir ici lors de l'annonce du président: à peu près chaque choix, de la Palme roumaine à Kawase en passant par le Akin ou l'actrice de Secret Sunshine ou Persepolis, dépote (à part le prix de la mise en scène).

Et c'est une vraie belle Palme de cinéma, pas juste une tribune pour toi ô Roumanie opprimée.

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MessagePosté: 27 Juil 2007, 20:25 
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Antichrist
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c'est clair. Palmarès beau et cohérent, j'aurais juste aimé la mise en scène à Gray ou Fincher plus que Schnabel... Et l'acteur à Bardem.


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MessagePosté: 27 Juil 2007, 20:31 
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Matou miteux
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Karloff a écrit:
c'est clair. Palmarès beau et cohérent, j'aurais juste aimé la mise en scène à Gray ou Fincher plus que Schnabel...


Oui là je sais pas qui a fait pression dans le jury mais, même si elle est pas infamante, la mise en scène de Schnabel c'est tellement de la gentille illustration coquette par rapport à du gros morceau de Fincher, Gray et 36 autres que je comprends absolument pas. Surtout quand tu vois l'exigence des autres choix.

Le Gray, c'est le seul film non présent au Palmarès que j'aurais vraiment rajouté pour l'instant.

Karloff a écrit:
Et l'acteur à Bardem.


Il me reste le Coen, le Kimki et le WKW à voir avant de donner mon Palmarès officiel. Disons que Le Retour, j'étais plus concentré sur la mise en scène que sur l'acteur (mais c'est le prix traditionnel de l'acteur surprise). :)

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MessagePosté: 30 Aoû 2007, 14:37 
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ploum, ploum, ploum...

j'étions ben déçu ma bonne dame...

avec en tête 12h08 à l'est de Bucarest mais surtout Dante Lazarescu, j'y allais plein d'allant, moi qui me suis souvent félicité de l'existence de la nouvelle vague roumaine...

alors je ne sais pas si ça vient de ce que j'en savais déjà trop sur le film, mais je n'ai ressenti aucune intensité, je suis globalement resté à quai. Qu'on s'entende bien : le film est très carré, les dialogues assez bien écrits, le casting et la direction d'acteurs sont en béton armé... Mais je ne sais pas, qqch a fait que je suis resté à distance une bonne partie du film, limite à m'ennuyer, et que j'en suis même sorti un peu énervé.

Disons que j'ai eu l'impression d'assister à l'exposé d'un bon élève, qu'aurait un peu pompé sur les copies de ses camarades Dardenne, mais qui n'en aurait rien ressorti de franchement concluant. Je trouve le film globalement trop programmatique et atonal, qu'il prétend abusivement à la grande forme, alors qu'en somme, il s'agite beaucoup pour pas grand chose. L'argument narratif est tellement ramassé et Mungiu semble tellement délayer pour le glauque, que c'en devient presque gratuit.

J'ai l'impression qu'il ne fait rien, dramatiquement, de sa situation. En cela, il s'oppose pour moi à Day Night Day Night, avec lequel il y a une certaine parenté, dans la description clinique d'un événement clandestin (sauf que, justement, chez Julia Loktev, la partition programmatique explosait en plein vol). Moi, ici, j'ai du mal à marcher dans pas mal des embranchements du scénario, que je trouve improbables (voire problématiques). Je ne conteste pas du tout le coeur du récit -- qui en est en gros le seul événement, ce qui selon moi est le problème du film, qui me fait l'effet d'avoir trouvé de la dynamite et de ne plus savoir qu'en faire (désamorcer ou tout faire péter?) -- mais une espèce d'évolution à la boussole qui me laisse pas mal dubitatif.

Le personnage de l'avorteur me pose déjà problème. Non pas que je ne croie pas en l'existence de pareil connard abusant de son pouvoir. Mais son extrême froideur m'étonne : je veux dire, il fait ça pour assouvir des pulsions, pour avoir du plaisir, un plaisir pervers, un plaisir de salopard, non? Là, je n'arrive pas à croire au personnage froid et impassible, à son discours alambiqué et "subtil" qui ne dit pas les choses directement, ce personnage qui semble presque faire les choses par obligation : il faut qu'il abuse d'elles ne croyez pas que ça lui plaît, il le faut, c'est lui le méchant... Et d'ailleurs le film m'a semblé ne pas trop savoir quoi faire de cet événement, qui se déroule dans un hors-champ vaguement complaisant, puisqu'on est dans le temps réel, dans l'attente que la torture se finisse et qu'on est avec la victime à venir, qui attend son heure... Je trouve ça un peu hypocrite, en fait... Le procédé ne me choque pas dans un sens compatissant : il m'énerve, cinématographiquement il me gêne. D'autant qu'il inclut un suspens malsain, on attend le dérapage, le truc qui va tout faire s'effondrer, l'erreur.

Et le film va sans cesse courir après ce suspens, cette attente que ça merdoie -- et ceci purement gratuitement.

Si j'en reste simplement à la narration, à ce que je trouvais improbable et énervant dans la narration : le fait que la blonde quitte la brune, qu'elle la laisse immédiatement après que la sonde a été posée et qu'elles ont subi cette humiliation ensemble, je n'y crois pas. A la rigueur, je pourrais y croire si c'était pour elle le moyen de s'échapper, mais non, c'est pour aller à un truc qui la saoule d'avance, une corvée qu'elle pourrait décommander. Et il faut justement justement qu'elle tombe dans un repas de médecins (coïncidence hénaurme) bourgeois, réacs et bons soldats du parti. Vas-y pour la démonstration édifiante... (séquence qui par ailleurs m'a paru durer une éternité)

Outre ces situations qui ont fait que je n'ai pas réussi à entrer dans le film, ce qui m'a plus énervé encore, c'est donc ces procédés de suspens appuyés mais au final gratuits. Ils sont nombreux : le couteau, la carte oubliée par l'avorteur, le téléphone qui ne répond pas, la course dans la nuit pour choper un taxi et un bus, les flics qui boivent un coup à l'accueil, la virée nocturne pour jeter le foetus (utilité du plan sur le foetus, au fait? sinon choquer à peu de frais?) alors même que la chambre est réservée pour trois jours, etc... Tout ceci s'accompagne d'un travail de mise en scène au service de cette construction d'un suspens gratuit. Si je prends l'exemple de la blonde qui frappe à la porte de la chambre et la brune qui ne répond pas, après que la blonde s'est débarrassée du foetus : on a ce plan large, comme si elle était épiée, avec dans le coin haut droit ce néon qui clignote et le son qui va avec. Voilà un plan qui me dit "Ayez peur", pour rien du tout, gratuitement, et ça a le don de m'énerver. Et de me donner l'impression qu'à part son pitch, le film n'a rien de singulier à me dire (contrairement à un Dante Lazarescu, qui était d'une foisonnante richesse politique).

Déjà que la mise en scène ne me convainquait pas dans la première partie (je ne peux pas m'empêcher de trouver ça un peu fainénant, ces plans-séquences fixes -- enfin, qui tanguent un peu, histoire, déjà, de dire, attention, qqch peut arriver -- interminables, qui me donnent surtout l'impression d'un refus de monter, se contenter d'un cadre un peu m'as-tu-vu et un peu heurté, et laisser ensuite le boulot au texte et aux comédiens (Mungiu dans Télérama cette semaine : "Pour moi, le scénario compte presque plus que la mise en scène", ouais j'en doute pas)), mais là c'est encore pire : les seuls partis-pris de mise en scène (photos grisâtro-moche, durée angoissante des plans, sous-exposition nocturne, plans larges menaçants) ne font que servir le suspens artificiel de la narration.

Ceci jusqu'à cette dernière scène stupide, mais vraiment stupide, où la brune fraîchement avortée regarde de travers une assiette d'abats qu'on lui sert (c'est à ça qu'il menait, le plan sur le foetus?)... Qu'est-ce que ça veut dire, franchement, cette fin? J'ai d'ailleurs un peu de mal à cerner clairement la position du film sur l'avortement... Mungiu lui-même n'est, de ce que j'ai pu comprendre, pas tout à fait clair là-dessus...

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MessagePosté: 30 Aoû 2007, 14:41 
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Antichrist
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tiens ma critique, à peu près en accord avec toi

Pour moi, c'est loin d'un Lars Von Trier en terme de manipulation émotionnelle réussie.


PLANNING FAMILIAL

Palme d’Or, Prix de la critique internationale… Le film de Cristian Mungiu a fait l’unanimité lors de son passage sur la Croisette. Jusqu’alors auteur de deux longs métrages confidentiels, le cinéaste roumain est brutalement entré dans la cour des grands avec le récit d’un avortement sous le règne dictatorial de Nicolae Ceaucescu. Les qualités de 4 Mois, 3 semaines, 2 jours sautent aux yeux dès les premières séquences. A l’instar des films des frères Dardenne, la caméra ne quitte jamais son héroïne, la déterminée Ottila (Anamaria Marinca) et insuffle à la narration un grand sentiment de réalisme. L’avortement en tant que tel n’est pas le sujet mais son prétexte. Cristian Mungiu dissèque au scalpel la société roumaine de la fin du régime tyrannique entre petits trafics organisés, peur de la milice et sentiment de solitude face au monde extérieur. Sur ce plan, le film est une vraie réussite et glace le sang à de nombreuses reprises, surtout dans sa première partie.


PILULE AMERE

Pourquoi, alors, ne pas totalement adhérer aux critiques dithyrambiques de la presse cannoise? 4 Mois, 3 semaines, 2 jours a les défauts de certains films de Ken Loach ou des Dardenne, un profond déterminisme qui empêche l’identification et rend omniprésente la maîtrise du metteur en scène. Comme pour Rosetta de la fratrie belge, le dispositif prend souvent le pas sur l’émotion brute et ne permet que rarement de faire abstraction du démiurge. Cristian Mungiu ne ménage pas non plus ses effets, usant de quelques plans chocs pour impressionner durablement le spectateur ou d’un traumatisant humour à froid. Le personnage de M. Bébé parait presque irréel de veulerie masculine assumée et la longue séquence de l’avortement manipule à loisir les nerfs des spectateurs. Ces réserves mis à part, le film est d’une grande efficacité avec notamment un grand soin apporté aux moindres détails sonores. 4 Mois, 3 semaines, 2 jours s’achève même par une scène nocturne impressionnante, digne d’un thriller lynchien, qui témoigne du grand talent formel de Cristian Mungiu.


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MessagePosté: 30 Aoû 2007, 14:44 
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Karloff a écrit:
un profond déterminisme


c'est le bon mot, je crois, bien vu.

le rapport avec lynch, par contre, ne m'apparaît pas clairement... tu pensais à quoi?

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MessagePosté: 30 Aoû 2007, 14:48 
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j'ajoute : ce qui m'a le plus surpris, par rapport à ce que je connais de la NV roumaine jusqu'ici, c'est l'absence d'humour, ce côté très mâchoires serrées. Sans doute que le sujet n'y prête pas, mais on pourrait préalablement se dire la même chose pour Dante Lazarescu, qui recelait un humour noir très drôle sans rien céder à la virulence politique et au tragique, à l'émotion de sa situation.

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MessagePosté: 30 Aoû 2007, 15:10 
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Antichrist
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Zad a écrit:
Karloff a écrit:
un profond déterminisme


le rapport avec lynch, par contre, ne m'apparaît pas clairement... tu pensais à quoi?


je sais pas pourquoi le film dans sa phase nocturne m'a fait penser à la partie pays de l'est d'INLAND EMPIRE


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