Forum de FilmDeCulte

Too long. Did not read.

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ça sert à quoi de répondre ça ?

Pardon, je fais repentance. Je ne le referai plus.

(c'était juste pour exprimer à quel point je trouve ce film génial)

Ah mais je suis sûr que c'est très bien écrit et intéressant, j'aimais bien lire tes longs tops, mais là c'est beaucoup trop de boulot.

Et puis j'ai écrit ça en référence à l'idiome internetien TLDNR

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Non mais je comprends très bien.

Au risque de paraître égoïste, l'écriture de ce genre de message agit comme une soupape pour moi : ça m'allège d'un poids. Avec ça, j'ai la satisfaction de rendre au film (un petit peu) de ce que je lui dois.

Après, que les autres lisent ou pas, quelque part je m'en cague.

Oui je sais, c'est parfaitement contraire à l'esprit d'un forum - d'où sans doute la remarque de Marlo d'ailleurs, mais bon.

T'es un grand malade, toi!

Mais c'est cool de voir s'exprimer tant de passion... (j'ai pas tout lu hein).

L'idée de rassembler tes textes sur un blog ou un site est une bonne idée, je rejoins le conseil de Marlo.

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Entendu ce soir à la Cinémathèque, lors de la table ronde en présence de Jan Harlan et Christiane Kubrick.

Selon Jan Harlan, EWS était pour Kubrick son meilleur film parce qu'il s'agit d'une oeuvre importante sur un domaine où chaque spectateur est expert, à savoir la jalousie et la libido. C'est bien tourné, du coup Toubiana s'apprête à conclure en bonne et due forme, mais Christiane, jusqu'ici peu sollicitée et brève, reprend la parole et s'inscrit en faux : "Je ne suis pas d'accord avec cette interprétation. EWS n'est pas tant un film sur les fantasmes sexuels que la cruauté dont nous savons faire preuve envers ceux qui nous sont le plus cher".

Nuff said.

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"Je suis prêt à accepter une tonne de qualité chez Spielberg" Lohmann

J'y étais aussi, c'était pas mal ça. Globalement c'était cool, Serge Toubiana a pas posé des questions super intéressantes mais bon, pas facile avec tous ces intervenants.

Exactement.

lol

Sinon comme ça - hors contexte - la précision de Mme Kubrick ne me parle pas tant que ça. En tous cas, en lisant "la cruauté dont nous savons faire preuve envers ceux qui nous sont le plus cher", EWS est loin d'être le premier film auquel je penserais. Le premier film que cela m'évoque serait davantage un Nous ne vieillirons pas ensemble de Pialat, par exemple (toujours sur le couple).

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I think we're gonna need a helmet.

Pareil. J'ai l'impression que Madame projette un peu là.

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Elle venait peut-être de remater le making of de Shining où son mari pulvérise Shelley Duvall toutes les deux secondes.

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I think we're gonna need a helmet.

Oui, bien sûr, mais là où chez Pialat, c'est vraiment direct, violent et frontal, Kubrick traite le même sujet avec plus de douceur (mais la cruauté est vraiment présente dans ce film).

Vraiment, je ne trouve pas. Le personnage de Bill se fait du mal à lui-même tout du long : en ne comprenant pas la confession de sa femme, en la prenant personnellement sur le mode de la vexation, en mûrissant cette vexation en frustration, en tentant de dissiper cette vexation par la vengeance, en élaborant cette vengeance par l'expérimentation... tout simplement en forçant sa nature et en courant après des fantasmes qu'il n'a pas ! Tout cela se retourne au final contre lui et ses idéaux. Il perd sa confiance en lui, sa naïveté, l'illusion d'être le dominant s'écroule. Contrairement à sa femme, il n'a jamais pensé les concepts de l'amour ou du sexe, il s'est contenté de recracher les idées reçues. D'ailleurs elle, ne souffre pas longtemps de sa presque-trahison, et c'est encore elle qui redonne le la à la fin.

Après, c'est peut-être un problème de contexte concernant la remarque de Christiane Kubrick, ou un problème de traduction, mais je ne trouve pas ça très pertinent. Qu'elle ne veuille pas réduire le film à une réflexion sur la jalousie et la libido, je veux bien... mais bon.

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I think we're gonna need a helmet.

Possible, mais je précise que la "cruauté" dont il s'agit ici n'est pas forcément consciente ou volontaire. C'est hélas plus facile de se faire du mal sans le vouloir vraiment.