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MessagePosté: 29 Jan 2008, 00:18 
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Meilleur Foruméen
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Donc le premier film du "petit prodige" parrainé par Del Toro, carton en Espagne, 14 nominations aux Goyas (impossible en France).

On sent la volonté de s'inscrire dans un fantastique proche de celui de Tonton Guillermo, primant avant tout l'atmosphère sans pour autant manquer de tension pure ou de coups de flippes faciles (mais réussis cela dit).

Moi qui n'aime pas comparer, je dois cependant avouer qu'il m'est difficile de ne pas penser à L'Echine du Diable (l'orphelinat, le rapport à l'enfance, les fantômes d'enfants morts, etc.) et le film de Bayona, tout à fait honorable, souffre de la comparaison et paraît comme une version light des films de Del Toro.

Y a de très bonnes idées dans le scénar (le côté ludique du retour à l'enfance par exemple) et évidemment dans la mise en scène (je pensais pas qu'un "un, deux, trois, soleil" pouvait être aussi INTENSE) avec des détails tordus (le masque, plus terrorisant que ce qu'il y a en dessous), mais l'ensemble aurait mérité d'être resseré.

Ca met du temps à commencer, ça met du temps à s'installer et ça met grave du temps à finir.

La tension est souvent au rendez-vous, tu flippes quand il faut et la fin est très belle malgré ses longueurs, mais y a de gros passages à vide dans ce petit film d'épouvante qui dure presque deux grosses heures et quelques trucs de "débutant" un peu visibles (le gros bout "hommage" à Poltergeist).

4/6

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MessagePosté: 29 Jan 2008, 00:35 
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Meilleur Foruméen
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Inscription: 25 Nov 2005, 00:46
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Ils me font marrer avec toutes leurs mises en garde sur "la fin" à ne pas raconter...le film n'a pas inventé le final twist les mecs, faut s'en remettre...
Et puis de toute façon, pour quel film a-t-on le "droit" de "raconter la fin"?
Je rajouterai même que le fait d'attirer l'attention du spectateur sur l'existence même d'un twist le conditionne en mal avant la vision du film...
Cf. tous les crétins sortant d'Incassable en disant "il est nul son twist cette fois, il a voulu refaire Sixième sens".
C'est pas un "twist", il a rien voulu "refaire" du tout.
Putain...

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MessagePosté: 29 Jan 2008, 01:36 
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Matou miteux
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Inscription: 05 Juil 2005, 13:48
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Localisation: From a little shell, at the bottom of the sea
J'ai trouvé ça très bon. Voir ça le même jour que Frontière(s) (oui je sais, d'un côté on a du gore bourrin et de l'autre de la maison hantée en dentelle, c'est pas pareil) montre à quel point le film de genre est une question d'enfants d'un côté et d'adultes (au moins un peu) de l'autre.

Plus que de Del Toro, je rapproche plutôt Bayona d'un Amenabar, dont il a la dimension mélodramatique, ce que je trouve être toujours faible chez Del Toro, un truc qui reste assez ado là où Amenabar, et donc Bayona, peuvent se réclamer d'une dimension proche de celles des Innocents de Clayton, influence commune évidente.

Le point faible est que ça reste classique dans le genre hanté à maman qui flippe. Ca, c'est clair.

Après, je trouve ça tellement classe, avec aucun effet pouilleux ou presque, tellement dense, bien foutu et bien joué que je ne peux qu'applaudir.

Je trouve que, grâce à son jeu de piste, le scénario bande tout le temps, et ne te prend jamais pour un con. Qu'il y a une noirceur désespérée qui rend certaines scènes très belles.

la découverte du corps par exemple


Certaines scènes "simples" sont un vrai bonheur

j'adore le 1, 2, 3 soleil


Et j'adore à fond celle, plus en décalage, de Geraldine Chaplin, où l'on s'éloigne un peu de cette filiation en particulier.

Et l'actrice porte le film très fort. C'est le premier long du mec si je n'ai rien loupé, s'il s'attache à du plus aventureux ça peut tuer. Même si là, dans les "limites" qu'il s'impose, le film tue déjà pas mal à mes yeux.

5/6

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Doll, it's a heartbreaking affair


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MessagePosté: 06 Mar 2008, 23:00 
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Inscription: 04 Juil 2005, 16:48
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Localisation: in the forest of the Iroquois
J'ai trouvé ça mineur, mais muy bien.

Y'a des incursions bizarres de tics de clip et de pub (dans la mer quand elle court vers la grotte, l'utilisation des lampes torches pour les transitions...) alors que la réalisation est globalement très classique, et souvent assez plaisante.
La partie de 1,2,3 soleil est bien flippante notamment


L'actrice principale est exceptionnelle et porte le film sur ses frêles épaules. Le film n'est pas gratuit dans l'horreur mais me parait souvent assez avare dans cette veine: on sursaute 3 fois dans tout le film, et on s'inquiète vraiment à deux reprises. Le final est super fort avec le travelling circulaire et la zik.

Voila voila. Pas grand chose à dire...


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MessagePosté: 06 Mar 2008, 23:20 
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Successful superfucker
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Inscription: 28 Déc 2006, 21:20
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Noony a écrit:
on sursaute 3 fois dans tout le film, et on s'inquiète vraiment à deux reprises....


C'est déjà pas mal je trouve toutes ces émotions pour un film fantastique ( :!: )


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MessagePosté: 06 Mar 2008, 23:46 
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Matou miteux
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Inscription: 05 Juil 2005, 13:48
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Localisation: From a little shell, at the bottom of the sea
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http://www.filmdeculte.com/cinema/actualite/LOrphelinat-6707.html

LES ATROCITES DES ENFANTS PERDUS

Chapeautée par Guillermo Del Toro, producteur de cet Orphelinat, l’horreur de Juan Antonio Bayona se réclame plutôt d’Alejandro Amenabar. Une terreur qui n’est rien d’autre que l’expression viscérale du mélodrame, le pouls affolé sous la peau fragile, inconsolable mère infanticide dans Les Autres ou blessures d’enfance à vif dans L’Orphelinat, cette bâtisse couverte d’ecchymoses dissimulées derrière le papier peint qui ne demande, dès le générique, qu’à être déchiré. Comme Amenabar, Bayona est un enfant de Jack Clayton et de ses Innocents, l’admirable actrice Belen Rueda une cousine de Nicole Kidman et une fille de Deborah Kerr. L’Orphelinat s’inscrit dans l’aristocratie d’une famille d’horreur archétypale, ses maisons hantées et sa maternité contrariée, et c’est peut-être son seul frein: une allégeance qui manque, dans les moments clefs, d’une identité plus forte, plus singulière. Mais Bayona, qui maîtrise à la perfection les codes et les subtilités du genre, parvient à installer avec grâce son dialogue avec les morts, dialogue qui se confond avec celui de l’enfance perdue, évanouie, peut-être retrouvée, foi dans l’invisible prônée par un medium et réminiscence lugubre de Peter Pan.

Le mystère prend la forme d’un jeu de piste, comme une réconciliation avec les peurs enfantines: une chasse au trésor, une poupée manquante, ou une partie d’1, 2, 3 soleil en morceau de bravoure aussi simple que flippant. Le scénario de L’Orphelinat dévoile peu à peu sa mécanique implacable, une efficacité narrative qui ne lâche jamais prise, tandis que la mise en scène, sobre et concentrée, ne se disperse jamais en effets stupides. La densité du récit donne un prix à la noirceur désespérée de certaines scènes, passé en cendres ou sous-sol hanté, dans cette enquête poétique sur un monde invisible, dont les dégradantes difformités sont cachées sous un inquiétant sac en guise de visage humain. Invisible sur une vieille bobine en super 8, mais présent lors d’une étrange séance d’hypnose, dont la tonalité, les racines (on pense à Poltergeist), détournent un peu le film de sa filiation toute tracée. Belle surprise, L’Orphelinat n’est que le premier long métrage de Juan Antonio Bayona, jeune réalisateur qui fait preuve d’un noble respect pour le genre, adulte et habité, et qui parvient à une totale réussite dans les limites classiques qu’il s’impose. Le potentiel est déjà là, et se voit effrontément à l’écran.

5/6

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MessagePosté: 09 Mar 2008, 18:08 
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Robot in Disguise
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Trop de plans qui commencent sur un écran noir... Et Fernando Cayo c'est vraiment la doublure lumière de Josh Lucas pour qui tout a foiré...

Bref ouais donc c'est toujours dur de juger un film à la lumière d'un énorme succès et d'une énorme réputation. En gros j'ai trouvé ça classe même si déjà vu sur pas mal d'aspects.

Mais bon c'est soigné et tu sens que c'est un "vrai film", avec des vrais persos (l'héroïne principalement), etc. Ensuite j'ai pas accroché plus que ça.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste
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MessagePosté: 09 Mar 2008, 18:09 
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Robot in Disguise
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Inscription: 13 Juil 2005, 09:00
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Film Freak a écrit:
Ils me font marrer avec toutes leurs mises en garde sur "la fin" à ne pas raconter...le film n'a pas inventé le final twist les mecs, faut s'en remettre...
Et puis de toute façon, pour quel film a-t-on le "droit" de "raconter la fin"?
Je rajouterai même que le fait d'attirer l'attention du spectateur sur l'existence même d'un twist le conditionne en mal avant la vision du film...
Cf. tous les crétins sortant d'Incassable en disant "il est nul son twist cette fois, il a voulu refaire Sixième sens".
C'est pas un "twist", il a rien voulu "refaire" du tout.
Putain...


Oui d'ailleurs... quel "twist" ?

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Liam Engle: réalisateur et scénariste
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MessagePosté: 09 Mar 2008, 20:51 
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Très beau film. Ca met un certain temps à démarrer, mais à partir de l'accident de voiture, le souffle ne retombe pas un instant et le film enchaîne les scènes tétanisantes.
5/6

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Que lire cet hiver ?
Bien sûr, nous eûmes des orages, 168 pages, 14.00€ (Commander)
La Vie brève de Jan Palach, 192 pages, 16.50€ (Commander)


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MessagePosté: 12 Mar 2008, 11:16 
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On peut se demander si le cinéma fantastique en général et espagnol en particulier a autre chose à raconter que des histoires d'enfants morts et si un jour on verra un orphelinat dans un film qui ressemble pas à un orphelinat dans un film.

C'est un slalom entre les figures imposées, mais réalisé très sincèrement et avec une très belle fin et une progression très bien construite. Tendance à être ennuyeux dans les scènes de parlotte, la faute à un mari inconsistant.
Enfin c'est joli, c'est pas tellement étonnant que ça rafle tout là bas.

4,5/6


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MessagePosté: 12 Mar 2008, 12:21 
Vu y a 10 mois.
Pas génial mais je retiens la belle scène du "1 2 3 soleil".

3/6


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MessagePosté: 13 Mar 2008, 00:56 
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Inscription: 01 Mai 2007, 12:27
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Bon ça n'apporte pas grand chose au genre. Pas grand chose à dire, sauf que j'ai flippé comme un malade, incroyable l'efficacité de ce film.

3,5-4/6

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MessagePosté: 15 Mar 2008, 14:35 
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tape dans ses mains sur La Compagnie créole
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C'est pas d'unr confondante originalité, et ça aurait mérité un scénario plus "béton armé", mais l'efficacité du film est indéniable. L'habileté du metteur en scène a l'art de nous guider le regard, et la tension créée est très réjouissante. Quelques gros coups de flippe de mon côté, avec des sursautements de MALADE, dont un qui m'a fait HURLER dans la salle (ça m'était plus arrivé depuis The Others). La scène du 123 Piano est un grand moment, de même que le passage avec Geraldine Chaplin...

J'avais l'impression qu'ils avaient tous joué dnas Mar Adentro mais j'ai passé une très chouette moment. C'est franchement réussi.

4,5/6

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"


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MessagePosté: 15 Mar 2008, 14:49 
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Matou miteux
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Localisation: From a little shell, at the bottom of the sea
Arnotte a écrit:
dont un qui m'a fait HURLER dans la salle (ça m'était plus arrivé depuis The Others)


C'était à quel moment?

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MessagePosté: 15 Mar 2008, 14:57 
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tape dans ses mains sur La Compagnie créole
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Inscription: 28 Juil 2005, 10:08
Messages: 22788
Localisation: 26, Rue du Labrador, Bruxelles
Blissfully a écrit:
Arnotte a écrit:
dont un qui m'a fait HURLER dans la salle (ça m'était plus arrivé depuis The Others)


C'était à quel moment?

La vieille, la machoire arrachée, qui saisit la main de Laura.
J'ai hur-lé.

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"


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