Forum de FilmDeCulte

Je crois que je disais déjà n'importe quoi, même si j'avais adoré le film sans réserves.
Je me demande ce que devient damien.

Il réalise des films de merde.

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Des news depuis "La Passion de Kevin"? (que je n'ai même pas vu)

Pas de news, non, je l'aperçois de temps en temps en projo.


Tu sais pas ce que tu rates.

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C'est quand même le tout premier forumeur que j'ai rencontré. Il m'avait filé les dates et lieux des projos du "13ème guerrier" et "Eyes Wide Shut". Un brave petit gars.

Ah je ne me rappelais plus que tu en avais parlé. Il est vrai que Kidman donne explicitement la preuve de sa tendresse pour Cruise au cours de la discussion. Mais si Cruise réagit trop (et là on peut effectivement parler de "mauvais réflexe masculin"), je trouve Kidman peu fine et relativement puérile dans sa façon de le provoquer. Dans cette discussion, on a l'impression qu'elle alterne entre cruauté et tendresse, ce qui est immature affectivement. Pour moi ça a un peu tendance à exagérer la réalité de la femme: un faible nombre d'entre elles, finalement, iraient aussi loin dans l'ambivalence de leurs sentiments.

Ça vient du bédo, ça.

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I think we're gonna need a helmet.

Je sais pas pourquoi j'étais en train de relire tout le topic, vaste entreprise, quand m'est venu une simple réflexion. Quand Alice fait sa révélation à Bill, dans la fameuse scène de la chambre, Z disait que Bill se comporte en petit garçon car il ne saisit pas cette opportunité pour remercier sa femme d'en savoir plus sur la psychologie féminine. Mais en fait, en plein climax, le téléphone sonne bruyamment, faisant revenir le personnage et le spectateur sur terre... Bill est appelé quelque part, il doit y aller sans prendre le temps de confronter ses émotions directement avec sa femme en face de lui. On pourrait penser, quand même, que la discussion aurait pu s'engager mais non, le devoir appelle Bill, et le condamne à se morfondre seul dans son taxi. La sonnerie du téléphone étant un motif récurrent du film, ne peut-on y voir un facteur supplémentaire de conflit dans le couple moderne? La vie active et individuelle, renforcée par les moyens de télécommunication, réduit à peau de chagrin les moments de communication véritable, de visu. La résolution du conflit est empêchée et ne peut se faire que lors d'une confrontation directe, qui a lieu à la fin.

C'est surtout une commodité scénaristique pour plonger le bon docteur dans le trouble et débuter le plus tard possible, sa longue nuit d'errance kafkaienne. Il y a d'autres coups de téléphones cette même nuit, qui agissent comme autant de deus ex machina. Sa femme appelle lorsqu'il est chez la pute, obligé de culpabiliser alors qu'il n'a encore rien fait. Le coup de téléphone reçu par Nick, aussi. J'en oublie peut-être.

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I think we're gonna need a helmet.

Revu le film vingt ans après ce matin (enfin j’ai dû le voir vingt fois entretemps), et en parcourant le topic je tombe probablement sur mon premier message :

Je ne le regrette pas, c’est tellement un point de vue de puceau sur le film.


LOL

Bon, et tu l’apprécies enfin à sa juste valeur ?

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There is no such thing in life as normal

Ça ne bouge pas, toujours mon 4e Kubrick préféré après 2001, Docteur Folamour et Barry Lyndon, derrière ces trois premiers de fait, et pas aussi bon, mais loin devant les suivants.

Déso pas déso.

Au Majestic ? J’hésitais à y aller.

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Que lire cet hiver ?
Bien sûr, nous eûmes des orages, 168 pages, 14.00€ (Commander)
La Vie brève de Jan Palach, 192 pages, 16.50€ (Commander)

Yep. Fallait. Projo impec’ dans la grande salle et pas de nuisances.

Ça collait pas avec mon rdv

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