Forum de FilmDeCulte

"Mexique. Etat de Chihuaha. Communauté des Mennonites. Johan, marié à Esther avec qui il a 7 enfants, vit une passion amoureuse depuis deux ans avec Marianne. Entre ses deux vies, ses deux femmes, le choix est impossible. Il se confie à son ami Zacarias et à son père, prédicateur, qui voit là l'oeuvre du diable. Pourtant, tous deux le soutiennent, le plaignent. Et l'envient."

Sunrise/Sunset: le film s'ouvre et se ferme sur un lever et un coucher de soleil, en intégral (et ça tue astralement), pour une oeuvre en forme de communion entre l'homme et le cosmos (on a de l'ambition chez Carlos), dotée d'une dimension sacrée qui ne parait rien durant une première heure chiante à périr, pétrifiée par sa direction d'acteurs rigidissime. La deuxième, qui s'attache davantage à articuler son récit et le faire avancer, est plus belle, jusqu'une dernière demi heure qui touche parfois au sublime, illuminée par une lumière biblique d'une blancheur virginale.

Le film boite mais il y a de l'ambition vavavoum et quelques énormes morceaux dedans, malgré la première heure éprouvante. Hold on to your heart.

3/6

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Doll, it's a heartbreaking affair

pas mieux. 4/6

c'est vraiment un film à l'épate, en fait c'est creux, typique pour ce kon appelle aujourd'hui film de festival: plus c'est long plus c'est ennuyeux plus t'es un artiste!

Voilà, c'est clairement un "film de festival", selon le fameux article de Thoret...

Tous ceux qui clamaient déjà à l'époque de "Japon" que Reygadas était un imposteur vont pouvoir se réjouir....

merde

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Je l'ai même pas lu, cet article, mais il a fait parler de lui, on dirait....

à l'origine c'est l'impayable frodon, dans un papier qui trouvait que l'usage de l'expresison "film de festival" était "dégueulasse", alors même que les Cahiers s'en étaient servis le smois précédents.

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Ah oui, ça, j'ai lu... En fait faudrait bien s'entendre sur le terme "film de festival" qui est très ambigu... Pour moi, si on le prend de façon péjorative, c'est pour désigner le formatage des films trop "pseudo-auteurisants" qui semblant justement faits pour passer dans des festivals et braquer les palmarès... Mais l'édito de Frodon Baggins donnait un sens bien plus général à ce terme "film de festival", d'où son coup de gueule.

D'ailleurs, il suffit de lire le topic "Half Nelson" pour lire l'agacement de Bliss et Freak sur le ciné indépendant US, terriblement formaté pour Sundance.

je suis d'accord avec eux cela dit. pas vous ?

pé-nible
pré-tentieux
pu-tain il sait filmer le mec
pu-tain il peut se la
pé-ter mais
pu-tain c'que j'me fais chier
piou-piou-piou
pas-que j'm'emmerde mais un
peu-là quand même...
ploum-j'me suis cassé...

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po-seur

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pas-le temps alors je
po-se c'est
p-lus rigolo

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Ralala mais puisqu'on te dit que c'est la dernière partie qui tue *un peu de patience bordel*

Mémé cannoise va!

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Doll, it's a heartbreaking affair

vraiment j'en pouvais plus, j'étais pas allé au ciné depuis trop longtemps et je voulais pas voir le reygadas au départ, puis c'est tout ce que j'ai trouvé dans mes horaires... donc je m'installe, je vois que c'est superbe, que c'est assez cinéma nordique au départ (la scène du tic-tac au début, ils pourraient bouffer des krisprolls on y croirait), puis qu'on va vers le western, vers la romance, vers l'ennui aussi...

avec un côté Freddy got fingered quand Tom Green crie "regarde papa ce que je fais avec le cheval!" (ou avec l'éléphant), ici traduit en "regarde maman mon plan fixe devient un travelling millimétré sur coussin d'air que je peux faire aller en avant ou en arrière!".

et pourtant j'aime les précédents Reygadas.

la scène du bain est insupportable, non?
"Tu as toujours bien fait le savon, Esther" -- Esther ne répond rien mais ses yeux s'embuent de larmes... elle sait ce que cette phrase anodine recèle de non-dits blasphématoires...

brrr... c'était presque une parodie Grolandaise, à ce niveau...

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