Forum de FilmDeCulte

Francis et Marie, deux amis, tombent amoureux de la même personne. Leur trio va rapidement se transformer en relation malsaine où chacun va tenter d'intérpréter à sa manière les mots et gestes de celui qu'il aime...

Tout en reconnaissant sa maladresse touchante de débutant, j'avais beaucoup aimé le premier long de Dolan l'année dernière qui avait tout raflé à la Quinzaine. Mais s'il se met à tourner déjà à ce rythme effréné et qu'il repointe déjà son nez à Cannes, il est normal de considérer son deuxième long toujours plein de sa candeur adolescente et sa naïveté cheap et bricolo avec moins d'indulgence. Si cette histoire de jalousie et de frustration amoureuse est souvent drôle est bien rendue, elle abuse de ralentis musicaux à outrance (notamment d'une version espagnole de Bang Bang comme un clin d'oeil à Ozon), elle tourne aussi sacrément en rond (les deux amis se jaugent en permanence jusqu'à l'hystérie). Toutefois on sera gré à Dolan de se donner le mauvais rôle qui se branle des odeurs laissées sur les fringues du bellâtre fadasse et par le sort cinglant réservé en quelques mots qui frappent comme un poignard aux amis un peu trop romantiques.
3/6

Hou la belle purge.

Je veux bien la carte de la naïveté, de la candeur en effet, pour parler des sentiments. Mais il y a un tel premier degré dans l'imagerie proprement hideuse du film (sincèrement, c'est filmé comme la pub Mango qui passait juste avant), un manque profond de rythme alors qu'on sent que Dolan en a sous le capot au niveau de l'humour, du jeu sur le décalage, et puis un scénario qui aurait mérité un format plus court à l'arrivée. Parce que le film est quand même super chiant dans son systématisme (on suit lui, on suit elle, séquence confession, séquence à 3 et on recommence)...

Je retiens le dernier gag avec Louis Garrel, qui prouve que le réal sait faire des choses et a quand même un petit recul sur la bête.

Mais sinon brrrrrr.

Tout pareil. Parti après une heure, et cette séquence bouleversifiante de dispute dans la forêt.
J'allais syncoper, j'ai préféré m'en aller.

A quand le premier infarctus de filmdeculteur devant un Gerard Krakwicz?

Gérard Krawczyk.

Réal de merde mais quand même...

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J'ai bien aimé moi. J'ai trouvé ça frais, drôle, un peu long aussi.

4/6

Dolan, Simon Werner, Crime d'amour...

Bah bravo, elles sont loin les harmonies Werckmeister...

Je suis éclectique. Je viens d'apprendre que le héros de Simon Werner est le Jules de la Nouvelle Star.

Vu récemment sur arte, j'ai été choqué par le peu de tenue du film. Les zooms pendant les interludes où des jeunes parlent de leur vie amoureuse! La caméra portée fréquemment... Dialogues ineptes ou qu'on ne comprend tout simplement pas, québecois oblige.
Je pensais sincèrement que ce serait mieux que ça, là, c'est rien et lourd (la scène du marshmallow). Les références à Wong Kar-Wai paraissent carrément usurpées. C'est vraiment pas la même cour.

Tu portes pas très bien ton pseudo, toi

J'ai eu envie de revoir un Araki et relire Fragments d'un discours amoureux.

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There is no such thing in life as normal

Je t'avais prévenu.

J'ai aimé certaines choses, mais comme l'a écrit DPSR, j'ai dejà forcément moins d'indulgence.

Le week-end prochain, ce sera Laurence Anyways.

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There is no such thing in life as normal