Forum de FilmDeCulte

wesh mais d'où c'est moi qui me tape l'affiche à ouvrir le topic là ?!

bon, du coup.
je n'ai jamais vraiment adoré. je vois pleinement ses qualités - abondement célébrées depuis 60 ans, c'est bon. mais ça ne m'a jamais vraiment parlé, ça m'a toujours paru vraiment daté dans ses préoccupations, et un peu... évident ?

mais j'ai eu envie de le revoir en regardant le documentaire netflix sur la guerre froide (9 fois 1h15 hein) et un épisode entier était consacré à cette période particulière d'escalade de la terreur, les deux puissances qui ont l'arme et qui ne se parlent pas, la course à l'armement, la crainte qui s'ancre dans les têtes des citoyens et tout ce processus qui attaquait le cerveau des politiques aussi, et la soumission de ces derniers au lobby militaire et de l'armement qui en réclamaient toujours plus et le premier politique qui disait non était accusé de pactiser avec l'ennemi... - et ils passaient en masse des extraits du film en illustration.

donc rien d'incroyable hein, mais cette contextualisation m'a permis à la fois de mieux communiquer avec le film mais d'en situer exactement la limite pour moi aussi : c'est vraiment un film de commentaire immédiat de l'actualité et du contexte. alors ça le fait intelligemment, avec mille qualités intrinsèques du film, et je ne doute pas que c'était un acte fort posé dans la psyché collective à l'époque. le document est donc historique, ça permet de comprendre les craintes de l'époque, et les peurs que celles-ci inspiraient.
sauf que de fait, tout ça n'existe plus ni de près ni de loin, la peur de la guerre l'a emporté sur tout le reste en occident, et l'idée que des dirigeants ou militaires hors de contrôle puissent lancer ce genre d'opérations qui entraineront la fin de la race humaine c'est désormais carrément farfelu. la pacifisme a gagné par ko, et le film a probablement contribué à 0,0000001% à cette victoire, mais enfin ma crainte là maintenant tout de suite c'est plus que les états-unis capitulent devant la russie plutôt que d'un conflit qui dégénère.

cette approche mise à part, je maintiens que cette histoire n'est pas une illustration satirique extrêmement sophistiquée de la manière dont un conflit nucléaire pourrait dégénérer. mais ça n'était sûrement pas l'idée.
ce qui n'empêche pas ses 1000 et stupéfiantes qualités mais qui n'ont pas besoin de moi pour être célébrées.


désolé pour ce message tout pourri mais bon j'aurais préféré le poster dans l'indifférence en page 35 d'un topic plutôt que me taper l'affiche.

J'avais tenté de le voir à 20 ans du haut de mes 3/20 en histoire géo au bac. Rien compris. J'ai tenu 20 minutes.

Vu moyennement jeune, un de mes Kubricks préférés, j'avais adoré la satire bien sûr (que je trouverais pénible si elle était faite aujourd'hui, cf. Adam McKay) mais aussi le côté touffu.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Ah ouais ça kiffe les porno des années 60 ici

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Netflix les gars, Netflix.

Comme dit ailleurs, déçu à la revoyure, c'est brillant et parfois drôle, mais c'est un peu gâché par le coté ado provocateur mal dégrossi de Kubrick, le monologue de Folamour est cringe, et au final ça ne pisse pas très loin, ça reste très déréalisé, surtout à notre époque.

Putain j'avais AU-CUN souvenir d'avoir créé un topic pour Les Sentiers de la gloire.

allez hop, un texte de plus sur Letterboxd

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