Forum de FilmDeCulte

On dirait une bande-annonce de fan sur youtube. En mode images mises au hasard sur la musique charcutée.

Après la BA qui montre tout le film, la BA qui montre tout le film plusieurs fois !
Y a des passages pas dégueu, mais bon...

Revu après 15 ans.
C'est somptueux visuellement (et les derniers instants de HAL, c'est somptueux tout court), mais j'ai toujours autant de mal à ne pas m'endormir devant. Et je trouve que le propos a sacrément vieilli...

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

En quoi ? Au niveau informatique, avec la mode du Deep Learning, on remet au contraire au goût du jour des concepts et recherches qui sont justement au cœur du film et élaborés à la même époque (penser le passage de la reconnaissance à la pensée comme un saut quantitatif, sans raisonner par déduction. La seule chose que Hal comprend par un raisonnement c'est qu'il va être déconnecté à moins d'être seul et en dérive ).Le trip final (et le fait que l'on abandonne la station spatiale du début) résonne aussi pas mal avec l'autre fantasme contemporain : transhumanisme et d'une survie individuelle aux catastrophe plutôt qu'espoir en un salut collectif appuyé sur le progrès technique.

Tout ce discours sur la transcendance, dans une esthétique prophylactique, pour répondre à l'évolution humaine, je trouve ça très passé.

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

Je ne comprend pas ce que tu entends par prophylaxie, mais je ne suis pas sûr qu'il y ait tant de transcendance ou de sens que cela dans le film, ou une vision de l'évolution. Il me semble travaillé par des motifs nietzschéen comme l'eternel retour (le raccord os/vaisseau, le monolithe qui apparaît comme une religion de la préhistoire, codée mais qui n'évolue pas elle-même ) ou le dernier des hommes, positionnés contre l'idée d'une transcendance. Déjà le choix de la musique.

Oula.

Sinon comme Castorp, je trouve que le traitement a vieilli et que le point de vue de Kubrick est passé de mode... même si les thèmes sont forcément toujours d'actualité.

2001, c'est un trip immersif infini jusqu'à l'arrivé du monolithe, c'est tout

Vous êtes fous!

J'allais le dire.

Ça vole pas bien haut. Des reproches qu'on laisse dans le vague entre les mots "trenscendance" et "prophylaxie", c'est trop facile.

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Que moi, au moins, j'orthographie correctement.

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

Voici ce que j'en disais à Déjà-vu il y a un peu plus de deux ans : A mon presque grand étonnement, je n'ai pas changé d'avis, je déteste le début, je n'aime pas l'utilisation de la musique, je trouve les inter-titres ridicules, j'adore le milieu, je trouve la fin naze.

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There is no such thing in life as normal

Voici ce que j'en ai retenu.

Au moins tu n'as pas changé d'avis, tu as toujours détesté.

Plus sérieusement, Kubrick doit être un des cinéaste qui vieillit le moins. Même si des thèmes sont d'actualité ou passés, c'est toujours passionnant de voir la vision qu'il a pu avoir à l'époque. Même le dernier tiers vieillit bien avec ses effets spéciaux car il y a une certaine poésie qui se dégage de l'ensemble qui va outre le poids des ages des SFX. Rien à voir mais niveau SFX on pourrait dire pareil des Harryhausen ou des Cronenberg. C'est pas le top niveau effets spéciaux mais ces cinéastes les utilisent au-delà de l'effet wahou.

i.e. ?

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Arguing on the internet is like running in the Special Olympics. Even if you win, you're still retarded.