Forum de FilmDeCulte

Un point "walk without rhythm" : on sent bien que le film montre à peine en quoi la marche consiste pour mieux l'oublier vite parce que c'est borderline ridicule (sur le plan cinématographique).

Chiant, froid, zéro émotion, zéro empathie.
J'ai même pas tenu jusqu'au bout, mais au moins j'aurai essayé.

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Netflix les gars, Netflix.

J’ai tenu jusqu’au bout mais I couldn’t care less either.

My man.

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Netflix les gars, Netflix.

Je m’attendais à ce que tu me reprennes sur le franglais.

Ah non non I don't care non plus.

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Netflix les gars, Netflix.

Beau spectacle la plupart du temps pour les raisons déjà expliquées ici par d'autres, mais l'exercice d'écriture et d'adptation n'est pas convaincant du tout.

Les meilleurs passages sont tirés du roman (la scène d'entrainement, la 1ère apparition d'un ver, la 1ère rencontre entre Jessica et la servante, la tentative d'assassinat etc.) avec une exception qui résume à mes yeux l'entière faiblesse du projet : la scène de la main dans la boîte. Si ma mémoire est bonne, il s'agit de l'ouverture du roman, et pour cause : toutes les bases y sont posées pour la suite. Ici, cette scène arrive assez tard, comme un cheveu sur la soupe, laconique et expédiée comme si l'équipe en avait peur... Et ça ne devient plus qu'une étape parmi d'autres du long (parfois très long) rite de passage de Paul. Une perte de sens et d'impact malheureuse.

Tout ce qui est "improvisé" par Villeneuve fait quand même très cliché mélodramatique (le visage féminin en réminiscence/flashforward c'est bon, quoi...), un peu trop émotif.

Pour ce qui est des inévitables concessions à "l'air du temps" : j'ai cru voir passer deux trois âneries en mode "le personnage de Jessica Atreides enfin étoffé à sa juste valeur, avec une nouvelle dimension guerrière !", mais bon, ce n'est peut-être qu'un édito malade comme tant d'autres. Le personnage de Keynes, magical negro d'autant plus honteux qu'il s'agit d'une transformation volontaire du personnage de base. D'une incroyable grossièreté.

Bref, sur les plans visuels et sonores ça envoie du lourd, les dernières 20 minutes sont physiquement pénibles tellement elles sont chiantes et niveau écriture, dramaturgie et dialogue/écho avec l'oeuvre d'origine c'est Frank Herbert's Dune pour les nuls. Dommage.

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Looks like meat's back on the menu, boys!

Enfin vu hier au soir en VO, j'ai beaucoup aimé pour la plupart des raisons évoquées dans certains messages précédents. De la SF pour adulte, je dirais enfin après ces années de MCU et de Star Wars.

5/6

Dune fait quand même partie de ces adaptations de bouquin au cinéma un peu maudites, il serait juste derrière Don Quichotte (Welles, Gilliam, etc.) en terme de poisses sur les réalisateurs qui auraient la très ambitieuse et mauvaise idée de le tourner (Jodorowsky). Comme le film de Lynch, le film de Villeneuve a subit des décisions de production handicapantes et absurdes : il avait demandé à tout pouvoir filmer en une seule fois, et le fait que le studio l'oblige à couper le tournage en deux, dans un film où il doit nécessairement y avoir des flashs du futur dans les visions de Paul Atréides! sera retenu dans les annales des pires décisions de studio jamais prises. Forcément je pense que la vision que Villeneuve pouvait avoir de l'ensemble a souffert. Effectivement toutes les visions du futur sont aussi évanescentes que cheap. En sus le studio impose la sortie VOD sur HBOmax (c'est-à-dire une bonne copie du film disponible dès le lendemain sur l'internet mondial on va pas se leurrer) le même jour que la sortie en salle américaine, autre décision qui peut largement compromettre le box-office du film, et donc le tournage de la deuxième partie, etc. Si c'est pas de la crasse...

Est-ce qu'on a au final une SF adulte et ambitieuse avec cette première partie? Je suis à moitié convaincu, j'ai apprécié comment le film pose bien son univers très ancré dans les rochers, le sable, dans de larges palettes des ocres, terre de Sienne, etc. dans des références picturales manifeste ; comment les personnages sont filmés à une certaine hauteur, et comment un univers assez riche et complexe est brossé sans trop de dialogues explicatifs ni il me semble aucune voix-off.

Après voilà c'est du Villeneuve, c'est beau et parfois très beau et maîtrisé, mais dans un formalisme un peu creux - je pointe un exemple qui fait l'écart entre Lynch et Villeneuve c'est quand le premier va jusqu'à mettre en scène la pliure de l'espace par les navigateurs de la Guilde, on peut trouver les trucages un peu datés, mais en même temps on est dans quelque chose de visionnaire et abstrait qui s'insère parfaitement dans le film (et pareil une dernière fois quant aux visions incontournables de Paul Atréides permettant des montages expérimentaux et symboliques chez Lynch), alors que Villeneuve n'essaiera même pas d'évoquer les navigateurs de la Guilde, ne filmant que le balais des vaisseaux point. Villeneuve est certes un esthète et tant le travail sur les couleurs (il garde le même chef opérateur, Greig Fraser, depuis des années) que les mouvements de caméra, demeurent exceptionnels.

La bande-son très présente je l'ai plutôt trouvée adaptée, et le casting aux petits oignons. C'est pas mauvais mais c'est pas la folie que j'espérais un peu illusoirement en entrant dans la salle. 4/6

Bonne critique, poste plus!

C’est la première collaboration de Villeneuve avec Fraser.

La suite est confirmée :

Le quota de "BRAAAAAH..." est assuré pour encore quelques années. Yes papa.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Je suis chaud.

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CroqAnimement votre

Yesssss

Donc on l'aura dans trois ans minimum non?