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MessagePosté: 27 Sep 2016, 15:36 
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MessagePosté: 27 Sep 2016, 15:44 
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Film Freak a écrit:
Pas d'avis pour celui-ci, DPSR?



Tu veux que je défende le film ou tu as juste envie de me cartonner parce que j'ai vu le Bayona?


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MessagePosté: 27 Sep 2016, 16:05 
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T'as mal parlé de Steven, on va se tap.

Nan j'étais curieux de voir ta défense...

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MessagePosté: 28 Sep 2016, 00:32 
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Au Masque et la Plume, Pierre Murat en parle plutôt bien. Du coup, je suis bien curieux.

A 5min30

https://www.franceinter.fr/emissions/le ... embre-2016

(pour ramener la balance dans ce topic, car les défendeurs sont plutôt rares en ce moment).

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MessagePosté: 29 Sep 2016, 10:28 
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Dans les grandes lignes vous avez déjà tout dit.

Le film arrive à capter l’incommunicabilité entre les membres d’une même famille mais se fait rattraper par son outrance et le manque de définition de ses personnages, ce qui fait que, les crises de nerfs se succédant, on n’y croit plus trop (la dernière est vraiment forcée en ce qui me concerne), et que de toute façon on ne s’y intéresse plus vraiment. Et le jeu des acteurs oscille entre le convaincant et le surjoué (Cassel à la fin j’y crois pas, dans l’écriture comme dans le jeu).

Il y a des bonnes choses malgré tout, le personnage de Cotillard par exemple, élément extérieur à cette famille, non impliqué dans l’historique complexe et les non-dits, qui comprend mieux que les autres la problématique du principal protagoniste. On peut mentionner quelques scènes de-ci de-là, et le cadrage qui crée une ambiance anxiogène (mais fatiguant à la longue), mais comme déjà mentionné je trouve qu’on est dans une certaine auto-caricature et dans une mécanique tire-larmes plutôt grossière, avec des scènes construites sur des morceaux pops assez ratées (là où certaines emportaient le morceau de par leur énergie dans Mommy par exemple).


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MessagePosté: 29 Sep 2016, 13:09 
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Erik Vonk a écrit:
Au Masque et la Plume, Pierre Murat en parle plutôt bien. Du coup, je suis bien curieux.

A 5min30

https://www.franceinter.fr/emissions/le ... embre-2016

(pour ramener la balance dans ce topic, car les défendeurs sont plutôt rares en ce moment).


J'adore ce film, autour de moi c'est assez partagé. Mais il y a quelque chose qui ressort, j'ai l'impression, c'est que le revoir le bonifie.
Danielle Heymann le dit dans l'émission c'est ce qui m'a fait pensé à ça. Mais plusieurs personnes m'avaient fait cette remarque dans ceux que je connais et qui ne l'avaient pas aimé à Cannes. Ils l'ont mieux apprécié à la sortie le 21/09 dernier.


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MessagePosté: 02 Oct 2016, 23:05 
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Bon moi je vais me positionner du côté des conquis sans être non plus totalement convaincu par le film et ses défauts que je reconnais. Déjà les 5 premières minutes que je trouve horribles me font très peur. Cette scène d'accueil du fils prodigue filmée en gros plans doublée d'un ping pong verbal survitaminé, tu te dis juste que 1H37 comme ça ça va juste vers la catastrophe. Et puis ça se calme, ça se pose (un peu) et là j'ai commencé à apprécier le film.

Pour moi, c'est clairement pas le meilleur Dolan, mes préférés sont dans l'ordre Laurence anyways, Tom à la ferme et Mommy, je placerais son dernier juste après. On pourrait tisser des comparaisons entre Tom à la ferme assez pertinentes. Là où je trouve que Tom arrivait bien à se sortir du piège de l'adaptation, Dolan ici n'échappe pas à certains écueils. Je ne parlerais pas de théâtre filmé mais c'est plus des gros détails comme le côté un peu "poli" ou le vouvoiement forcé de certaines répliques qui enlèvent pas mal de sensation de naturel au film. Pas que je suis contre la théatralisation au cinéma, mais là on assiste à un mélange un peu bâtard entre réalisme et théâtre qui n'est pas forcément productif tout le temps et limite l'immersion du film.

D'un autre côté, je trouve que Dolan gère plutôt bien le côté huis-clos théâtral (pas fais chier une minute) et je comprends ce qui a pu l'attirer par moments. Cet homme de 34 ans qui ne veut pas mourir et puis les vrais sujets du films entre l'éloignement et les relations familiales, la difficulté de cultiver son amour familial malgré la distance,... des thématiques plutôt fortes et traitées de manière magnifique par moment.

Il y a un acteur qui résume bien ce sentiment paradoxal que génère le film et c'est Vincent Cassel (qui est pourtant l'acteur que j'aime le moins ici). Il est à claquer la première demi-heure puis touchant quand il dévoile ses fêlures. Il y a une scène que je trouve très belle, c'est celle de la voiture. Déjà beaucoup apprécié le plan fixe de Dolan qui laisse vivre la scène, les dialogues totalement superficiels mais qui révèlent la profondeur de la relation qui touche les 2 frères. D'ailleurs je trouve que les scènes les plus belles sont celles où Louis est face à face à un membre de sa famille (sa soeur puis sa mère). Plus intimes, elles sont d'une grande force.

Bon je m'attache beaucoup à décrire les défauts car je trouve que même si le film est bon Dolan rate le coche et aurait pu accoucher de son chef d'oeuvre. Je ne sais pas si c'est Dolan ou Lagarce mais il y a une écriture assez subtile et discrète qui arrive à retranscrire parfaitement ce microscope familial. Bon après c'est bizarre car c'est opposé à certains passages un peu vulgaires mais on se retrouve assez ému par moments. Surtout quand Dolan joue la carte du lyrisme, là où il est le meilleur à mon avis. Pour exemple, le moment matelas ou la fin totalement déconnectée que je trouve sublime. Perso, j'aurais aimé qu'il joue plus cette carte lors du film.

Bref, j'apprécie le fait que Dolan prend des risques et choisit un projet totalement à part de ses précédents et de manière paradoxale il choisit un sujet plus typé film de la maturité pour en faire un objet moins abouti que ses meilleurs, mais difficile de nier les défauts du film même si il est souvent intense par moments. Un bon film même je le trouve un peu petit pour ce grand prix cannois.

4,5/6

PS : Sinon mention pour Gaspard Ulliel qui confirme qu'il est un des meilleurs acteurs français, même si je le trouve mieux dans Saint-Laurent, et Léa Seydoux qui s'en sort très bien.


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MessagePosté: 05 Oct 2016, 07:11 
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C'est fou à quel point ce réalisateur divise. Juste la fin du monde a été honni par les mêmes qui ont élevé Mommy au rang de chef-d'oeuvre. Il faut le faire, puisque les deux films ne sont pas si différent.

Pourtant, tout m'agaçait au plus au point pendant la première demi-heure. Tout semblait faux, forcé, à côté de la plaque, mal incarné, à commencer par cette banlieue québécoise sensé représenter une banlieue européenne. C'était comme si l'authenticité naturelle de Dolan, dans sa volonté d'être retranscrit du Québec à la France, s'accrochait à des formes rassurantes pour mieux réussir la transition. Comme cette Marion Cotillard qui joue du Suzanne Clément en moins bien, ou bien comme Nathalie Baye qui joue de l'Anne Dorval en mode caricature. Il y a aussi cette impression qu'en adaptant le texte du français Jean-Luc Lagarce, Dolan ne saisit pas la particularité européenne du texte. Les manies des personnages y sont presque québécoises, et on a du mal à y croire dans le contexte. Il y a aussi cette mise en scène à la truelle qui ne desserre jamais son emprise sur les personnages. Tout est si maîtrisé que les liens entre les personnages semblent forcés (toutes les scènes entre Gaspard Ulliel et Marion Cotillard sont malaisantes tellement les oripeaux de la réalisation sont dédiés à démontrer le lien qui se tisse entre eux), l'uni-dimensionnalité des personnages n'aidant pas.

Toutefois, après cette introduction laborieuse, le film révèle sa brillance. Lorsque Dolan cesse de s'intéresser à ces études caractérielles bavardes pas très authentiques et qu'il se lance dans les "set pieces" d'ambiances, de malaises gluants, de folie, son cinéma devient plus pur et se met à toucher à l'universel. On oublie alors la représentation approximative de la France et le manque d'authenticité des personnages. En s'intéressant à l'absurdité des rapports humains et des situations, son film devient quasi horrifique et laisse exploser sa forme de façon absolument naturelle et créative. L'uni-dimensionnalité des personnages finit même par ne plus gêner, car ces derniers deviennent les symboles endiablés d'une sorte de chorégraphie baroque complètement démente sur les rapports familiaux.

En s'intéressant à l'absurde, c'est inouïe à quel point Dolan devient un réalisateur puissant et complexe. Du coup, au sortir de la salle, on a envie de reconsidérer tout le début du film, dont l'extrême maîtrise cache certainement quelques surprises à la seconde vision. Dolan me surprend une fois de plus.

4/6

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MessagePosté: 05 Oct 2016, 13:57 
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C'est tourné au Québec et c'est censé se passer dans une banlieue française ?
C'est amusant, Ozon avait fait la même chose pour une Nouvelle Amie. http://www.lapresse.ca/cinema/nouvelles ... ambert.php

Je pensais que ça se passait plus à la campagne qu'en banlieue mais si c'est tourné en gros plans exclusivement, difficile de s'en rendre compte vous me direz.


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MessagePosté: 05 Oct 2016, 14:08 
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Le lieu n'est jamais explicitement cité mais on devine facilement que les images ont été tournées en Amérique, donc sûrement au Québec. C'est vrai que ça crée un petit décalage au début puisque les acteurs parlent "le français de France" mais c'est pas très important au final.


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MessagePosté: 06 Oct 2016, 08:49 
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Je pense que c'est assumé comme se passant là-bas, vu la référence aux piments jalapeño.

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MessagePosté: 06 Oct 2016, 11:18 
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Ouais, le film se veut suffisamment universel de toute façon, et se permet de mixer les accents français à un environnement nord américain, ça pose pas vraiment de souci.


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MessagePosté: 06 Oct 2016, 15:15 
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Ouais, effectivement. Passe l étrangeté de la chose, on se rends compte que Dolan a voulu toucher a une espèce d universalité, plutot que de faire un film typiquement français. C est pas si mal

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MessagePosté: 06 Oct 2016, 15:23 
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Oui, on s'en fout.

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MessagePosté: 08 Fév 2017, 10:46 
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tape dans ses mains sur La Compagnie créole
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J'ai rattrapé ça hier soir. Ben putain, heureusement que j'ai pas du me le farcir en salle..
J'ai trouvé ça grotesque. Ya rien qui va. Dolan sait filmer, évidemment, mais ses idées de mise en scène sont tellement voyantes et ampoulées que ça en devient gênant, lourd, pénible.. et pas toujours très malin. La direction musicale est plus que jamais à la ramasse, ya pas une scène avec de la musique qui fonctionne correctement. Les acteurs jouent tous bien, bah oui, ce sont des supers acteurs, et ils font bien ce qu'on leur demande de faire, je vois pas ce qu'on peut leur reprocher, à eux.
Mais surtout, c'est quoi ce scénario de merde?? On comprend rien, on dirait qu'il manque des scènes... C'est con, surtout qu'il y a du flagrant délit de remplissage avec soit des scènes trop longues et répétitives, soit des flashbacks ineptes.. Gros blocage avec le perso de Vincent Cassel: WTF??? :shock: C'est quoi ce personnage, sérieux? Comment croire une seconde à une hostilité pareille, le mec est présenté comme un pur sociopathe, sans aucune nuance... On n'y croit pas une seconde et le minimum d'intérêt qu'on peut avoir pour """l'intrigue""" (que s'est-il passé entre eux? que s'est-il passé dans le passé? Louis va-t-il pouvoir leur dire ce qu'il veut leur dire?) est flingué à chaque fois qu'il éructe ces horreurs en postillonnant.
Deux-trois moment de """grâce""" (le mot est bien gentil) surnagent de cette mélasse, mais c'est bien trop peu pour sauver ce film du fiasco complet. Le fait qu'il ait été primé du Grand Prix est à mes yeux absolument incompréhensible, et tout un coup je vois Dolan comme un gamin immature qui se la joue grand auteur, alors que je n'avais pas du tout cette image de lui avant.

J'étais vraiment énervé à la fin du film (fin d'ailleurs bien grotesque là aussi)

1/6 de l'indulgence

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