Forum de FilmDeCulte

En effet, rien à voir. Toi par contre tu utilises comme argument le fait que ce soit la palme d'or. On en a pas parlé nous.
Cela dit c'est pas bien méchant, c'est vrai.

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ok je comprends mieux. L'important c'est que la palme n'influence pas ta notation.
Sinon.... c'est la guerre...

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Mais j'adore les chats.

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OK alors. Ca va. Rompez.

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Sur le site officiel le cinéaste parle bien de Contexte historique:

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Mon film de l'année surprise pour le moment... Bluffé par l'utilisation du scope et de la profondeur de champs, la paranoïa crée par les points de vus et leurs ruptures, presque un film d'angoisse kafkaïen au milieu du questionnement moral. Surtout aussi l'impression de nous faire directement vivre des sensations d'un temps révolu.

je ne serais pas étonné que ça soit volontaire...

Personnellement j'en suis certain. Trop de précision pour avoir fait cette connerie.

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j'avais repéré que l'affiche de "Virgin" mais elle etait méthodiquement pliée pour que l'on y voit que le visage de Kirsten Dunst.

Bonjour à tous ! Comme j'arrive en cours de route il m'est difficile de m'intégrer parfaitement dans les différents débat, mais je tacherais de déposer quelques avis/sentiments sur certains films, même si certaines choses ont dejà pu être dites


Moi je l'ai bien aimé, mais surtout pour son sujet . Il met en lumière un problème dont j'avais entendu de trés loin, et le réalisateur ne s'arrete pas à l'avortement et les nombreux problemes qui lui sont lié, mais nous montre aussi le quotidien des protagonistes, les écarts entre classes sociales etc. Le film est donc trés interessant d'un point de vue politique et sociologique.

Mais derrière la réalisation n'est pas vraiment transcendante, même si les acteurs s'en tirent trés bien. Je l'ai en réalité trouvé assez inégale: sobre dans un sens, avec ce plan séquence fixe trés bon pendant le repas de famille centré sur la blonde (pas retenu le nom :s) .
Mais d'un autre coté, Mungiu a aussi essayé d'en mettre "plein la vue" (bon le terme est un peu fort quand même) par moment, avec ces séquences caméras à l'épaule assez indigestes, ou le plan sur l'embryon qui dure je ne sais combien de temps et dont il aurait gracieusement pu s'en passer..

Dur aussi de replacer le film dans son contexte avec cette fameuse palme d'or, qui suscite forcément beaucoup d'attente. Alors au final je ne sais quoi en penser exactement, juste que j'ai apprécié, sans toutefois être autant enthousiasmé que certains.

J'aimerais savoir depuis quand le terme "camera à l'épaule" signifie en mettre plein la vue. Le film demeure sobre et épuré tout le long, les tremblements ne sont pas là dans un seul but superficiel et stylistique. L'esthétique prime, Mungiu nous raccorde constamment à une intériorité, cette dernière est parfois terrifiée (lors des tremblements).

Cela dit, bonjour et bienvenu.

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Oui justement j'ai précisé que le terme était un peu maladroit et exagéré, mais j'en ai pas trouvé d'autre sur le coup. Je voulais juste dire que j'ai trouvé que c'était un moyen un peu facile de rajouter de la tension là où il ne se passait en réalité pas grand chose. Je comprends bien que le personnage est à ce moment de l'intrigue dans une situation de stress éminente, mais l'atmosphère autour de l'enjeu et cette situation justement était selon moi suffisante, pas besoin de surenchérir.



Justement, si certaines séquences sont trés bien maitrisées il est vrai, je vois pas ce que celle là a d'esthétique, où on est parfois même plongé dans une obscurité aveugle. Personnellement ça m'a au contraire plutôt rebuté.



Merci beaucoup ^^

Ce n'est pas de la surenchère, une atmosphère ne peut être crée uniquement par un contexte auquel s'indentifie le spectateur. L'esthetique de l'incarnation de l'affect. Une atmosphère seule n'existe pas.


L'aspect illisible ce cette séquence intervient pour justement pour nous faire lire et nous immerger au coeur de l'immatériel, la sensation pure.

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Le contexte, les enjeux, la nuit, la peur de la protagoniste.. Pour moi ça suffisait. Et d'immersion pour moi il n'yen a pas eut, car la séquence m'a au contraire rebuté. La caméra à l'épaule pour rendre plus réaliste l'action ça me parait étrange, car pour moi je trouve à l'inverse que ça la dénaturalise. Vouloir rendre quelque chose réaliste c'est de toute façon d'avance contradictoire, c'est comme lorsque l'on nous dit "sois toi-même", c'est absurde.
Pour moi dans 4 Mois 3 Semaines et 2 Jours, le réalisme du film était particulièrement efficace quand il a su resté sobre, alors les séquences caméra à l'épaule m'ont choqué.

Tu l'as désigne comment ? Ca m'intrigue, tu voies la peur mais tu refuses sa mise en image...



Bien sur et c'est totalement voulu, comme je l'ai dit précédemment il ne vise pas le réalisme avec ce procédé.

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