Forum de FilmDeCulte

C'est l'arménien sur sa mule qui dit ça ?

Je sais que t'as du mal à accepter ma relation avec ta mère, mais de là à la traiter de mule...

_________________

Non, j'imagine que le film bénéficie d'une certaine indulgence parce qu'il a été fait par Denis Villeneuve et non pas par Fuqua (ce qui aurait été préférable, je le répète).
Le fait que le personnage s'appelle Loki m'a gêné. C'est ridicule comme nom, c'est tout.
Tout comme Keller Dover, c'est quoi ce nom? ça se veut un nom de plombier? de plouc? ça fait roman de gare, personne s'appelle comme ça, honnêtement.
Ensuite, j'essaie de me mettre à la place des autres, et quand je lis un truc du style "ce film est chaud pour les pères de petites filles", je ne peux pas m'empêcher de penser que le scénario a appuyé sur tous les bons boutons. Scénario qui est du niveau détective, moi ça m'intéresse pas, perso.
En cela, je rejoins l'avis de Z, film racoleur, c'est tout.

Il y a un gros problème de point de vue dans le film qui se concentre sur les personnages de Jackman et de Gyllenghal en s'autorisant quelques petits écart.
Que deviennent les frères et soeurs? Terrence Howard a un personnage ridicule, etc.

Et encore un jugement à l'emporte-pièce, un!


En passant, il n'y a pas de personnage de Star Trek qui s'appelle Loki. Il y a un Lokai. Et il y a un Loki dans Thor.
Mais peut-être ne sais-tu pas que le nom vient avant tout de la mythologie nordique.


Et alors? Concrètement, ça fait quoi? Surtout qu'on est justement plus proche du roman de gare que de La Vie d'Adèle.

_________________

Ah voilà c'est dans Thor, toutes mes excuses.

Pas vu le film, mais j'imagine que c'est son nom de famille. Et aux US, avec tous les émigrés européen, c'est pas impossible de penser que ce personnage a des origines scandinaves

_________________

Au moins, je ne suis pas seul à avoir été gêné.

Pour un caribou c'est pas sympa de dire du mal d'un Québécois.

_________________
Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Alors un simple passage par Facebook te démontre que des gens dans la vie s'appelle Keller Dover.

J'imagine très bien;

(cela dit, je viens de faire un tour sur facebook et il y a UN mec qui s'appelle Keller Dover). Au train où on va de toute façon, les futurs personnages de films français s'appelleront Solal et Aglaé (si ce n'est pas truquette et je ne sais quoi) et on sera bien marri.

Même si le texte de Caribou est maladroit, je dois bien avouer que je suis moi-même assez surpris de la réception très positive sur ce forum, voir quasi-unanime (hormis DSPR et Z, qui a quand même mis 3/6).

J’ai trouvé ça moi aussi assez grossier, que ce soit comme ça a déjà été relevé dans l’enchainement du scénario pas très crédible, la caractérisation des personnages (la violence des hommes, pendant que les femmes restent pleurer à la maison, et que les frères et sœurs disparaissent de l’histoire), le cercle de la culpabilité (la mère vers Jackman, Jackman vers le policier, lui-même vers son supérieur, etc.) qui passe par des dialogues ultra fonctionnels et assez faciles, la symbolique (religieuse notamment, avec l’Ave Maria que Jackman ne parvient pas à prononcer jusqu’au bout… le labyrinthe comme symbole lourdingue pour représenter l’impasse dans laquelle l’enquête s’empêtre – et qui apparait miraculeusement sur une photo à la fin, comme ça tombe bien !), un jeu de fausses pistes qui encombrent inutilement l’histoire, et même à mon sens le jeu des acteurs (j’aime bien gyllenhaal quand même, mais pourquoi ressentir le besoin de lui faire cligner des yeux comme un attardé?) ou la bêtise dans l’action de certains personnages (gyllenhaal qui attend au feu vert pendant une filature jusqu’à se faire claxonner et donc repérer, son chef qui ne pense pas à mettre le suspect n°1 sous surveillance - c’est quoi ces erreurs de débutant sérieux ?)…

Et puis je sais pas, mais dès les premiers dialogues où le fils demande à son père soudainement pourquoi il ne rénove pas la maison pour lui payer une voiture (il s’est jamais posé la question avant ?), on a déjà les prémisses d’un film où tout est prétexte à faire avancer l’histoire par commodité, et que l’enchainement des idées est relativement pénible et poussif.

Bref je pourrais continuer, mais tout ça pour dire que les défauts ont pas arrêté de me sauter aux yeux au fil de l’histoire, et je trouve qu’après Incendies et Polytechnique que j’avais déjà trouvé assez lourds, et même si je peux concevoir qu’on aime ces films, Villeneuve c’est quand même pas le cinéaste le plus subtil du monde.

1/6

mise en scene de fou, plein de scenes tendues et fortes, acteurs au top of the pop, mais scenario pourri, dommage.



et puis ca manque de choix clair sur les points de vue adoptés. on suit un peu n'importe quel perso, des fois ca m'a sorti du film.

vraiment un gros gachis. ca aurait pu etre fabuleux, c'est juste sympa.

4/6

Une première heure très forte, qui pose impeccablement les enjeux d'un récit émouvant ( dans ce déchirement familial ) et réellement intriguant. Malheureusement passé celle-ci le film a la fâcheuse tendance à user de certaines facilités dans son scénar ( qui devient un poil prévisible ), se traine un peu en longueur et est parfois plombé par les jeux de ses acteurs qui en fond parfois un peu trop ( même si ce sont leurs rôles, peut-être un peu trop caricaturés, qui veulent ça ).
On est pas passé loin du grand film. En l'état ça reste bon, partiellement très fort et sublimé par une très jolie photo.

4/6

Adoré de bout en bout. Le scénario, la photo, les acteurs, la réal.. Le niveau est haut.

5/6