Forum de FilmDeCulte

Mais faut vraiment tout t'expliquer ce matin : si mes obsessions sont cheloues, que dire de regarder le générique entier de "The Life and Death of John F. Donovan" juste pour voir si c'est tourné à Prague ?

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

Il y a plein de raisons de regarder le générique de fin hein, t'es juste un faux cinéphile.

Ah mais carrément. Je regarde les génériques jusqu'au bout uniquement si je kiffe la musique.

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

Ça peut aussi être pour prendre le temps de "sortir" d'un film ou de sortir de la salle, ou hé, pour savoir qui a fait les sous-titres*.

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Il est encore vivant, lui ?

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

Apparemment.

Je te réponds là : Alors oui évidemment ça parle d'homosexualité mais pas que. Et honnêtement ce n'est pas ce qui m'intéresse le plus chez Dolan et je trouve le film plus ambitieux que simplement le limiter à cela. Bon après le résultat c'est autre chose.

Bah moi non plus. Et QGJ parlait de la problématique du perso, pas du film.

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OK on est globalement d'accord, après je trouve que ça va un chouïa plus loin niveau enjeux du personnage (la scène de l'agence) mais j'avoue que je chipote donc je vais dans votre sens.
Même pour ceux qui n'aiment pas Dolan, c'est quand-même stimulant de voir un cinéaste qui tente de se renouveler tout le long de sa carrière (avec plus ou moins de réussite) et je suis curieux de voir Harington continuer sur cette veine.

Je trouve pas qu'il cherche à se renouveler tant que ça perso... C'est même un peu ça le problème.

Le voici le fameux film "malade" de Xavier Dolan, accouché sous césarienne (et en cutant Jessica Chastain, je pense de la partie Hollywood). Bon, la structure est assez bancale, proche de celle de son chef d'oeuvre (à mes yeux) Laurence Anyways, avec une interview et des flash-backs croisés. Le pb, c'est justement cette "partie" interview, lourdingue à mes yeux, trop fabriquée (et l'acteur est pas très bon, Dolan aurait dû jouer le rôle peut-être), je trouve que cela coupe les deux récits principaux. Celui de l'enfant est trop balisé, peut-être, j'ai du mal aussi avec Jacob Tremblay qui a une tête trop attendrissante, je ne sais pas. Par contre, j'ai trouvé la partie sur John très émouvante, de façon surprenante assez "petite" mais justement ce petit "secret" personnel est universel : je pense que bcp de stars des années 90 et même encore aujourd'hui ne peuvent pas faire leur coming out, prisonnier du reflet qu'elles envoient à leur public. Contrairement à ce que j'avais lu ici ou là, je trouve l'acteur Kit Harington plutôt à l'aise et c'est vraiment la partie que je trouve la plus maîtrisée, la plus sincère, avec toujours cette manière d'aller prendre l'émotion par un gros plan. J'ai préféré ce film-ci à son précédent, plus "grimaçant" et trop "gimmick". Le prochain sera meilleur à coup sûr, Dolan en a encore sous le coude.

3/6