Forum de FilmDeCulte

Oui je sais, je comprends qu'on aime pas ce film, il ne peut pas faire l'unanimité c'est pas possible.
C'est quoi que tu as trouvé grotesque ? perso je trouve qu'il y tombe, dans le grotesque, lorsque les dialogues sont trop imposants. C'est même pas qu'ils sont nuls, j'en sais rien en fait, mais il ne sait pas les raccorder au tout. Il faudrait qu'il fasse du muet en fait.

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On sens un plaisir complaisant en toi à décredibiliser le film alors que je vois pas vraiment ce qui pourrait le justifier. Son film est honnête et ne me semble pas du tout intellectualisant mais au contraire comme l'a dit tba plutôt paradoxalement très charnel et sensuel dans un espèce de mouvement avec le monde (la figure de la circularité traverse le film). Je trouve ce film admirable dans son ambition et un peu moins dans sa réalisation. Cependant il y a bien pire à railler dans les salles que ces tentatives d'un cinéma différent.

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CroqAnimement votre

alors j'arrête (mais je t'assure que j'étais sincèrement véner en sortant)

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C'est un truc personnel chez Reygadas, un dégoût de la sexualité, de la part animale de l'homme, voire de "l'amoûur". Il peut pas s'empêcher de montrer une scène de cul ou assimilée dans ses films (dans Japon c'est le type et la grand'ma, dans Batailles c'est les gros, entre autres), et s'il se targue de trouver de la beauté là-dedans, au fond le coeur n'y est pas. A mon avis, il pourrait montrer une scène de baise sublime entre deux êtres sublimes qui s'aiment sublimement, il créerait toujours un malaise. Je dis pas que c'est un défaut.



Bien sûr que non.
Mais même "intellectuellement", je ne pense pas que le personnage soit arrivé à un tel niveau de culpabilité à ce moment-là du film. Il est plutôt pépère (mis à part le truc un peu relou de le faire chialer à la fin du ptit déj).
Il ne l'atteint d'ailleurs vraiment qu'à la fin, c'est-à-dire d'une façon un peu instinctive... et lâche.

Oui, disons que Reygadas n'est pas Ferrara ou Bergman, il n'inscrit pas le doute de la foi au sein de son oeuvre. Il associe la monstruosité au sein de certains actes.
Je comprends son désir de reprendre Ordet mais je m'interroge réellement sur ce qu'il en fait. Il déplace le malaise initial, mais pourquoi ? Cette interrogation me plait.

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