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MessagePosté: 25 Jan 2018, 10:40 
Les Cahiers l'avaient aussi bien défendu, en mettant aussi en avant l'intention politique explicite, ce qui est un retournement (ils n' avaient pas mal reçu la Guerre des Mondes, mais l'avaient analysé à travers son imaginaire oedipien). On dirait que d'un côté il y a eu un transfert de cette dernière grille de lecture sur JJ Abrams ces dernières années, pendant que Spielberg en vieillissant fait lui-même des films "progressistes-cyniques" à la Mankiewicz que son cinéma antérieur n'annonçait pas forcément.


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MessagePosté: 25 Jan 2018, 11:36 
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deudtens a écrit:
karateced a écrit:
J'aime que Spielberg fasse un boulot d'archiviste de la culture US pour nous apprendre des choses à nous et aux plus jeunes. JE ne sais pas du tout qui pourra le remplacer une fois parti


Peter Berg.

Lol.

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MessagePosté: 25 Jan 2018, 12:54 
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Mr Degryse a écrit:
Que la presse s’enflamme pour un film vantant les mérites de la presse et de la liberté de la presse, ce la n'est guère surprenant.

J'attend plutôt le retour spectateur pour une fois


L'idée est plutôt amusante : les Cahiers qui se lèvent comme un seul homme derrière Spielberg pour défendre la liberté de la presse, des Cahiers à la pointe de la démocratie qui ont fait disparaître le courrier des lecteurs de leur revue, et leur forum d'Internet ! Non, gageons plutôt qu'ils défendent le film parce qu'il est tout simplement extraordinaire...

Film qui est un nième avatar de la bonne conscience démocratique occidentale qui fait surtout les affaires juteuses de quelques uns. Ici on vend un livre de pseudo-scandales sur Trump, là on fait un film sur la liberté de la presse. Et alors ? Alors rien. Trump est toujours là. D'ailleurs on se demande bien pourquoi Trump voudrait cacher ses "affaires" puisque toutes les polémiques et tous les scandales autour de sa personne ne font qu'alimenter la machine médiatique et n'empêchent en rien ce monstre médiatique de poursuivre son oeuvre. Grâce à ces livres ou ces films il y aura juste quelques personnes qui se seront bien sucrées au passage et qui n'ont en définitive pas grand intérêt à ce que quoi que ce soit change vraiment. Un film comme celui de Spielberg, c'est de la grosse tartufferie. Il fait mine de défendre la liberté de la presse avec une vieille histoire, pour éviter de trop se mouiller au présent, d'ailleurs c'est bien simple on parle beaucoup plus de la défense des journalistes que des affaires en elles-mêmes qui sont issues exactement du même système... En gros, Spielberg nous encourage à regarder le doigt plutôt que la lune, en même temps on voit pas trop ce qu'on pourrait attendre d'autre d'un type comme lui.


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MessagePosté: 25 Jan 2018, 12:57 
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scienezma a écrit:
Mr Degryse a écrit:
Que la presse s’enflamme pour un film vantant les mérites de la presse et de la liberté de la presse, ce la n'est guère surprenant.

J'attend plutôt le retour spectateur pour une fois


L'idée est plutôt amusante : les Cahiers qui se lèvent comme un seul homme derrière Spielberg pour défendre la liberté de la presse, des Cahiers à la pointe de la démocratie qui ont fait disparaître le courrier des lecteurs de leur revue, et leur forum d'Internet ! Non, gageons plutôt qu'ils défendent le film parce qu'il est tout simplement extraordinaire...

Film qui est un nième avatar de la bonne conscience démocratique occidentale qui fait surtout les affaires juteuses de quelques uns. Ici on vend un livre de pseudo-scandales sur Trump, là on fait un film sur la liberté de la presse. Et alors ? Alors rien. Trump est toujours là. D'ailleurs on se demande bien pourquoi Trump voudrait cacher ses "affaires" puisque toutes les polémiques et tous les scandales autour de sa personne ne font qu'alimenter la machine médiatique et n'empêchent en rien ce monstre médiatique de poursuivre son oeuvre. Grâce à ces livres ou ces films il y aura juste quelques personnes qui se seront bien sucrées au passage et qui n'ont en définitive pas grand intérêt à ce que quoi que ce soit change vraiment. Un film comme celui de Spielberg, c'est de la grosse tartufferie. Il fait mine de défendre la liberté de la presse avec une vieille histoire, pour éviter de trop se mouiller au présent, d'ailleurs c'est bien simple on parle beaucoup plus de la défense des journalistes que des affaires en elles-mêmes qui sont issues exactement du même système... En gros, Spielberg nous encourage à regarder le doigt plutôt que la lune, en même temps on voit pas trop ce qu'on pourrait attendre d'autre d'un type comme lui.

Mets ton doigt dans ta lune.

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MessagePosté: 25 Jan 2018, 13:01 
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Film Freak a écrit:
scienezma a écrit:
Mr Degryse a écrit:
Que la presse s’enflamme pour un film vantant les mérites de la presse et de la liberté de la presse, ce la n'est guère surprenant.

J'attend plutôt le retour spectateur pour une fois


L'idée est plutôt amusante : les Cahiers qui se lèvent comme un seul homme derrière Spielberg pour défendre la liberté de la presse, des Cahiers à la pointe de la démocratie qui ont fait disparaître le courrier des lecteurs de leur revue, et leur forum d'Internet ! Non, gageons plutôt qu'ils défendent le film parce qu'il est tout simplement extraordinaire...

Film qui est un nième avatar de la bonne conscience démocratique occidentale qui fait surtout les affaires juteuses de quelques uns. Ici on vend un livre de pseudo-scandales sur Trump, là on fait un film sur la liberté de la presse. Et alors ? Alors rien. Trump est toujours là. D'ailleurs on se demande bien pourquoi Trump voudrait cacher ses "affaires" puisque toutes les polémiques et tous les scandales autour de sa personne ne font qu'alimenter la machine médiatique et n'empêchent en rien ce monstre médiatique de poursuivre son oeuvre. Grâce à ces livres ou ces films il y aura juste quelques personnes qui se seront bien sucrées au passage et qui n'ont en définitive pas grand intérêt à ce que quoi que ce soit change vraiment. Un film comme celui de Spielberg, c'est de la grosse tartufferie. Il fait mine de défendre la liberté de la presse avec une vieille histoire, pour éviter de trop se mouiller au présent, d'ailleurs c'est bien simple on parle beaucoup plus de la défense des journalistes que des affaires en elles-mêmes qui sont issues exactement du même système... En gros, Spielberg nous encourage à regarder le doigt plutôt que la lune, en même temps on voit pas trop ce qu'on pourrait attendre d'autre d'un type comme lui.

Mets ton doigt dans ta lune.


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MessagePosté: 25 Jan 2018, 13:09 
En même temps si un film avait jamais empêché quoi que ce soit politiquement, ça se saurait depuis au moins " Sierra de Terruel" d'André Malraux. Le cinéma a toujours été le miroir de la bonne ou mauvaise conscience de ses spectateurs (sinon on en vient paradoxalement à nier toute autonomie du champ politique par rapport au domaine culturel au nom d'un discours qui est en apparence celui de la lutte ).


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MessagePosté: 25 Jan 2018, 13:23 
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Gontrand a écrit:
En même temps si un film avait jamais empêché quoi que ce soit politiquement, ça se saurait depuis au moins " Sierra de Terruel" d'André Malraux. Le cinéma a toujours été le miroir de la bonne ou mauvaise conscience de ses spectateurs (sinon on en vient paradoxalement à nier toute autonomie du champ politique par rapport au domaine culturel au nom d'un discours qui est en apparence celui de la lutte ).


Ouais, on peut aussi dire ça à tous ceux qui défendent le film pour ses bonnes intentions...


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MessagePosté: 25 Jan 2018, 13:24 
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Oui reprochons aux films d'avoir un propos.

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MessagePosté: 25 Jan 2018, 13:24 
Voilà cela s'appelle la réversibilité


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MessagePosté: 25 Jan 2018, 17:56 
Et puis quand Thomas Mann a écrit le "Docteur Faustus" ou Joseph Roth "la Marche de Radetzky" , tous deux auraient dû renoncer à leur droits d'auteur, pour ne pas laisser de prise à l'accusation de récupération commerciale de l'hitlérisme.
En fait, il faut mieux laisser la critique politique à des bénévoles ou rentiers qui n'ont pas besoin de travailler, ou bien au contraire des professionnels du même ordre que les politiciens eux-mêmes, c'est moins compliqué, cela pose moins de problèmes d'intégrité, et de cohérence intellectuelle que l'on rencontre hors ces deux extrêmes. C'est d'ailleurs un peu ce que Bart de Wever expliquait hier à propos du mouvement citoyen sur les réfugiés en Belgique, qui le gêne visiblement beaucoup (et là-dessus il peut compter sur pas mal d'appuis de gauche finalement, dont il sous-estime lui-même la fréquence).


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MessagePosté: 25 Jan 2018, 18:35 
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Spielberg n'a pas pris de salaire sur Schindler.

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MessagePosté: 29 Jan 2018, 11:03 
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Localisation: In the Oniric Quest of the Unknown Kadath
J'ai bien aimé mais j'ai du mal à être totalement enthousiaste. C'est sans doute le sujet que j'ai trouvé passionnant et parfaitement d'actualité mais qui ne m'intéresse pas plus que ça. J'ai été par contre agréablement surpris d'être face à un film plus pertinent sur son exposé féministe (Meryl Streep est géniale) que sur le côté journalistique que j'ai trouvé un peu court et presque convenu (même s'il pose des questions passionnantes, notamment sur la collusion du journalisme au pouvoir). Je trouve d'ailleurs le personnage de Hanks un peu fade. Du côté de la mise en scène Spielberg adopte une caméra très mobile, très nerveuse dont la fièvre est au diapason du sujet et qui dynamise sans cesse le film. Quelques scènes se détachent du lot (le coup de fil, sans doute le point d'orgue du film). Ceci étant dit, je trouvais Le pont des espions largement plus passionnant au sein de la carrière de Spielberg. Donc chouette film (j'aime beaucoup la dernière séquence, dans cette fabrique spectaculaire) mais clairement pas un grand Spielberg pour moi.

4/6

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MessagePosté: 31 Jan 2018, 04:48 
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C'est tout propre comme film j'ai rien a dire de mauvais dessus mais rien de très bon non plus. Je prends ça comme un film cadeau, une histoire du passé qui résonne avec l'actualité que l'on est en train de vivre et il en fait un film, je le sens même pas en difficulté papa Spielberg il dirige tout ça comme il faut sans fausse note et avec un beau sens du détail et il nous l'offre. C'est pas son film que je vais revoir le plus mais je le ressortirai parfois du coin avec plaisir.

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J'ai toujours rebondi. Quand j'ai fait Jet Set 2 qui a été un échec, je me suis posé des questions et suis revenu avec Camping

Fabien Onteniente, Mardi 12 mars 2013


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MessagePosté: 31 Jan 2018, 17:13 
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Je ne sais pas trop ce qu'il était possible de mieux faire à partir d'une histoire certes importante (au moins pour les Américains), mais si courte à raconter finalement. "On y va ou pas ? C'est un peu risqué quand même... Bon, allez zou, on y va !". Le scénario parvient à étirer l'indécision sur le personnage de Streep, le seul qui soit vraiment tiraillé, la mise en scène très vivante et le casting dément - entre les deux légendes vivantes de l'affiche, les sorkiniens (Sarah Paulson, Bradley Whitford) et la génération séries (Alison Brie, Carrie Coon, Jesse Plemons, Bob Odenkirk...) - font le reste et le film passe étonnamment vite, mais il reste un peu limité par la réalité d'un épisode dénué de rebondissements "cinématographiques" et, forcément, de suspense.


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MessagePosté: 01 Fév 2018, 23:04 
Le film m'a d'abord touché par l'inconscient cinématographique qu'il remue : le début au Viet-Nam fait penser au "Steel Helmet" de Fuller, l'intrigue en elle-même aux "Hommes du Président", mais surtout à la "5ème Victime" de Fritz Lang (le jeu de Tom Hanks rappelle d'ailleurs beaucoup celui de Dana Andrews), voire "Chaînes Conjugales" de Mankiewicz.
C'est de la fiction de gauche réussie : j'apprécie le souci du film de n'être pas manichéen, en défendant McNamara, tout en étant ferme sur l'idée qu'il n'y pas de démocratie ou même de paix sans le risque du conflit. La mise en scène est forte sans être formellement transcendante "Bridge of Spies" était en effet plus marquant, explorant et combinant les espaces : Berlin-Est, la haute atmosphère du U2, les wagons de train de New-York de Berlin, pour tout ramasser sur le lien quasi-amoureux entre Hanks et Fischer. Ici, les scènes entre Hanks et Streep ont un petit côté "Au théâtre ce soir", la mise en scène et l'écriture sont plus réussies dans les scènes chorales dans la rédaction (avec l'impression de à la fois agréable et en même temps bizarrement derengeante de reconnaître les acteurs, comme s'ils étaient familiers, alors que c'est la première fois que je les vois à l'écran), même si j'ai l'impression que Spielberg se place un peu à la remorque d'une série comme "Mad Men", notamment dans le grille de lecture qui transfère sur la lutte sexuelle et le genre ce qui a l'époque était plutôt une opposition de classes plus englobante.

J'aurais aimé en effet que le film reste un peu plus au Vietnam, et verse un peu moins dans la chronique culturelle de l'époque (parfois un peu agaçante, les fumées obstensibles des passagers des avions, le panoramique sur la Coccinelle lustrée, les scènes où les coursiers manquent de se faire écraser pour faire admirer les accessoires automobiles), mais en même temps cela lui donne une patine un peu kitsch qui l'allège et sert justement le propos du film : les journalistes mettent au début sur le même plan le mariage de la fille de Nixon et la Guerre du Vietnam (et négligent le fichage des militants de gauche par Hoover) , avant de finalement comprendre, lentement, quel sujet prime, dès lors que le risque qu'ils prennent est à la fois individuel et partagé par tous. La réalité de la guerre est aussi assez habilement réintroduite à la fin du film, par le furtif mais beau personnage de la coursière du tribunal qui a son frère toujours engagé.

Le point fort du film est quand-même l'angle du récit, et d'assumer le fait que Washington Post, dont on suit les péripéties de l'intérieur, n'a, finalement, pas eu un rôle si décisif que cela dans la fuite (dont le contenu n'est pas non plus transcendant, il s'agît de toute manière d'une expertise politique déjà présente dans la société civile et le discours intellectuel auquel on pouvait accéder à l'époque : le scoop n'est pas que le pouvoir politique agit mais qu'il doute), interne à la fondation Rand (qui existe encore et une belle officine de lobbying militariste républicain), probablement couverte par McNamara lui-même, et impliquant surtout les rivaux du NY Times, notamment en ménageant habilement la pirouette finale
d'autres journaux moins importants étaient exactement dans la même situation et agissaient de même
, et en laissant à la source de la fuite la liberté de se révéler elle-meme et d'articuler finement la leçon politique du film. Cela fait, habilement, de la responsabilité et du consensus démocratique un hors-champs nécessaire, que toute la difficulté est de rendre implicite et de dé-théatraliser, il doit basculer du drame vers la "structure".
Formellement un bémol : la musique un peu trop directrice.
Par contre j'ai adoré la manière dont Spielberg filme les photocopieuses et rotatives : des monstres dotés d'une vie autonome. La technologie est faite de géants à la fois puissants et inconscients d'etre mortel, fétichisés malgré leur obsolescence (cela rappelle d'ailleurs le Balzac des Illusions Perdues). Le plan (quasi) final est très beau, il montre un monde mort, puissant et minoritaire, celui du travail mécanique, qui se transforme peu à peu en information et en flux. Spielberg à aussi une belle manière de faire sentir que Washington est une sorte de zone frontière culturelle et politique assez floue entre le Nord et le Sud des Etats-Unis, rien qu'à travers la barraque de Meryl Streep. Cette identité, plutôt que ses opinions, explique ses balancements

Le film a a été applaudi dans la salle (bilingue) où je l'ai vu à Bruxelles, et j'étais quand-même content qu'il le soit. J'y voyais un écho du rejet de Trump, mais aussi une critique indirecte de la communication-twitter de quelqu'un comme Francken (qui vise parfois à intimider l'opinion, plutôt que les adversaires partisans, et s'exclut lui-même de l'idée d'une continuité entre représentation politique et gouvernement). Cela faisait longtemps que je n'avais pas vu le public réagir autant et aussi spontanément à un film.

Il y a quand-même des belles choses dans le film. Les relations entre les trois générations de femmes du côté de Streep. La scène où Hanks tient le ballon de la petite fille, qui lance un travelling superbe qui s'arrête au jardin où elle joue, l'idée aussi de caractériser Hanks et Streep à partir de leurs enfants (la petite-fille de l'une qui n'ose pas récupérer le ballon, celle de l'autre qui n'a pas peur de vendre la limonade et laisse sa mère artiste compter les billets).


Dernière édition par Gontrand le 03 Fév 2018, 14:05, édité 1 fois.

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