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MessagePosté: 05 Sep 2014, 14:10 
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La critique de chronicart écrite avec les iepds. http://www.chronicart.com/cinema/hippocrate/

Citation:
occupés à passer pour des médecins crédibles que pour leurs personnages. Hippocrate montre donc la difficulté qui depuis toujours préside au naturalisme

"La difficulté qui préside au naturalisme", sérieux?

Citation:
A ce titre, un détail ne pardonne pas : quand la présence d’une télévision en salle de garde est bien évidemment un gage de réalisme, Thomas Lilti a la mauvaise idée d’y faire passer Dr House. Lequel apparaît alors comme le contre-exemple parfait, invoqué pour faire valoir la plus-value du film, à savoir un retour aux fondamentaux de ce que l’on devrait montrer d’un hôpital, ainsi débarrassé de tout romanesque. Mais quoi ? Quelle fiction alors ? Quelle intensité de l’hôpital en lieu et place d’une visite guidée ?

Oulala, il y a trop de choses. Un retour aux fondamentaux de ce que l'on devrait montrer d'un hôpital?
Mais en effet, quelle intensité de l'hôpital en lieu et place d'une visite guidée?

Citation:
préfère lui substituer un second personnage, toutefois bien plus intéressant.

toutefois bien plus intéressant? Vraiment, le toutefois?

Citation:
Celui d’un médecin immigré sommé d’en repasser par l’internat avec l’abnégation de qui a tout à perdre. Le beau rôle est donc à lui.

L'abnégation de qui a tout à perdre. On est dans l'élégance là, j'aime comme ça résonne.
Le beau rôle est à lui. Le mauvais rôle est à tous ceux qui diraient le contraire!

Citation:
Une chose est sûre cependant, voilà un film qui plaira sans nul doute aux personnels hospitaliers.

Je ne sais pas, au contraire, c'est plutôt un film destiné à ceux qui ne connaissent pas le fonctionnement d'un hôpital. Mes amis médecins ont l'air de s'en foutre.

etc etc.

La critique pose néanmoins une question qui tombe sous le sens. L'interne du film se retrouve dans le service de son père? C'est une idée farfelue, non?


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MessagePosté: 05 Sep 2014, 14:11 
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Serial Modo
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1ère phrase :

Citation:
Ce n’est pas tant le naturalisme qu’il convient de décrier, après tout consubstantiel au cinéma français, que la façon dont le cinéma français surjoue le naturalisme.


fin de la lecture

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*


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MessagePosté: 05 Sep 2014, 14:37 
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On dirait que le naturalisme préoccupe pas mal les jeunes.


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MessagePosté: 05 Sep 2014, 15:07 
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Cantal a écrit:
On dirait que le naturalisme préoccupe pas mal les jeunes.

C'est normal, c'est sexuel le naturalisme


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MessagePosté: 05 Sep 2014, 15:46 
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Ah d'accord, j'avais cru lire ça quelque part. Je trouve ça bizarre de faire son internat dans le service de son père.


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MessagePosté: 05 Sep 2014, 16:35 
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C'est pas superflue vu que c'est ce qui lui vaut d'être couvert et que tout le film ou presque découle de ça.

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MessagePosté: 05 Sep 2014, 16:46 
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Disons que Jateb n'est pas couvert à cause d'une double tare : étranger et pas le fils du chef, donc ouais, c'est peut-être pas nécessaire mais ils ont dû vouloir le mettre pour accuser les patrons de népotisme plutôt que de racisme.

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MessagePosté: 05 Sep 2014, 17:06 
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Antichrist
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En fait, le "défaut" du film, ce qui lui est reproché, je vous invite à lire http://www.parismatch.com/Culture/Cinem ... que-588788 (il a fallu que ça tombe sur moi, alors que j'aime sincèrement le film et les mecs...), c'est d'être à la fois trop autobiographie, réaliste, et trop fictionnalisé.


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MessagePosté: 06 Sep 2014, 00:13 
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*******Quelques spoilers suivent*********

Bon, j'ai trouvé ça bof, pauvre au niveau de l'anecdote, pauvre au niveau de la dramaturgie, au niveau de l'écriture en général, pauvre, comme on pouvait s'y attendre, au niveau de la forme, le film ne sait pas trop sur quel pied danser et consiste en une succession de saynètes liées par des interludes d'introspection.
Et puis c'est assez démagogique, aucun personnage n'est véritablement sympathique ni antipathique à part celui du père/chef de service. On dirait que Jacques Gamblin s'est trompé de film d'ailleurs et qu'il joue un croquemort dans un film des années 40, tout sonne faux dans son jeu mais il n'est pas aidé par l'écriture de son personnage assez fan d'expressions à la con. Il sort même un "cela ne nous concerne pas" qui rappelle immanquablement les inconnus. Cet aspect, que les personnages ne sont pas montrés plus beaux qu'ils ne sont, est une tromperie, ils s'en tirent tous à bon compte. Pour Marianne Denicourt, c'est en faisant de grand sourire ou en prenant une décision qui va dans le sens d'Abdel et pour le bien-être d'une patiente. La scène est ambiguë d'ailleurs, on ne sait pas trop ce qui prévaut à la fin entre la satisfaction d'Abdel d'avoir remporté une victoire et ce qui concerne directement la patiente (qui est la meilleure actrice du film, dans un rôle de femme de 88 ans en phase terminale de cancer).
Abdel pose à Benjamin la question que nous nous étions tous posé pendant un repas au self:"C'est bizarre que tu aies choisi le service de ton père." A la limite, Benjamin peut ne pas s'être posé la question mais on dirait que c'est la première fois que quelqu'un la lui pose, et ça me paraît bizarre.
Il y a une scène symptomatique et qui se trouve dans la bande-annonce, avec le patient qui buvait 40 bières par jour. On a le sentiment que c'est juste une anecdote lancée au hasard, ça dure peu de temps, la scène se justifie pratiquement que par la blague qui se trouve dans la bande-annonce. D'ailleurs, Lilti va rarement au bout des scènes, il use et reuse des ellipses comme pour démontrer son impuissance à construire une scène.
Enfin il y a des tas de problèmes dans le film. J'aime l'enchaînement de la scène où Vincent Lacoste entre tel Jean-Paul II dans l'hôpital en lançant des saluts à la ronde sur une musique à la Little Miss Sunshine (Devotchka pour ceux qui s'en souvienne) avec l'annonce de la mort d'un patient. Ensuite tout ce qui a trait aux deux intrigues du film, qui remettent toutes les deux en cause les compétences des médecins, paraît téléphoné. A la fin du film, Benjamin, le personnage de Lacoste, traîne un sacré nombre de casseroles mais le film ne s'en formalise pas du tout. Il fait le con et ça devient même une sorte de héros, la situation avec la femme de Tsunami ne paraît même pas devoir perdurer. C'est dommage parce qu'il y avait un truc intéressant dans le fait que ce soit une sorte d'antihéros, mais il n'a pas de substance, il est excusé en permanence (par sa jeunesse, par son père), c'est un type sympathique mais pas intéressant et pourtant j'aime bien Lacoste, et sa manière de sourire avec les yeux, mais ça fait peu de cordes à son arc. Les scènes où les infirmières font des blagues et qu'il rigole sonnent particulièrement faux. Moati, beuh.

1/6

Léo a écrit:
DPSR a écrit:
Hippocrate doit beaucoup à sa troupe d'acteurs

Exception faite de Jacques Gamblin, qui a l'air de jouer dans un autre film et qui embarrasse tout le monde avec sa raideur habituelle dès qu'il ouvre la bouche.


Gamblin, ce mystère français.


Ah bah ça m'apprendra à lire après les messages sur le film. On emploie la même expression.


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MessagePosté: 06 Sep 2014, 09:39 
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Putain ils vont se calmer avec Devotchka ("The winner is") là... Déjà qu'elle est dans Tiens-toi droite...

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MessagePosté: 06 Sep 2014, 12:08 
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Arnotte a écrit:
Putain ils vont se calmer avec Devotchka ("The winner is") là... Déjà qu'elle est dans Tiens-toi droite...

Pardon, je me suis mal exprimé, c'est dans le même genre, c'est sans doute un morceau écrit pour le film.

Léo a écrit:
Caribou a écrit:
qui est la meilleure actrice du film

Moi j'ai un gros gros coup de cœur pour le rebeu qui est dans le service de réanimation avec Moati et Christophe Odent.

Et d'ailleur il est pas mal, Odent.

Il y en a une? Il y a une rebeu pas mal parmi les infirmières mais dans le service réanimation?


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MessagePosté: 06 Sep 2014, 12:24 
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Ah pardon j'ai lu un "la" à la place de "le" et j'ai pensé à l'infirmière.
Oui, il est bien même s'ils le font un peu passer pour un méchant (ce qui énerve le médecin dans l'interview de paris-match), le seul un peu raisonnable dans la scène (ratée) je trouve de réunion à la fin où tu vois que tout le monde ne pense qu'à sa gueule.
Le personnage d'Abdel m'a soûlé sinon, dans cette scène par exemple où il s'en prend violemment lui en niant s'en prendre violemment à lui, arrête de te donner le bon rôle, t'as envie de dire.


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MessagePosté: 08 Sep 2014, 09:23 
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J'ai bien aimé, j'ai trouvé que l'équilibre entre la fiction et le documentaire était plutôt bien tenu, sans le coté indécent de Polisse (l'utilisation d'un milieu professionnel et humain difficile comme faire valoir d'une troupe d'acteurs). La mise en scène est effiicace sans être démonstrative et la caméra à l'épaule montre bien le coté "monstrueux" de l'hôpital (surtout la scène d'introduction). Les acteurs sont tous bons (même Gamblin, je trouve finalement, le type totalement déshumanisé et terne, dont on se demande s'il ressent quelque chose, y compris pour son propre fils).

Après, tout ça n'est pas exempt de défauts ou de scènes un peu ratées mais je pense que c'est le prix à payer pour ce genre de film. On peut par exemple se demander pourquoi il a choisi le service de son père ou s'il était nécessaire de chsoisir un médecin d'origine algérienne, mais en même temps ce sont des élements incontournables pour que le scénario fonctionne ; on peut aussi trouver la dernière partie un peu "too much", avec toutes ces péripéties qui s'enchainent de façon artificielle, mais, encore une fois, c'est le seul moyen d'injecter de la dramaturgie et d'éviter le piège du documentaire.

4/6


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MessagePosté: 18 Sep 2014, 16:28 
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Localisation: 26, Rue du Labrador, Bruxelles
Bien aimé aussi. J'aime beaucoup ce genre de plongée dans les coulisses INSIDE d'un métier méconnu... qui plus est un métier qui me passionne. Le mix entre humour et réalisme tendu est bien dosé, et les relations entre les personnages sont assez captivantes à suivre. Reda Kateb est très bon, et je prends toujours du plaisir à voir Carole Franck, Jacques Gamblin ou Philippe Rebbot. Par contre je trouve que Lacoste n'est pas à la hauteur; en vérité je n'aime pas trop ce comédien, je le trouve très limité et j'ai du mal avec sa gueule. Miscast pour moi.

Donc voilà, pas un grand film, encore moins une claque à la Polisse, mais ça a quand même le mérite d'être à la fois intéressant et divertissant. Et de bonne facture.

4/6

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MessagePosté: 17 Jan 2015, 19:11 
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Léo a écrit:
Moi j'ai un gros gros coup de cœur pour le rebeu qui est dans le service de réanimation avec Moati et Christophe Odent.


Mustapha Abourachid.
Pareil, noté sur mes tablettes.

Sinon pour le film, c'est plat, même si ça se laisse voir comme un téléfilm mignon.
On est plus du côté de Ça commence aujourd'hui (que j'adore malgré ses gros défauts) que de L.627... mais pour moi, sans la mise en scène ni l'écriture de tonton Bertrand.

3/6

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