Forum de FilmDeCulte

J'avais vu passer ce tweet à Cannes:
Y a franchement rien à ajouter. Après DONOVAN, c'est le retour aux sources avec la "formule" Dolan respectée à la lettre. Mais on ne comprend même pas l'intérêt pour lui de raconter une histoire aussi anodine (amitié homoérotique... on dirait un pitch de Deauville 2001). Au milieu de ce slow burn vraiment très très slow (3 personnes sont parties avant la fin), on retient forcément une ou deux idées par ci par là: une scène accéléré, un changement de format au sens qui m'échappe... Le québecois est toujours curieux à entendre (dans la première scène, j'ai cru que les mecs parlaient roumain...), le jeu sur la langue est sympa, et Matthias est charismatique en diable, mais pour le reste je retiens rien. C'est fait avec du cœur mais c'est à la limite d'être sans intérêt aucun.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

C'est la première fois que je me marre autant devant un Dolan mais bon sang il continuera toute sa vie de faire les mêmes films qu'à 16 ans ? Il y'a tous les petits tics dolaniens qui m'insupportent, sans la fougue qui habitait parfois ses films et laissaient jaillir une petite lueur d'espoir pour la suite. Cinéaste décidément pas fait pour moi (et pourtant j'ai vu toute sa filmo...)

Sinon c'est quoi son problème avec Denys Arcand ?

C'est pas nul mais bon ça va pas loin non plus. Pourquoi bon dieu il peut pas s'empêcher de mettre des artifices de mise en scène comme le ralenti et l'accéléré, c'est tellement puéril et stéréotypé (il utilise comme tout le monde le ralenti pour montrer l'instant éphémère qui s'arrête brièvement et reste gravé ds la mémoire des personnages présents et du spectateur, et le ralenti pour montrer le moment qui passe trop vite), perso ça me fait complètement sortir du film (surtout le moment court accéléré qui, au contraire du ralenti, correspond à rien que je connaisse en termes de perception, mais bon c'est pas grave car c'est ds les dernières minutes donc on va dire que ça me prépare à la sortie lol). Honoré, lui, a compris qu'il faut garder les effets artificiels pour les films un peu expérimentaux comme son dernier, et les éviter dans un film plus conventionnel comme celui d'avant...
Sinon tous les moments émouvants fonctionnent grosso modo de la même manière, disons avec la même ficelle usée : Maxime découvre trop tard une petite attention de Matthias pour lui (le baiser, le dessin d'enfant, la lettre de recommandation...). C'est mignon mais un peu systématique, on me répondra que c'est la maladresse du grand auteur malade qui n'arrive pas à cacher ses tours et astuces. Je sais pas si on trouve ça ds ses autres films aussi, non que je ne les aie pas vus, j'en ai vu la plupart, mais je les oublie généralement sitôt vus.

Putain mec c'est la fin du capitalisme, de l'Union Européenne, du transport aérien et même du populisme, les maisons de retraite sont des mouroirs. Greta Gerwig et le Prince Charles sont malades.
Que des gens lisent du Tolstoï (l'incendie de Moscou, la solitude de Napoléon, la bataille de Borodino dont personne ne comprend l'issue, les désillusions du Prince André, Bézukhov qui ne peut agir politiquement qu'en se désolant perpétuellement de ne pas être fou, la Princesse Marie qui trouve un mec) dans ce contexte je peux le comprendre, ou Bartleby ( refuser quelque chose dans savoir ce que c'est exactement) mais regarder un Dolan ça me parle moins. Autant regarder un épisode de Maggy.

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Sur un secrétaire, j'avise deux statuettes de chevaux : minuscules petites têtes sur des corps puissants et ballonés de percherons. Sont-ils africains ? Étrusques ?
- Ce sont des fromages. On me les envoie de Calabre.

Jean-Paul Sartre

Première fois que je lis en entier un message de Gontrand, et que je suis d'accord.

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Lol lu aussi par contre Greta Gerwig malade c'est une fake news !

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CroqAnimement votre

Non mais scienezma vit en Chine, l'un des derniers bastions communistes qui sort la tête du confinement. Le coronavirus n'est plus qu'un mauvais souvenir et la vie reprend ses droits !

Ouais, je vois, toi tu dois bien être du genre à te taper «Le salaire de la peur» à l'époque du Paris-Dakar...